Après deux jours d’intenses travaux, les rideaux sont tombés sur la 5e édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’ouest (SAMAO). Ce sont au total deux panels, cinq sessions ordinaires et trois sessions techniques qui ont été développés à cette édition. Les débats contradictoires, les échanges d’expériences et les diverses propositions ont permis de faire des recommandations et de prendre des résolutions.

Il s’agit de l’organisation des acteurs et du renforcement de leurs capacités dans la fourniture des biens et services dans le secteur minier ; de la mutualisation des forces et des efforts des pays africains pour un secteur minier rayonnant ; de la création de champions africains de l’exploitation minière. D’autres recommandations, non des moindres, concernent la création d’un fonds de garantie d’appui à la sous-traitance minière ; l’appui des initiatives locales de sécurisation des sites miniers ; la maîtrise du circuit d’approvisionnement et de commercialisation dans l’exploitation artisanale.

Les participants à cette 5e édition de la SAMAO a aussi insisté sur l’application des textes liés à l’exploitation artisanale ; l’élaboration de normes nationales sur les produits issus de la transformation des substances de carrières ; la promotion d’une synergie d’actions entre les ministères concernés par la valorisation des substances de carrières.

Le ministre en charge des mines s’est engagé à mettre en œuvre les recommendations

Du discours de clôture du président de la transition, prononcé par le ministre en charge des Mines, Simon Pierre Boussim, on retient que l’organisation de cette édition est un signe de résilience que le Burkina Faso a voulu démontrer aux yeux du monde, particulièrement aux investisseurs nationaux et internationaux, de l’attractivité du secteur malgré les défis sécuritaires actuels.

« En effet, le secteur minier fait preuve de résilience, en témoigne la continuité des opérations minières et la reprise des activités de certaines mines qui avaient été arrêtées du fait de la crise sécuritaire. C’est donc rassurer le monde encore une fois, que le Burkina est une terre d’opportunités, favorable aux investissements », a-t-il rassuré, avant d’ajouter qu’il n’a aucun doute sur l’atteinte des objectifs escomptés de cette édition, au regard de l’engouement et de la franchise des débats. Le ministre Boussim s’est engagé à prendre toutes les dispositions pour que ces recommandations et résolutions soient mises en œuvre.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net