"Donner son sang, c’est sauver une vie" est un slogan des différentes formations sanitaires dont les réalités ont interpellé le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale dans le cadre du mois de solidarité. Ayant fait le constat que le besoin de sang est primordial, le ministère a alors initié une collecte de sang à l’école nationale de la Police. L’objectif est qu’à la fin du mois de solidarité, on puisse obtenir 1 000 poches de sang sur 1 500 élèves policiers.

Pour le ministre de l’Action sociale et de la Scolarité nationale, Pascaline Tamini, en donnant son sang, on apporte un soutien à des personnes en difficulté. Elle relève que les réalités de nos formations sanitaires interpellent les uns et les autres, parce que "tous les jours que Dieu fait, des femmes, des enfants meurent par manque de sang". Le ministre Pascaline Tamini dira que c’est assez dramatique de voir une femme qui vient d’accoucher, perdre la vie en donnant la vie, tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de sang pour la sauver. C’est donc une action de solidarité pour sauver des personnes qui ont vraiment besoin de ce sang pour survivre.

Le chef de service collecte de sang du centre régional de transfusion sanguine, le Dr Samba Diallo, a relevé que les difficultés proviennent d’un sérieux problème pour avoir suffisamment de sang pour l’ensemble des malades de la région sanitaire. Il évoque également le problème budgétaire qui ne permet pas d’assurer le financement de toutes les activités du CRTS mais dira le Dr Samba Diallo, les autorités s’activent pour que les choses s’améliorent. Il faut noter que cette activité de don de sang est organisée sous l’initiative de la cellule don de sang de la chaîne de solidarité pour la santé et l’éducation.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays