LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Magistrature burkinabè : Un plaidoyer pour une hausse de salaire

Publié le vendredi 6 octobre 2006 à 07h53min

PARTAGER :                          

Une assemblée générale ordinaire a réuni, mercredi 4 octobre 2006, les magistrats, membres du Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB) dans la salle d’audience du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation à Ouagadougou.

Quarante huit heures après la rentrée judiciaire, le Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB) a convié ses militantes et militants à une assemblée générale ordinaire autour du thème : « Restons mobilisés pour la défense de nos intérêts ».

Ce cadre d’échange et de réflexion est l’occasion pour les magistrats du SAMAB de débattre sur des stratégies et des orientations à donner à leur lutte en vue de renforcer l’efficacité de l’institution judiciaire. Cette efficacité, selon le secrétaire à l’organisation du SAMAB, passe par de meilleures conditions de vie et de travail des magistrats. Au cours de cette assemblée générale, les magistrats vont débattre sur la suite donnée à leurs revendications par les premières autorités en charge de la justice burkinabè.

Lors du VIe congrès du SAMAB, quitus a été donné au comité exécutif de restructurer et réorganiser le syndicat et d’engager des actions pour la défense des intérêts moraux et matériels des magistrats. Une plate-forme revendicative en neuf (9) points a été transmise au ministre de la Justice, Garde des sceaux. L’Assemblée générale va examiner les différentes réponses du ministre, amender ses propositions et réorienter les revendications non satisfaites.

Le secrétaire général du SAMAB, le magistrat Biriba Jean Claude Bonzi a souhaité l’unité syndicale pour aborder les négociations très prochaines avec les autorités de la justice. Selon le magistrat Bonzi, les trois (3) pouvoirs à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire « forment un triangle à trois côtés égaux. Nous voulons qu’il soit accordé au judiciaire un traitement à la hauteur de son rang ».

La fonction de magistrat selon ses dires, mérite plus de considération « même si les magistrats ne prétendent pas être classés sur le même pied d’égalité salariale avec l’exécutif et le législatif, nous méritons plus d’égard sur la question. Le salaire du magistrat est sa seule source de revenu, et nous demandons une hausse de l’indice salarial à la hauteur de nos responsabilités ».

Romaric DOULKOM (romarikom@yahoo.fr)
Abdoul Rasmané ZONGO, (Stagiaire)

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2006 à 00:20, par drissa En réponse à : > Magistrature burkinabè : Un plaidoyer pour une hausse de salaire

    Vraiment, les magistrats burkinabés aussi..Voici des gens qui ont une maitrise en droit et qui ont passés 2 ans a l’ENAM et qui viennent vouloir etre payés plus qu’ils ne le méritent ! Dire qu’ils ont le culot de nous dire que leurs seuls sources de revenus sont issus de leurs salaires alors que nous savons tous à quel point la corruption sévit parmi eux !
    Savent-ils seulement que les médecins au Burkina Faso qui ont fait 2 fois plus d’études qu’eux, des études 5 fois plus difficiles, qui font un travail 100 fois plus noble, eh bien les medecins ne sont pas mieux payés que les magistrats. Alors que nos amis magistrats se calment un peu et ne pas se prendre pour ce qu’ils ne valent pas.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique