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Tournoi de football féminin des cinq nations : Entrée difficile des Burkinabè

Publié le lundi 28 août 2006 à 07h26min

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C’est parti, samedi 26 août dernier au stade municipal pour la 6e édition du Tournoi de football féminin des cinq nations. Le top de départ a été donné par le ministre de la Promotion des droits humains Monique Ilboudo, en présence de son collègue des Sports et des Loisirs, Jean Pierre Palm. En match d’ouverture, l’équipe hôte de la compétition (les Princesses) est tombée lourdement (0-4) devant les Amazones du Mali.

C’est une modeste cérémonie qui a marqué l’entame de la 6e édition du Tournoi de football féminin des cinq nations. Le défilé des six formations présentes pour cette édition, deux allocutions, et on est entré de plein pied dans la compétition. Le président du comité d’organisation, premier à prendre la parole, a surtout insisté sur le sens du thème de cette année : « Tous solidaires pour une Afrique sans Sida ».

Le parrain de l’édition qui nous intéresse, Roch Gnassingbé, président de la Fédération togolaise de football n’a pu faire le déplacement de Ouagadougou. Il est représenté par un membre de son bureau exécutif, Bossou Komlanvi. Celui-ci a remercié les organisateurs pour l’honneur fait à son président de Fédération pour parrainer l’événement. Place a ensuite été faite aux formations des Princesses du Kadiogo et des Amazones du Mali pour la rencontre d’ouverture. Une partie dirigée au centre par Sébastien Ouédrago et Mme Madeleine Somda comme 4e officielle chargée des remplacements.

Les Princesses méconnaissables

Sur l’air de jeu, c’est une formation burkinabè new look, remaniée à près de 50% qui est présente. Les ténors d’autrefois de cette équipe des Princesses sont sur le banc. Kadiatou Traoré, Haoua Yao, Habibou Sana ... ont laissé place à des nouvelles venues telles Ami Sanou, Charlotte Boketé, Naomie Kotey ....

Côté opposé (Amazones), c’est une formation championne du Mali que le petit public attend de découvrir. A peine 5 mn de jeu et deux joueuses burkinabè sont évacuées hors du terrain.

Comme pour dire que la partie ne sera pas de tout repos pour l’équipe locale. L’action qui a suivi 2 mn après (7e mn) profite à la capitaine des Amazones, Diaty NDiaye partie à la limite du hors-jeu perd son duel face à la gardienne Ami Sanou qui repousse la balle. Bintou Simayogo à l’affut, n’eut de la peine à la catapulter au fond des filets. Un but qui sonne du coup, le début du calvaire pour les Princesses. Convertie au néant, la formation burkinabè subit le jeu. Sa défense, un véritable passoire. Son milieu, inexistant. Ses attaquantes, dépourvues de balle.

Une aubaine qui profite aux Maliennes qui corsent l’addition avant la pause. Sur l’action, Man Keïta est fauchée dans la surface de répartition par la gardienne. Penalty indique le directeur de jeu. Macoura Diabaté, en pleine lucarne porte, ainsi, le score à 2-0. A la pause, le vestiaire des Princesses ne désempli pas. A la place du coach, les uns et les autres ne se gênent pas pour donner des consignes. Ce qui n’est pas pour arranger les choses puisque la deuxième partie sera encore plus difficile pour les Burkinabè qui encaissent deux autres buts. D’abord, 1 mn seulement après la reprise.

L’œuvre est de Bintou Simayogo qui enfonce le clou marquant son deuxième but personnel et le troisième pour son équipe. Chose tout de même curieuse et incompréhensible : le remplacement de la gardienne des : Princesses, exempte de tout reproche sur les trois réalisations. Au lieu de renforcer le milieu ou la défense défaillants, l’encadrement technique décide autrement. Et la nouvelle entrante ne perd pas de temps (3 mn après) pour voir sa cage violée à la 53e mn).

Diaty NDiaye part en dribble d’éliminsation juste après le rond central. Elle mystifie son vis-à-vis et sert intelligemment Bintou Simayogo pour le 4-0. La seule occasion nette des Princesses est cette balle de Salimata Simporé renvoyée par la barre transversale. Une rentrée difficile pour la formation burkinabè qui doit se rassaisir si elle veut être sur la plus haute marche du podium au soir du 3 septembre prochain, jour de la finale.

Yves OUEDRAOGO

Sidwaya

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