Mais il a failli ne pas reprendre et avait même subi deux reports de date. La raison est d’ordre financier. Il est important de rappeler que l’an passé, le même problème s’était déjà posé.

Le solide bras financier de la Fédération burkinabè de football (FBF), la MABUCIB (Manufacture burkinabè de cigarette) qui subventionnait, annuellement, les activités de la FBF à hauteur de 200 millions de F CFA a été sommée par le CIO, de fermer le robinet. Du coup, la FBF est désemparée pour trouver un sponsor au calibre de son ex-bailleur. La mesure du CIO ne s’applique pas seulement au Burkina mais à tous les pays affiliés. Les opérateurs économiques du Burkina ne sont pas prêts à injecter une telle somme dans le football. Pourquoi ? N’ont-ils pas foi en la capacité du football à soigner et véhiculer leur image ? Ou est-ce une inaptitude des services de marketing des fédérations sportives ?

En désespoir de cause donc, la FBF va se tourner vers le ministère des Sports pour solliciter le financement des championnats nationaux de la saison (D1, D2, championnat féminin, etc). Le MSL aura donc à décaisser près de 200 millions pour sauver la face du football national. A notre sens, nous pensons que cela n’est pas normal. Le ministère des Sports doit créer les conditions de la pratique saine des disciplines sportives, en mettant en place les infrastructures et les compétences techniques nécessaires.

Le financement des activités doit être du ressort des entreprises de sponsoring ou de mécénat. Et cela, surtout dans un pays où tout est prioritaire. Sans clubs compétitifs, il ne saurait y avoir d’équipes nationales compétitives, quelle que soit la discipline. Si la discipline-phare qu’est le football connaît de telles difficultés, qu’en est-il donc des autres fédérations ? Nous imaginons leur casse-têtes.

A chacune de se débrouiller comme elle le peut, pour tenir son championnat et ses autres activités. Cette situation ne saurait perdurer car le ministère des Sports et des Loisirs ne peut pas être au four et au moulin. La problématique du financement des activités sportives se pose avec acuité. Des états généraux du football ont déjà été tenus. Il faut maintenant penser à des états généraux sur le financement des activités sportives en général.

Barthélemy KABORE

Agenda du sport

Samedi 20/01/07

Championnat national de football

CFO#ASFB (18 heure au stade du 4-Août).

Lundi 22/01/07

RCK#ASEC-K (stade du 4-Août)

RCB#ASFA-Y (stade wobi)

USCO#USY (Banfora)

Dimanche 2/01/07

AS-SONABEL#Santos FC (15h 30 au stade du 4-Août)

USFA#EFO (17h30 au stade du 4 Août) Bobo Sports#USO (15h30 au stade wobi)

B.LY

La ronde des stades

Côte d’Ivoire : Jacques Anouma prendra fonction en mai

Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, élu membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA), va prendre son poste au mois de mai prochain. « Il sera vraiment d’un grand apport pour la FIFA et surtout pour le football africain. Pour moi, le président Anouma appartient à une race de dirigeants dont a besoin toute organisation », a laissé entendre Joseph Sepp Blatter, président de la FIFA.

Sénégal : la primature va décaisser

C’est confirmé, la rencontre amicale Sénégal # Angola aura bien lieu au stade Léopold-Sédar-Senghor le 7 février prochain. Le Premier ministre Macky Sall, qui avait donné des assurances quant à la tenue de ce match, a décidé également de prendre en charge les frais de transport de la délégation angolaise. Une manière d’éviter tout coup fourré venant du ministre des Sports, comme cela a été le cas à Tours lors du match amical Sénégal # Côte d’Ivoire.

Guinée : Robert Nouzaret à Conakry

Le pressenti entraîneur du Syli national de Guinée, Robert Nouzaret, est arrivé samedi dernier à Conakry en provenance de la France. Le Français qui est à son deuxième voyage en Guinée, est venu parachever les discussions avec les autorités sportives guinéennes et enfin, si possible, signer le contrat qui le liera à la sélection nationale. Nouzaret, faut-il le rappeler, pèse 20 000 euros par mois, plus de 13 000 000 F CFA, soit un peu plus que son prédécesseur Patrice Neveu (17 000 euros).

B.L.Y

Sidwaya