Cette distinction est remise aux chefs d’Etat impliqués dans le football et la promotion du sport (...). Blaise Compaoré a été choisi car il a toujours été footballeur et pratique ce sport jusqu’à présent. Il a beaucoup fait pour le football du Burkina Faso » a avancé le président de l’UAF pour expliquer le choix lors d’une conférence à laquelle a pris part le 2e conseiller de notre Ambassade à Alger.

C’est tout dire. La passion du président Compaoré pour le sport-roi est plus qu’effective. Depuis qu’il est aux affaires, il a su insuffler une nouvelle dynamique pour que le ballon puisse parfaitement tourner en rond sur les différents terrains du Burkina. La création « du projet un village, une équipe de football » en est la preuve matérielle.

Le tout Burkina et même l’Afrique entière se souviennent qu’en 1998, le Burkina a abrité la CAN seniors. Mais tous savent surtout que n’eut été cette volonté politique affichée et cette détermination personnelle du chef de l’Etat, notre pays n’allait pas abriter cet événement majeur. Et que dire alors de l’effet positif de la CAN sur le football au Burkina.

Le succès de la CAN 98 était tel que la CAF n’a pas hésité à mettre son OK sur le dossier du Burkina quand il a manifesté son désir d’organiser la CAN juniors en 2003. Et selon certaines indiscrétions, il n’est pas exclu que notre pays abrite très prochainement une CAN cadets ou sa 2e CAN seniors. Evidemment tous ces grands rendez-vous nécessitent d’énormes efforts financiers que l’Etat, convaincu que la construction d’une nation de football passe par là, a bien voulu consentir.

Des efforts notoires ont également été consentis pour assurer une prise en charge des Etalons de plus en plus exigeants et qui avaient réussi « à abonner » le Burkina aux phases finales de la CAN depuis 1996. A ce niveau, tous les présidents de fédérations qui ont présidé la destinée du football national reconnaissent que n’eut été l’apport financier et personnel du chef de l’Etat, bien de programmes des Etalons seraient restés en souffrance.

Blaise Compaoré est l’un des rares chefs d’Etat à prendre fréquemment pied sur la pelouse pour jouer au football. On a vu le n°10, Blaise Compaoré disputer, en 1998 un match inaugural contre les pensionnaires de Planète Champion. Le président du Faso a eu pour adversaires d’un jour, les filles de Princesse FC, la talentueuse et redoutable équipe de la presse (PFC), l’équipe des anciennes gloires nationales, (FASCO)... Toutes ces actions font de Blaise Compaoré, un lauréat naturel de la distinction du type Charte d’or du football africain.

Ce n’est pas étonnant que le président du Faso soit le 2e à recevoir ce prix, le premier lauréat étant le président Algérien Bouteflika. Le président de l’UAF a indiqué que le président du Faso recevra la Charte d’or le 8 mars prochain des mains conjointes de Miss Algérie et Miss Burkina. Et le président Mazar de conclure : « une grande cérémonie sera organisée à Ouagadougou, en présence de personnalités sportives et politiques, pour la remise de la Charte d’or ».

Jérémie Nion
Sidwaya