Bureau international des droits des enfants : Des outils de formation et du matériel pour les élèves de l’ENAM
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L’épanouissement des enfants en société passe inéluctablement par le respect de leurs droits. Et si le respect de ces droits nécessite l’implication de chaque individu, les acteurs de la justice occupent une place de choix dans ce combat pour la garantie de leur respect et de leur application. Un constat fait par le Bureau international des droits des enfants (IBCR) qui entend contribuer à la formation des élèves de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) en leur offrant du matériel pour ce faire. Une remise symbolique a, dans un premier temps, été faite au ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, avant que l’entièreté du matériel ne soit acheminé vers l’ENAM.
L’activité que tient l’IBCR s’inscrit dans le cadre de son projet intitulé « Prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l’égard des enfants au Burkina Faso ». Il court de 2021 à 2026 et a pour objectif d’accompagner les efforts de l’Etat pour la protection des droits de l’enfant. Au cœur de la démarche du projet, est placé le renforcement des compétences des cibles, se basant sur l’intégration des procédures et des protocoles harmonisés dans les pratiques professionnelles, la formation, la certification et l’accompagnement des formateurs et formatrices.
« Ce don que nous offrons aujourd’hui s’élève à un montant de 10 050 000 FCFA. Il est composé d’outils de formation ainsi que de matériels. De façon détaillée, on a 25 guides de formation, 240 de références, 490 de poches, 240 cahiers d’apprenants, 15 manuels des outils d’évaluation, 3 ordinateurs portables, 2 vidéos projecteurs, 1 photocopieuse multifonction, 1 pointeur Logitech, 100 clés USB 8GB, 3 tableaux de projection, 10 rallonges, 50 cartons de rame de papier et 1 kit de sonorisation », a laissé entendre Ndeye Astou Fall, chef de bureau projet de IBCR, par ailleurs représentante pays Burkina Faso, chargée du pilotage du présent projet.
Pour Jean Jacques Ouédraogo, coordonnateur de la section magistrature à l’ENAM, ce don arrive à point nommé car il répond à un besoin réel. « Ce don procède d’un processus qui a commencé depuis la fin du premier projet pour lequel nous étions impliqués et à la revue duquel nous avons participé. L’expression des besoins s’est faite depuis ce moment-là et nous avons échangé avec l’IBCR sur le type de matériel qu’il nous faut, cela en renouvelant la trousse pour l’adapter à la thématique des violences sexistes et sexuelles. Nous avons formé des formateurs et nous le faisons toujours, pour pouvoir disséminer dans toutes les filières d’enseignement du domaine justice à l’ENAM, les questions de violences sexistes et sexuelles, telles que revues par le nouveau trousseau », a expliqué Jean Jacques Ouédraogo.
Le secrétaire général du ministère, Harouna Kadio, a lui aussi de son côté, salué le geste de l’IBCR et souhaité de la coordination qui le reçoit, un usage fructueux des outils de formation et du matériel, pour une lutte plus efficace contre les violences faites aux enfants.
Erwan Compaoré
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