Une trentaine de leaders religieux sont en formation à Ouagadougou dans le but de renforcer leurs capacités dans la protection des droits de l’enfant. La formation répond aux besoins de faire connaître les dispositions et les principes de la Convention relative aux droits de l’enfant, conformément à l’article 42 de ladite convention.

Elle fait suite à une des recommandations que le comité des Nations-unies sur les droits de l’enfant a formulée lors de la présentation du deuxième rapport du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la convention, à savoir impliquer les communautés de base dans la protection des droits de l’enfant. Selon le secrétaire général du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Jérôme Yaméogo, le choix des leaders religieux n’est pas un hasard. Ils sont, en effet, considérés comme des références ou des personnes-ressources par leurs communautés.

« Aujourd’hui, beaucoup d’enfants du Burkina Faso ont une vie plus sûre, pleine, saine et mieux remplie qu’avant la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien être de l’enfant » a-t-il précisé. Cependant, de nombreux maux tels que l’exclusion sexuelle et économique des enfants persistent. C’est dans le but de combattre ces fléaux que le ministère de l’Action sociale a trouvé impérieux d’organiser une formation au profit des leaders religieux.

La présente formation sera principalement axée sur l’historique des droits de l’enfant, le contenu de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.

Mireille TIENDREBEOGO
Gladis OUEDRAOGO(Stagiaire)

Sidwaya