Faits divers : Coup de destin ou résultat d’alcoolisme ?
Ce jeudi 15 mars il fait un soleil de plomb sur Nagnosna une bourgade de la commune rurale de Toécé dans la province du Bazèga. Et le marché battait ce jour là son plein. On achetait et on vendait. Sans oublier certainement de prendre quelques gorgées de dolo (bière de mil locale), peut-être renforcées avec quelques " boules " de pastis.
L’ambiance était au top avec le retour des "kaswéogo" c’est-à-dire ceux revenus de la Côte-d ’Ivoire. Il est 17 heures environs dans le maquis de la place. On boit et on discute à gorges déployées.
M.K a son verre vide. Il veut encore deux boules de pastis. En l’absence du tenancier, M.N qui se tient non loin de la bouteille se fait le plaisir de le servir. M.K perçut mal le service de M.N. et ce dernier selon certaines sources aurait reprit le verre servi en guise d’excuse.
Il s’en suivit une altercation, des menaces et un coup de poignard mortel de M.K sur la personne de M.N qui trouve la mort dans des circonstances non encore précises.
Sur la question deux versions circulent. Pour les uns il aurait été poignardé par le frère de sa victime. Pour d’autres il aurait subit la loi de la vindicte populaire à travers un jet de projectiles.
Ce jeudi sanglant de Nagnosna vient encore deux questions majeures : celle des boissons frelatées vendues à bas prix à la jeunesse rurale et la fâcheuse mais délicate question de la vindicte populaire.
Meurtres sur l’axe Gaongo-Kombissiri
Le corps hachée d’un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé le matin à Rakasandé à quelques mètres de sa charrette remplie de sac de mil tractée par un âne sur l’axe Gaongo-Kombissiri dans la province du Bazèga le 30 mars dernier.
Les investigations des services de police ont conduit à l’arrestation d’un jeune homme d’environs 24 ans. Selon des sources proches de l’enquête, l’arme du crime a été retrouvée et déterrée.
En attendant de mieux connaître les mobiles de ce crime chacun y va de ses commentaires. Braquage, vengeance ou folie s’interroge t-on au Bazèga. Pour certains ce n’est ni plus ni moins qu’un braquage même rudimentaire car le présumé meurtrier a subtilisé sur sa victime 6000 voire 50.000 selon les sources.
Pire il ne serait pas à son premier forfait. Il a déjà frappé grièvement un marchand de chaussures le 25 février dernier et qui est mort le jour même où le corps du charretier a été retrouvé sur la route. Pour certains c’est de la vengeance, parce que l’homme connaissait ses deux victimes.
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 12 juin 2007 à 20:23, par Gorkomawdo En réponse à : > Faits divers : Coup de destin ou résultat d’alcoolisme ?
C’est grave, mais tout cela, c’est l’aigreur qui fait que les gens agissent ainsi. Tout le monde est nerveux, aigri, pauvre donc s’énerve facilement. En plus, les produits de consommation de mauvaise qualité qui sont vendus partout ont provoqué l’hypertension chez beaucoup de personnes, etc.....