Santé publique : Marcel Ouangrawa s’intéresse aux soins des testicules
Dans le cadre de son mémoire de fin de formation d’attaché de santé, Marcel Ouangrawa s’est penché sur la prise en charge chirurgicale des hydrocèles, une maladie des testicules. L’originalité et la clarté de sa recherche lui ont valu une note de 16,50/20. C’était, le vendredi 15 décembre 2006 à l’Ecole nationale de la santé publique à Ouagadougou (ENSP).
Pour l’obtention de son diplôme d’attaché de santé, Marcel Ouangrawa s’est intéressé au thème :
« La prise en charge chirurgicale des hydrocèles par filariose lymphatique au centre hospitalier régional de Tenkodogo de la période du 6 au 10 décembre 2005 (Aspects thérapeutiques et évolutifs) ». Maladie de testicules, l’hydrocèle est une affection urogénitale qui se caractérise par une accumulation excessive de liquide dans la tunique vaginal du testicule.
Appelé en mooré « Poanga », elle est causée par un agent vecteur, un moustique qui dissimule la filariose lymphatique (ver), responsable non seulement de l’hydrocèle, mais aussi de l’éléphantiasis. Pour le traitement de l’hydrocèle, l’OMS a recommandé la technique chirurgicale dite « la résection de la vaginale ».
Ainsi, c’est dans l’application de cette technique au CHR de Tenkodogo qui a inspiré les travaux de M. Ouangrawa. « Notre souci majeur est d’apporter notre modeste contribution à la mise en œuvre d’un protocole optimal de prise en charge visant à minimiser les risques opératoires des hydrocèles pour filariose lymphatique », a-t-il expliqué au jury.
Un jury qui a trouvé que le travail de M. Ouangrawa a été bien mené et bien présenté, malgré la complexité du sujet. M. Marcel Ouangrawa a obtenu une note de 16,50/20, mention très bien.
Boureima SANGA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 28 décembre 2006 à 19:55, par jean-gabriel taoko En réponse à : > Santé publique : Marcel Ouangrawa s’intéresse aux soins des testicules
Bonjour et Félicitations M. Ouangrawa !
Le titre affiché par la rédaction de Sidwaya est attractif pour tous ceux(publics, scientifiques) qui scrutent tout... Même dans la "littérature grise" appelation réservée aux revues,journaux non spécialisés. A la lecture du résumé, il m’apparaît plutôt s’agir des enveloppes des bourses et non de pathologie du testicule autrement plus complexe et pour cause !!!
La majorité des épanchements liquidiens dans la séreuse des bourses (on peut le dire ainsi,les deux feuillets parietal et viscéral) sont de cause inconnue et dits "essentiels(les épanchements).
Heureusement, l’action "vigoureuse" de tous les acteurs des "grandes endémies" a presque éradiqué les parasitoses dont les filarioses ici évoquées (appréciez ce grand coup d’encensoir !) et l’on ne voit plus ces bourses énormes trainées dans des brouettes par les patients et qui faisaient la curiosité "ailleurs".Que 2007 vous ouvre une belle carrière.jgt