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Burkina : Le SOCL appelle à la libération de Me Guy Hervé Kam et au strict respect du droit des citoyens

Publié le samedi 3 février 2024 à 11h39min

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Burkina : Le SOCL appelle à la libération de Me Guy Hervé Kam et au strict respect du droit des citoyens

Dans la déclaration en date du 2 février 2024, Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) appelle respectivement à la libération de Me Guy Hervé Kam et au strict respect du droit des citoyens suivant la légalité consignée dans la constitution du Burkina Faso. Le SOCL dénonce ainsi l’enlèvement de Me Guy Hervé Kam, avocat et responsable du mouvement SENS (structure politique) « dans des circonstances déplorables comme décrites par le Barreau burkinabè ». Il dénonce également « l’encerclement dans des circonstances non clarifiées du domicile de Moussa Diallo, secrétaire général de la CGTB, par des hommes qui envisageraient de l’enlever ». Le mouvement déplore par conséquent, cette situation qui tend à devenir une fâcheuse et regrettable coutume sous la Transition en cours.

Réaction du Socle citoyen pour la libération (SOCL) sur l’actualité sur l’enlèvement de Me KAM et sur la décision de sortie de la CEDEAO.

Le SOCL, au nom des valeurs humanistes, des fondements républicains et de l’unité nationale, dénonce l’enlèvement de Maitre Guy Hervé KAM, avocat et responsable du mouvement SENS (structure politique) dans des circonstances déplorables comme décrites par le barreau burkinabè. Le SOCL dénonce également "l’encerclement" dans des circonstances non clarifiées du domicile du Secrétaire général de la CGTB Moussa Diallo par des hommes qui envisageraient de l’enlever à son domicile comme cela tend à devenir une fâcheuse et regrettable coutume sous la Transition en cours.

Le SOCL appelle respectivement à la libération de Me Guy Hervé KAM et au strict respect du droit des citoyens suivant la légalité consignée dans la constitution du Burkina Faso.

La résurgence ces derniers mois de méthodes que nous croyions dépassées et les agissements totalitaires sont inacceptables dans notre pays après des décennies de luttes contre l’arbitraire. Nous estimons que la Transition doit se garder de démolir les valeurs et acquis précieux du peuple combatif, construits longuement difficilement et en toute labeur.

Dans la même actualité brûlante, nous apprenons l’annonce de la décision abrupte de sortie de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) par les autorités de la transition. Par respect pour le peuple burkinabè et pour les peuples frères des autres Etats membres, une telle décision majeure qui engage le destin de notre pays et du peuple doit être soumise au minimum aux instances à tout au moins représentatives, sinon mieux à un référendum populaire.

Malgré des imperfections que peuvent avoir cette structure régionale qu’est la CEDEAO, il serait hasardeux, impertinent et inutile de détruire ce gigantesque ensemble économique, sociale, culturelle, fort bénéfique construit par les peuples eux-mêmes, qui s’y reconnaissent et dont leurs dirigeants emboitent le pas. En rappel, les idéaux du panafricanisme et ses pères fondateurs ont toujours prônés la tendance à la construction des Etats unis d’Afrique.

Temps du peuple, temps de la libération !

Ouagadougou le, 2 février 2024

Le Socle citoyen pour la libération

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