Après avoir trébuché dans leur premier match, les Etalons s’apprêtent à affronter ce soir la Côte d’Ivoire. Hier matin, à l’heure du déjeuner, les garçons présentaient une bonne mine. Ont-ils récupéré ? Le coach Sidiki Diarra est affirmatif : « Pour de jeunes joueurs qu’ils sont, la récupération est rapide ».

Mais une chose est de récupérer physiquement, une autre est d’avoir de bonnes prédispositions psychologiques. Là encore le coach est plus que rassurant. « Nous avons l’obligation de résultat. Il n’y a pas une autre alternative. Il ne nous appartient pas de céder au découragement. Nous sommes responsables de notre défaite. Alors nous devons nous battre pour corriger cela. Nous devons nous racheter », a-t-il déclaré. Et les Etalons ont plus d’une raison d’y croire. L’équipe enregistre un apport de qualité sur le plan effectif avec les retours de Yssouf Sanou et de Drissa Dabré qui a recouvré l’usage de sa cheville.

Et puis sur le plan de la fraîcheur physique, les Etalons doivent avoir un léger avantage par rapport aux Eléphanteaux. Ces derniers sont arrivés non seulement en retard, mais ils doivent aligner deux matchs sous le chaud soleil de 14 heures. Mais le coach Diarra averti, il ne faut pas se fier à ces détails. « Les Eléphanteaux sont une bonne équipe. Tout comme les Burkinabé, ils n’ont pas joué sur leur valeur réelle lors du premier match.

Ce sera donc un autre match ». Cette deuxième sortie des Etalons n’est plus un match de poule mais plutôt un match de coupe. Pour Alain Traoré, lui et ses camarades sont conscients de la situation. « Nous n’avons pas besoin de tableau pour comprendre ce qui nous attend. Nous savons ce qu’il nous reste à faire ». Aboubacar Kébé est plus explicite : « Nous devons gagner quelle que soit la manière ». Finalement la nécessité de victoire ne va-t-elle pas crisper les Etalons juniors ?

Pour Kébé, il faut se l’interdire : « Nous avons perdu le premier match, en partie parce que nous n’avons pas joué libéré. Nous ne devons plus commettre la même erreur ». Facile à dire. Comment jouer relaxe quand on sait que la moindre contre-performance est fatale ? Le staff technique a mis le temps de l’entre deux matchs à rechercher les mots qui vont remettre l’équipe en confiance et dédramatiser le match contre la Côte d’Ivoire. « Je crois que nous allons jouer vraiment notre jeu », promet l’entraîneur Diarra.

Le programme d’entraînement a été allégé pour faire place à la récupération. Seule une séance a été maintenue. C’était le lundi à 14 h, à l’heure du match. Hier, une séance était au programme mais elle a finalement été annulée. Les joueurs ont eu beaucoup de temps pour se parler entre eux. Kébé révèle qu’ils n’ont fait que ça depuis la défaite. Il ne doute pas les leçons qu’il faut en tirer pour des victoires prochaines. C’est tout le mal qu’on souhaite aux Etalons.

Jérémie NION,
envoyé spécial à Brazza

Point à l’issue de la première journée journéeQuatre équipes déjà très mal classées

La première journée de la CAN juniors 2007 n’a donné que des victoires ou des défaites. Dans la poule A, le Congo et la Gambie ont empoché la totalité des points au détriment de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.

A Pointe Noire, Le Nigeria qui a défait la Zambie (4-2) et l’Egypte vainqueur du Cameroun ont pris des options sérieuses pour la qualification en quart de finale. La deuxième journée sera très déterminante pour le Burkina Faso, La Côte d’Ivoire, le Cameroun et la Zambie.

JN de Brazza

Sidwaya