La dernière en date, et qui nous a été rapportée, est celle de Souleymane Ouédraogo, ex-agent de la société des ciments du Burkina (CIMAT).

Son agression a eu lieu dans la nuit du 14 août 2006 aux environs de 22h30 pendant qu’il roulait vers l’hôpital. Comme tous ceux qui ont été agressés à ce niveau, c’est une pierre qu’il a reçu sur le bras droit alors qu’il était à l’arrière d’une mobylette.

La violence du coup, confie-t-il, a causé une double fracture du bras nécessitant du coup la pose d’un plâtre. C’est d’ailleurs le bras dans le plâtre que ce résident du secteur 27 de Ouaga s’est présenté à notre rédaction dans la matinée du 22 août. Et cela pour alerter les citoyens dans leur ensemble du danger qu’ils courent en empruntant cette portion à une certaine heure de la nuit.

Un danger qui est toujours le même : une grosse pierre lancée contre toute partie du corps ou, s’il s’agit d’une voiture, le pare-brise. Par sa démarche, M. Ouédraogo entend également appeler les forces de sécurité, qui semblent être incapables de mettre hors d’état de nuire l’auteur de cette insécurité qui aurait installé ses quartiers dans la zone il y a au moins un an.

Espérons que des forces de sécurité comme les Compagnies d’intervention rapide, communément appelées DCIR, pourra mettre la main un jour sur cet individu qu’elle dit traquer depuis 8 mois. Celles-ci relèveront, par la même occasion, le défi qui semble leur avoir été lancé avec l’agression d’un de leurs éléments, de la même manière et au même endroit.

K.P
Le Pays