Après leur match héroïque le 15 octobre dernier à Addis-Abeba, les Etalons se sont remis vite à la tâche pour préparer ce 2e et dernier tour qualificatif pour Togo 2007.

A quelques heures du match aller, ce dimanche à Bamako, le coach Piouhiri Webonga dresse un bilan positif qui suscite de l’optimisme.

La préparation a concerné tous les aspects : physique, technique, tactique et mental, explique -t-il. En effet, l’équipe a séjourné deux semaines à Cotonou. Le séjour a été ponctué de 4 matchs d’application dont 3 nuls, 1 victoire, 6 buts marqués.

La préparation s’est poursuivie de retour à Ouagadougou avec deux autres matchs soldés par des victoires contre le RCK et le CFO dont 3 buts inscrits. Le coach Piouhiri se dit satisfait dans l’ensemble. Offensivement, les enfants ont progressé, ils inscrivent 1 ou 2 buts par match, commente t-il. Egalement sur le plan défensif, il tire des motifs de satisfaction : 2 buts seulement ont été encaissés en 6 matchs. Les schémas technico-tactiques sont de plus en plus mieux assimilés, les enfants font preuve d’engagement, de volonté, complète le coach.

Tout cela fait dire à Piouhiri que, actuellement, sa troupe se sent prête à jouer à Bamako. M. Webonga renchérit en laissant entendre que s’il fallait faire la différence, c’est mieux de la chercher à Bamako.

Les Burkinabè et les Maliens se sont souvent croisés dans cette catégorie de compétitions mais surtout en phase finale. Les statistiques donnent un léger avantage aux cadets burkinabè (2 victoires contre 1). Le coach Webonga n’en fait pas un jugement de faveur, car les promotions de jeunes se suivent mais ne se ressemblent pas.

Il dit avoir pris connaissance du rapport du DTN adjoint, Famozo sur le match amical livré par les cadets maliens à Abidjan contre les Ivoiriens (2-4). « C’est toujours difficile de connaître une équipe toute jeune, si c’était des juniors à la rigueur, là on aurait une idée exacte », juge Piouhiri Webonga. Pour lui, l’essentiel est de faire son jeu et l’imposer à l’adversaire.

C’est donc dire que les Etalons cadets n’entendent pas subir la loi des Aiglons. Ce sera plutôt eux qui imprimeront leur rythme à la partie et ce sera aux Maliens de les suivre.

Barthélemy KABORE

Sidwaya