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Construction de l’usine de filature de Sourgou : « Au moins, nos enfants seront mieux que nous s’il y a une usine »

Publié le dimanche 31 mars 2024 à 20h45min

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Construction de l’usine de filature de Sourgou : « Au moins, nos enfants seront mieux que nous s’il y a une usine »

Les travaux de construction de l’usine de filature de Sourgou (complexe industriel Iro-TextBurkina), dans la province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest, ont été officiellement lancés par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, vendredi 29 mars 2024. Venus de différentes localités, les fils et filles de la région ne voulaient pas se faire conter l’événement.

Ils se disent déjà fiers avant même de voir la fin des travaux de l’usine de filature de Sourgou, dont la pose de la première pierre vient d’être faite. Sourire aux lèvres, les yeux braqués sur la route par laquelle le capitaine Ibrahim Traoré doit arriver, Alassane Kaboré ne cache pas sa joie. « J’ai 74 ans et je suis père de douze enfants. Je ne peux plus travailler dans cette usine, mais au moins mes enfants le pourront. Le souhait d’un père, c’est que ses enfants soient mieux que lui », affirme ce membre de la famille royale de Sabou.

Catherine Guisson, fille de la localité et mère de deux enfants

La construction de cette usine de filature de Sourgou est vue comme un espoir pour beaucoup de parents, à l’exemple de Catherine Guisson. « Moi je suis handicapée, mais mes enfants ne sont pas handicapés. Donc ils pourront, s’ils ont de la chance, travailler ici et je suis déjà contente », espère la mère de famille.

Mamoudou Kiemdé, fils de la localité et père de famille

« Cette usine de filature de Sourgou va occuper les jeunes de la région et même d’ailleurs. Et si les jeunes sont occupés, la localité va se développer », estime de son côté Mamoudou Kiemdé, fils de la localité.

Mouni Zongo (9ans), élève en classe de CE2

Pour la cause, les élèves et écoliers de la commune de Sourgou et des autres communes ont été mobilisés en grande nombre pour voir en vrai leur président. « Je veux voir le Président. Je le vois à la RTB, il fait un bon travail », lance Mouni Zongo, 9 ans, élève en classe de CE2.

Edwige Moné, élève en classe de CE2.

Se bousculant sur la chaussée devant les forces de défense et sécurité, ces élèves, comme Edwige Moné et Valérie Zongo, se battaient pour avoir la meilleure position qui leur permettrait de bien apercevoir le Président à son arrivée. « Nous sommes venus pour le Président », lance Edwige Moné, élève en classe de CE2.

Valérie Zongo, élève en classe de 5e.

« Je le vois à la RTB. Aujourd’hui, je veux le voir, c’est notre chef », dit Valérie Zongo, élève en classe de 5e.

Yvette Zongo
LeFaso.net

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