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Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

Publié le dimanche 3 septembre 2023 à 22h07min

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Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

« Les nouveaux leaders gabonais doivent tirer leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo ». C’est l’analyse du sociologue Sié De Bindouté Da, qui a accordé une interview à Lefaso.net depuis les États-unis d’Amérique, ce mercredi 30 août 2023 en ligne. Il s’est prononcé sur le coup d’État survenu au Gabon contre le président Ali Bongo. Pour Sié De Bindouté Da, dans l’inconscient des Africains actuellement, c’est qu’il y ait des militaires capables de faire des coups d’État pour libérer l’Afrique.

Lefaso.net : Comment expliquez-vous le coup d’État survenu au Gabon contre le président Ali Bongo, pendant les résultats de la présidentielle ?

Sié De Bindouté Da : Je pense que le coup d’État survenu au Gabon est arrivé pour éviter une crise sociopolitique. Parce qu’on a constaté déjà des tensions au début des proclamations des résultats et même durant l’organisation des élections de façon générale. Et bien avant ces élections, il y a un audio qui avait fuité, faisant cas de certaines personnes qui auraient des liens avec la France. Donc tout cela présageait beaucoup de problèmes. L’intervention de l’armée vient donc pour calmer les choses et éviter une crise. Il reste maintenant à voir l’orientation que l’armée va donner par la suite.

Pensez-vous que le Gabon soit dans la même dynamique du trio Burkina, Mali, Niger ?

C’est pourquoi je dis qu’il faut attendre de voir ce que sera la suite. Mais il faut dire que ce qui est sûr, c’est que le peuple gabonais veut le changement. Le peuple gabonais veut la rupture. Car il est fatigué de cette gestion du Gabon par une famille et un clan depuis cinquante ans. Et ce peuple en a aussi marre de ne pas pouvoir profiter pendant longtemps de la richesse de son pays malgré sa taille en termes de superficie et de démographie.

Quelle que soit l’orientation que vont donner les militaires à ce coup, il revient donc au peuple de s’affirmer. Car s’ils arrivent aux affaires sans une vision de souveraineté, de panafricanisme et de rupture avec les liens coloniaux pour redonner ce qui revient de droit au peuple, je pense que les Gabonais mettront la pression tôt ou tard. Et dans le même ordre d’idée, il n’est pas exclu qu’on en vienne un jour, à un coup d’État de souverainisme.

Parce que bien avant cette prise de pouvoir, on se rappelle de ce putsch qui a renversé Léon Mba. La France était intervenue pour réinstaller le président déchu en 1967. Car même sous le président Omar Bongo il y avait toujours des menaces. C’est aussi le cas sous le président Ali Bongo où des militaires qui ont tenté de le renverser ont été contraints. Et c’était finalement devenu rigolo. Cela signifie donc que le peuple gabonais mène la lutte depuis longtemps.

On sait aujourd’hui que ce ne sont pas les élections qui résolvent les problèmes en Afrique. Est-ce que l’opposant d’Ali Bongo était celui-là qui vient pour changer les choses au Gabon ? On ne le sait pas ! Ou est-ce qu’il vient pour reproduire les mêmes choses telles qu’on le voit en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Togo ? On ne saurait y répondre pour l’instant. Cependant, c’est le même peuple qui va s’affirmer dans les jours à venir.

Si cette situation n’arrange en tout cas pas le peuple, il va continuer à bouder jusqu’à ce qu’il y ait un président patriote qui viendra répondre aux aspirations du peuple gabonais. Parce que les Gabonais ne sont pas nombreux. Ils sont à peine trois millions d’habitants. Et avec toute cette richesse dont dispose le pays pour une telle population, les Gabonais devraient pouvoir vivre à l’aise. Ils devraient donc profiter des richesses de leur pays sans être contraints d’immigrer pour espérer trouver de meilleures conditions de vie.

Pour le moment, je pense que c’est le peuple qui aura toujours le dernier mot. Et ce qui se passe en Afrique devrait sonner comme un avertissement. Celui qui viendra répéter les mêmes erreurs, c’est à ses risques et périls. Parce que le peuple va toujours s’affirmer. Et dans toutes les armées africaines, vu ce qui se passe aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’il peut y avoir des patriotes en leur sein qui vont oser pour la souveraineté de l’armée.

Au regard de son passé, pensez-vous que l’objectif du général Brice Oligui Nguema, nouvel “homme fort’’ du Gabon, soit la souveraineté du pays ?

Ce n’est pas le passé qui compte à priori. C’est plutôt la prise de conscience. Parce qu’on peut avoir été dans un système et obtenu tout ce que l’on voulait matériellement. Mais dès lors que l’on réalise que quelque chose ne va pas et que l’on a pris conscience, on peut travailler à ce changement. En Afrique centrale par exemple, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Équatoriale, a renversé son propre oncle Francisco Macias Nguema en 1979. Et depuis cet instant jusqu’aujourd’hui, la bonne gestion du pétrole en Guinée Équatoriale profite au pays. C’est parce que la presse occidentale ne nous montre pas le vrai visage de la Guinée Équatoriale. C’est un État riche et bien bâti et beaucoup de migrants africains y vont pour cette raison.

Donc, je pense que si le général Brice Oligui Nguema qui vit au Gabon a compris, connaissant les réalités du pays, il saura que c’est le moment propice pour amorcer le changement. Cela fait plus de cinquante ans que la famille Bongo gère le pays. Et ils ont bien assisté aux différents problèmes que cela a engendrés, provoquant la colère des Gabonais. C’est donc à lui de prendre conscience et de changer la donne. Et pour faire comparaison, le cas du Gabon est plus ou moins similaire à celui du Niger. Le général Tchiani était dans les sillages de la présidence mais a finalement aujourd’hui pris conscience des choses.

Donc, si le général Nguema est Gabonais, je dis bien Gabonais ! C’est-à-dire qu’il est patriote et aime son pays. Il doit pouvoir apporter le changement tant souhaité par le peuple malgré son appartenance au cercle de l’ancien régime. Cela ne coûte pas cher et n’est ni quelque chose de miraculeux. C’est de juste comprendre qu’il faut changer le système pour que le pays puisse se stabiliser et connaître une certaine sérénité. Et cela n’est pas difficile à faire car les Gabonais ne sont pas nombreux. J’estime alors qu’il peut prendre conscience.

Étant à l’ère des réseaux sociaux où les informations sont rapidement partagées, même s’il ne veut pas changer, les réalités l’amèneront à le faire. Sinon ce changement viendra par l’intervention d’autres groupes militaires. Parce que nous sommes dans un contexte du temps des armées de façon générale en Afrique. C’est l’armée africaine qui est actuellement en train de s’affirmer, qu’on le veuille ou pas.
Visiblement quand on regarde à travers les élections, on peut affirmer sans se tromper que l’élite civile a échoué. Et le problème d’une part est venu de l’élite en Afrique.

Car une fois au pouvoir, ce sont eux qui formulent les faux contrats, qui détournent, qui donnent de mauvais conseils, etc. tout en mettant en marge les paysans. Quand vous observez tout ce qui se passe comme problèmes dans les élections, ce ne sont pas les paysans qui en sont responsables. Parce qu’ils ne sont pas ceux qui les organisent. C’est l’élite bureaucratique civile, qui souvent, n’est pas du tout patriote et créent tous ces problèmes.

Je crois que le général Brice Nguema doit avoir pris conscience de ce qui se passe au Gabon. À voir même la liesse populaire, c’est comme si le peuple venait de se libérer. Au regard de ce fait, j’estime qu’il doit aller dans le sens du peuple. Ce qui est sûr, les Gabonais atteindront tôt ou tard, un niveau de révolution maximal. Parce qu’ils en ont marre ! Même si le général Nguema ou celui qui va être aux affaires refuse de le faire. Malgré les richesses du pays, comme le bois et le pétrole, les Gabonais souffrent. Et c’est ce qui amène le peuple à se révolter. Au regard donc de ce qui s’est déjà passé, je pense que c’est suffisant pour le général de prendre conscience qu’il est temps de défendre les intérêts du peuple gabonais.

Quelles leçons peut-on tirer de ces différents coups d’État survenus récemment en Afrique pour assurer une stabilité en Afrique ?

Je pense qu’il n’y a pas de leçons à tirer. Tous les Africains connaissent leurs problèmes et sont face aux réalités. Cependant, il y a une question de personnalité qui se pose. Nous avons un problème de leadership. Parce qu’on manque le plus souvent de bons leaders. On a des gens qui appartiennent à des confréries et qui viennent au pouvoir juste pour défendre leurs intérêts.

Sinon, si les gens voulaient vraiment tirer leçons, Ali Bongo, lui-même ne devait pas se représenter à la présidentielle. Parce qu’il est malade et marche avec un bâton ! Comment peut-on diriger un État quand on est malade ? Et le pire, si on devait tirer leçons ; quand on a vu le président Ali Bongo aux funérailles de la reine Élisabeth, c’est tout le peuple noir qui a été humilié. Qu’un président n’arrive pas à marcher normalement ni peut-être se soulager par lui-même, puisse aller à une telle cérémonie mondiale où il s’est livré en spectacle alors qu’il représentait tout un peuple. Cela n’est pas raisonnable. Pendant ce temps, l’Inde qui a été colonisé par l’Angleterre, se fichait pas mal de la mort de la reine Élisabeth.

En faisant cela, l’objectif d’Ali Bongo était de s’ouvrir à une autre communauté, le Commonwealth, afin de bénéficier de son soutien. Vous avez vu qu’après sa chute, il a livré un message en anglais. C’était donc pour arriver à des tripatouillages de ce genre. Ce qui n’est pas joli pour l’Afrique.
Il n’y a donc pour moi pas de leçons à tirer. Mais une question de leadership. Une personne cultivée qui connaît l’histoire de son peuple et sait d’où elle vient, n’a pas besoin de leçons et va agir dans le bon sens.

Toutefois, je dirai qu’il y a quand même leçons à tirer. Parce que les Africains voient clairement qu’on ne nous respecte pas. Il faut donc travailler à faire respecter notre personne. Si l’on ne se respecte pas qui va nous respecter. Et si on se laisse manipuler qui va nous respecter. Donc comme leçon à tirer, je pense que les jeunes africains qui veulent aujourd’hui être dans le leadership et les présidents africains doivent savoir que les Occidentaux ne sont pas des gens qui défendent les amitiés, les relations humaines. Ils ne défendent que leurs intérêts économiques pour assurer leur survie. Donc quel que ce soit ce que tu vas faire pour eux, ils ne seront jamais reconnaissants.

La France ne s’est pas encore prononcée sur le coup d’État contre Ali Bongo, qu’est-ce qui pourrait expliquer cela ?

Cela semble laisser croire que la France est impliquée. Parce qu’on constate que dans les médias français même si elle (la France) condamne de manière formelle, elle ne s’agite pas trop comme c’est le cas des autres coups d’État. On peut aussi penser que la France joue la carte de la prudence pour éviter que la situation se retourne contre elle. Parce qu’elle a déjà le cas nigérien et bien d’autres à gérer. Cette posture de la France peut également s’expliquer par le fait qu’elle croit pouvoir collaborer avec les auteurs du coup d’État au Gabon.

Cependant, nous ne devons pas toujours nous préoccuper de la position de la France. La France est loin de l’Afrique et les pays africains ne sont ni ses préfectures ni ses provinces. C’est à nous Africains de prendre nos responsabilités. C’est pourquoi je parlais de leadership et disais qu’il n’y a pas de leçons à tirer. Quand tu représentes un pays, tu dois savoir défendre les intérêts de ce pays. Pour moi, l’opinion de la France compte peu.

C’est nous-mêmes qui travaillons souvent à lui donner de l’importance. Mais si nous oublions que nous avons une personnalité à défendre, que nous sommes un peuple à part entière, et qu’il va falloir qu’on s’assume, on ne pourra jamais avancer. On n’a jamais vu un pays qui a été développé par un autre pays et livré sur un plateau d’or. C’est un travail endogène et collectif.

Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la Famille Bongo. Parce qu’on a vu ce qui s’est passé avec le père Bongo. Pendant qu’Omar Bongo avait tout donné à la France, elle l’a accusé de biens mal acquis. Alors qu’il avait même détruit des États africains pour aider la France. C’est tout cela qui a provoqué sa maladie et précipité sa mort.

J’estime donc que c’est la prise de conscience des nouveaux leaders gabonais qui est le plus important, à laquelle s’associent la prise en compte des intérêts supérieurs du peuple et son engagement à faire changer les choses. Il faut de ce fait que les Gabonais restent debout et qu’ils n’accordent pas une confiance aveugle aux nouvelles autorités. C’est dire ici, qu’ils doivent veiller à ce que leurs autorités travaillent dans le sens de l’intérêt du peuple.

Vous l’avez dit : « C’est l’armée africaine qui est en train de s’affirmer… ». Est-ce à dire qu’on risque d’avoir d’autres coups d’État en Afrique ?

Oui ce n’est pas qu’on risque, qu’on le veuille ou pas cela va arriver. Dans l’inconscient des Africains actuellement, c’est qu’il y ait des militaires capables de faire des coups d’État pour libérer l’Afrique. Parce que les gens ne croient plus en la démocratie, aux élections, à cette élite civile qui a passé son temps à penser par procuration et à vendre l’Afrique.

Au moment où nous parlons et quand on regarde les tendances de façon générale, les Africains sont en train d’attendre les militaires “messie’’, des militaires patriotes, panafricanistes qui vont surgir de nulle part. Les peuples africains attendent que ces militaires travaillent à stabiliser les États, et leur procurer une souveraineté avant d’organiser les élections, pour que les populations se sentent dignes.

Vous voyez aujourd’hui ce qui se passe au Gabon, cela n’était pas prévu. Mais vu la manière dont les résultats allaient faire l’objet de beaucoup de discussions et semer une crise, les militaires sont intervenus. Regardez au Sénégal tout le désordre qu’on a connu. Mais ce sont des civils qui sont aux affaires depuis des années et où se trouve la dignité africaine ? Et les gens ont appelé l’armée à renverser Macky Sall parce que tout le monde voit que les actes qu’il pose ne sont pas bien. Cependant, on dit que c’est la démocratie. Alors que les Occidentaux chez qui nous avons copié cette démocratie n’agissent pas ainsi.

Vous voyez aujourd’hui au Nigéria, ce qui se passe à la CEDEAO. Si la vie du président Bola Tinubu venait à être menacée, est-ce que cela va faire pitié à un Africain ? Pas du tout ! Comment un président qui a atteint l’âge de la sagesse, peut avoir pour préoccupation de faire la guerre à son propre voisin qui ne lui a rien fait, encore moins agressé ? Cela, sous prétexte qu’on veut imposer la démocratie. Et si l’on voit le Bénin et la Côte d’Ivoire soutenir cette vision, c’est parce qu’ils sont dans le sillage de ces questions de France-Afrique. Sinon il n’y a pas de raisons.

Le Bénin même détruit sa propre économie pour soutenir la guerre. Car pendant qu’ils ont fermé leur frontière avec le Niger, principal utilisateur du port de Cotonou, les marchandises pourrissent et occasionnent des pertes. Mais cela ne dit rien aux Africains. Je pense que ce sont des représentants coloniaux.

Un président américain, français, allemand ou russe ne va jamais travailler pour que même un franc de l’intérêt général de son pays soit perdu. Mais en Afrique, des Africains sont prêts à tuer leurs frères, à détruire les intérêts de leurs propres pays pour juste s’afficher avec la France. S’il y a une guerre aujourd’hui au Niger, qui est-ce qu’on va tuer ?

Ce sont les Africains. Ces autorités ne réfléchissent pas dans le bon sens parce qu’ils ne savent tout simplement pas ce que c’est que le leadership.
De ce point de vue, ce n’est pas un risque, il y aura bel et bien des coups d’État qui vont venir. Parce que les Africains ne vont plus accepter de se faire manipuler par leurs propres frères. Ils ne vont plus également s’asseoir et regarder les choses se faire. Parce que la nouvelle génération de militaires qui voient ce qui se passe dans le monde ne va pas accepter que leurs pays soient ainsi.

On ne sait pas quand, mais ce qui est sûr, il y aura encore des coups d’État en Afrique. Parce que la culture politique française est actuellement aux abois et c’est ce qui crée tous ces problèmes sociaux que nous connaissons dans nos pays.

Face au coup d’État au Gabon, pensez-vous que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) va tenir le même langage que la CEDEAO ?

Je pense que la CEMAC ne peut pas tenir le même langage que la CEDEAO. Parce qu’on a aussi en Afrique centrale, des présidents qui ont duré au pouvoir et qui sont boudés. On a également trop de problèmes dans cette partie du continent. On a par exemple des guerres, des présidents qui ont une mauvaise gestion du pouvoir et des intérêts de leurs pays. J’estime donc la CEMAC ne va pas avoir la même réaction que celle de la CEDEAO. Les gens peuvent condamner du point de vue formel ou officiel. Mais personne ne va aller s’ingérer.

Ce que je déplore, c’est ce que les Occidentaux nous ont enseigné dans la démocratie. C’est de la bêtise qu’ils nous ont inculquée en lieu et place de la raison ! Et c’est cette bêtise que répètent aussi bien les politiques que les intellectuels africains. Parce que les gens auraient dû réagir quand Ali Bongo ambitionnait de participer à la présidentielle pendant qu’il était malade.

Mais personne n’a sorti un mot pour lui dire que cela n’était pas raisonnable. Ce n’est pas maintenant qu’il s’est présenté aux élections qu’il faut créer des problèmes.
Je pense donc que la CEMAC va jouer la carte de la médiation pour éviter que les gens ne rentrent en conflit interne.

Votre mot de la fin ?

Mon dernier mot pour terminer, c’est d’inviter les chefs d’État africains à connaître l’histoire de l’Afrique. Ceux-là qui travaillent aujourd’hui à déstabiliser l’Afrique et à la mettre dans des problèmes vont périr seuls. Je dis bien ils vont périr seuls ! Parce que l’histoire a montré que les Occidentaux ne respectent pas les chefs d’État africains. Dès que tu perds le pouvoir, ils vont juste parler deux jours et c’est fini. Aucune autorité française n’est allée aux funérailles du président sénégalais Léopold Sédar Senghor quand il est mort en 2001.

Omar Bongo, lui-même est mort en Espagne et a été accusé de biens mal acquis. Le président de la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko également, était allé se soigner à l’extérieur et a été enterré au Maroc au lieu du Zaïre quand il est mort. Blaise Compaoré même n’a pas eu le privilège d’aller se soigner en France. Et les exemples sont légion. Donc chacun doit prendre conscience et être du côté de son peuple.

La jeunesse aussi doit comprendre que ce n’est pas le moment de chercher l’argent facile. Les gens n’ont qu’à être dans le leadership vrai et construire leur personnalité. Et je termine en disant que nous devons savoir que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre à l’Afrique. Et personne ne peut arrêter cela. Ça sera une ère de violences, de contradictions et de changements, parce qu’une nouvelle Afrique est en gestation.

Propos recueillis par Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er septembre 2023 à 19:58, par Yako En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Mr le sociologue,le souverainisme et panafricanisme n’existent pas la culture populaire gabonaise.Si par extraordinaire un tel courant de pensée devrait s’affirmer ce serait plutôt l’ivoirité à la gabonaise ,un nouveau concept de "gabonité" avec le risque d’un scénario à l’ivoirienne dans les années 2000.Regardez, lors des élections de 2016 le candidat de l’opposition Mr Jean Ping traitait les étrangers de "cafards à exterminer" ce faisant, Mr Ping exprimait bien une certaine opinion répandue au Gabon.Comme on disait il ya quelques années "attendez voir, à la mort de votre protecteur Omar.Bongo on va vous foutre dehors" En gros n’attendez pas de cette révolution de palais une quelconque orientation politique et économique nouvelle les bidasses ont simplement profiter de l’état de santé du prince pour anticiper une succession avant l’heure.Avant eux Kabila père avait profité de la faiblesse de Mobutu suffisamment rongé par son cancer pour le chassé c’était en 1997 Peut-être que le médecin d’Ali Bongo n’a probablement pas respecté son devoir de réserve ! Wait en sée. Yako

  • Le 1er septembre 2023 à 21:09, par Ed En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Un sociologue devrait garder sa neutralité et ne pas prendre partie en accusant sans preuves effectives.

  • Le 2 septembre 2023 à 05:49, par SID PAWALEMDE En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    M. Da qui soutient les coups d’État. Qu’est ce qu’un coup d’État ? Ce n’est ni moins ni plus qu’un braquage. Est ce que nous devons faire l’apologie des braquages ? A l’échelle d’un pays, ça s’appelle coup d’État. A l’échelle individuelle ça s’appelle braquage. Un point, un trait. Moi, je m’attendais à ce que M. Da me fasse un portrait robot d’un militaire et celui d’un civil qui montre nettement la différence de patriotisme, par exemple, plus Burkinabè, un homme sans besoins, etc ... En ce moment nous allons convertir intégralement toute la population Burkinabè voir africaine en militaires. C’est bien faisable. Tous les commerçants en treillis, tous les enseignants en treillis, etc .... Tout le monde en treillis. C’est ce même Da que certains idiots applaudissent ? Ce Da qui pense que choisir librement ce dont a besoin n’est pas la bonne méthode mais c’est quand un militaire vous oriente qui est bien mais jamais un civil. l’Afrique doit aller à l’école de M. OBAMA. l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, l’Afrique n’a pas besoin de militaires forts, l’Afrique n’a pas besoins des individualités fortes mais l’Afrique a besoin d’INSTITUTIONS FORTES. M. Da appelle les militaires à prendre leur responsabilité au Sénégal au lieu d’appeler les INSTITUTIONS FORTES à prendre leur responsabilité comme des INSTITUTIONS FORTES auraient dû prendre leur responsabilité au Gabon (Ali Bongo est malade, donc invalide, Ali Bongo a perdu les élections dans les urnes). Malheureusement, le Burkina et l’Afrique sont pleins de Sié De Bindouté Da. Ils font fois aux individualités, aux treillis, aux militaires plutôt que de poser la fondation d’INSTITUTIONS FORTES. La succession du Rima de Boussouma, du Yatenga ou du Tenkodogo ne pose aucun problème parce que tout simplement basée sur des INSTITUTIONS FORTES.

  • Le 2 septembre 2023 à 05:56, par Vérité En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Vos analyses sont opportunes et sentimentalistes. Quel est le but visé ? Le panafricanisme de kwame nkruma, Julius Nyerere et autres n a rien à voir avec votre salade sèche déversée sur le beau plateau de BF1, 7 infos.
    Vous devez plutôt promouvoir la révision sérieuse et profonde des textes , traduits dans nos langues vernaculaires afin que les populations comprennent et s’en approprient .C’est parce que le pays de l oncle Sam respecte la démocratie qu’il y fait bon de vivre...
    Pour finir, depuis les indépendances le CONTINENT AFRICAIN A ENREGISTRÉ PLUS DUNE CENTAINE DE COUPS D’ÉTAT. OÙ EN SOMMES NOUS AUJOURD’HUI. ATTENTION À NE PAS CRÉER DES MONSTRES...VOUS AVEZ VU AVEC BLAISE ...Cherchons à travailler pour que les pouvoirs reviennent aux civiles, les militaires au front...chacun dans son rôle en toute bonne foi...ce n’est pas en inversant qu’on peut espérer de meilleurs résultats

  • Le 2 septembre 2023 à 06:16, par SID PAWALEMDE En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Au Burkina, on aurait dû économiser la paranthese de l’insurrection si on avait des INSTITUTIONS FORTES comme au Yatenga, à Boussouma ou à Tenkodogo où la succession des rois ne pose aucun problème. Les INSTITUTIONS FORTES ne se trouvent pas que chez les Blancs ou chez les militaires comme pensent les petits Sié De Bindouté Da. Au Burkina, des cadres qui ont le Master ou le Doctorat ou plus, au lieu d’être un socle sur lequel il faille bâtir des institutions fortes, ont préféré accompagner la modification de l’article 27 tout simplement à cause de leur oesophage, leur panse. Il sont là, militaires comme civils : les membres du gouvernement Luc Adolphe Tiao, Gilbert Noël Ouedraogo, Nestorine SANGARE, que sais-je ? Quand je les regarde lors des cérémonies de mariage, d’enterrement ou de baptême, j’ai pitié d’eux.

  • Le 2 septembre 2023 à 06:49, par Passakziri En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Un vrai bla bla bla insensé de populiste zélé.

    Passakziri

  • Le 2 septembre 2023 à 08:47, par Papou En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Ohhh SVP. Ne mentez pas sur la France. Elle a condamné le coup d’Etat. Cherchons l’origine de nos problèmes ailleurs.

  • Le 2 septembre 2023 à 10:27, par shalom En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Quand vous lisez ce qui est écrit sur le général putschiste, vous risquez de vous désespérer du Gabon. En effet, il est présenté comme un officier prédateur des ressources de l’Etat gabonais qui a abondamment profité des largesses de Bongo père avant de servir Bongo fils. Il est dit plusieurs fois milliardaire, possédant des biens immobiliers au Gabon, en Europe et aux USA. J’ai vu passer un sujet à la télé où il dit en gros qu’il va faire rendre gorge les dignitaires du régime déchu. Quand un voleur se met à chasser d’autres voleurs, c’est comme si l’hôpital se moquait de la charité pour paraphraser un journal français. Le cas du Gabon est pathétique. Il illustre à suffisance la mauvaise gouvernance en Afrique. Si la prise de pouvoir avait été faite par des jeunes officiers ’vierges’, comme notre capitaine président, j’aurai eu de l’espoir pour ce beau pays que Dieu a cadeauté tant. Je ne partage pas l’analyse du sociologue car il existe heureusement quelques exemples de bonne gouvernance en Afrique comme le Botswana, le Cap Vert et les Seychelles.
    Que Dieu sauve l’Afrique !

  • Le 2 septembre 2023 à 11:18, par Lamda En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Merci pour ces analyses.
    A mon humble avis, pour assurer la continuité de la quête de la souveraineté, du respect des valeurs locales et de la bonne conduite des dirigeants après la transition, il faut dès maintenant instaurer une formation militaire et une éducation civique obligatoire à tous ceux qui aimeraient candidater pour les élections municipales, législatives et présidentielles au Burkina Faso.

  • Le 2 septembre 2023 à 13:19, par BASSI WARGA En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Internaute double N°3 et 5 Sip pawalmdé,
    Vous avez parler de choix libres des peuples ; mais ne faites pas semblant d’oublier ou d’ignorer que les peuples qui ont faim, qui ne peuvent pas se soigner ni aller à l’école ne sont pas libres. Ces peuples ont leurs choix liés à la bonne humeur et ou à la largesse de qui donne (les politiciens en Afrique qui eux mêmes sont financés par les néo-colons). On ne peut donc pas parler de libre choix dans ces conditions.
    Dire que le choix a été libre dans ces conditions ressemble fort au choix d’un pays d’applaudir l’Amérique aux nations unies quand ce pays sait que à son large mouille une diplomatie de deux cent mille (200.000) tonnes et sa suite (un porte avions et sa suite).
    Monsieur SID-PAWALMDE, qui des grandes démocraties a pu jeter sa base avec des civils élus ? Les USA après la guerre de cessation ou la France avec DE GAULE ? Vous voyez là combien d’années DEGAULE a fait sans être élu et combien il en a fait après avoir été élu ? Bien, il a eu le temps de donner aux français tout le nécessaire pour qu’ils puissent voter librement. Même Mussolini Benito a contribué à l’installation de la démocratie en Italie car c’est avec lui que le concept d’union a été accepté. il fallait que le pays soit uni.
    Monsieur SID PAWALMDE, vous voyez que dans la vie des pays il y a des choses que l’on ne peur pas commencé avec d’autres. Mais comme disait l’autre, dans votre position, c’est normal de vous exprimer de la sorte puisque vous êtes passé de l’autre côté (vous êtes naturalisé mercain (américain chez les analphabètes)) donc vous réfléchissez comme eux et les autres occidentaux. Mais sachez que votre réflexion est valable dans vos pays qui sont arrivés ou du moins qui ont été portés à un certain point d’aisance.
    Faire des élections dans nos pays reviens à donner le pouvoir à un politicien qui a reçu l’argent de l’occident et le partage. De la sorte, dès qu’il a le pouvoir il signe des contrats colossaux avec qui l’a financé. N’allez pas chercher ailleurs, c’est comme ça !

  • Le 2 septembre 2023 à 14:42, par SOME KPIMBE En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    C’est une analyse impeccable dans le fond et dans la forme. Mais, laissez-moi vous dire que les faits, il y aura toujours des traîtres, des marionnettes à la solde de l’Occident qui veut bien profiter aussi longtemps des richesses africaines. Que cela ne tienne, ces marionnettes comme vous l’avez si bien signifié, vont périr seuls à leur dépend. Je suis convaincu avec vous que l’Afrique est dans une nouvelle ère d’émancipation, de vision, d’éveil et de prise de conscience où nul ne peut/pourra interrompre sa marche vers l’avenir, vers son avenir.
    Pour répondre à certains commentaires qui estiment qu’un sociologue doit être neutre ou quoi ; je leur dis que le sociologue est avant tout un citoyen libre d’opinions de tout bord.

  • Le 2 septembre 2023 à 15:43, par Jeunedame seret En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    « L’intervention de l’armée vient donc pour calmer les choses et éviter une crise » D’accord avec DA SIÉ. Vraiment l’atmosphère était celle d’un conflit larvé entre 2 groupes : le pouvoir et l’opposition soutenue par la masse. Haute tension et turbulences historiques en perspective. Et l’intervention armée est beaucoup plus cette gestion géniale de crise qu’une prise de pouvoir. Je vois une méthode intelligente de désamorcer la situation par l’armée : le blocage et la résolution. Alors, souhaitons que cette armée puisse poser ses limites et se pencher sur les solutions pratiques équitables.

  • Le 2 septembre 2023 à 20:48, par D. Robert En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    le general Nguema est proprietare de plusieurs residence au usa,il est tres proche de la soeure d li Bongo

  • Le 4 septembre 2023 à 11:35, par Didier En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Ce nouveau chef du Gabon sera un président de transition qui devrait revoir l’orientation de l’ancienne démocratie du Gabon vers les aspirations réelles du peuple gabonais : permettre aux vrais patriotes qui ont une bonne vision de développement social, un projet de développement sérieux de diriger le pays en se faisant connaitre et élire. Donc donner une chance à la vraie démocratie de s’installer. Mais pas faire élire des gens par le plus grand nombre qui finalement n’ont aucune idée du développement.
    Mais s’il est venu pour "sauver" ce que le clan Bongo a emmagasiné, s’il est venu pour perpétuer les pratiques de l’ancienne démocratie avec de nouveaux acteurs, il sera juste un chef comme notre DAMIBA avec le même sort. Les Africains de 2023 sont différents de ceux de 1960 !!!!! Le citoyen est devenu plus exigeant, plus regardant, plus critique et porté plus vers l’action.

  • Le 4 septembre 2023 à 12:50, par Sacksida En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    En outre, l’Afrique a besoins de leaders et de Gouvernants Visionnaires, Vertueux qui Travaillent dans la Transparence Vertueuse et Populaire dans l’interet General des Citoyens ou Peuples Africains. A l’exemple de Thomas Sankara, John Jerry Rawlings, Julius Nyenere, Patrice Lumumba, Nkwame Nkrumah, John Magufuli et beaucoup d’autres Patriotes Africains. Quant a Da Sie le Sociologue et "Journaliste", il parfois trop Theorique en reference a l’antropologie et nous sommes au moins dans l’ere de la modernite et il faut s’adapter au regard des realites concretes et respectant la ligne revolutionnaire et progressiste continue. Salut

  • Le 4 septembre 2023 à 16:35, par HaOui En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Mr Dah est au dessus de vous tous. Il est intellectuel et intelligent. Un pays qui a un objectif à atteindre ne doit pas compter sur les soi-disant intellectuels qui ne sont que des théoriciens au service de l’impérialisme occidental. Ils parlent de démocratie et de droit de l’homme. attendez c’est quel droit de l’homme veulent-ils nous faire avaler ? vous pensez que les occidentaux qui prônent la démocratie et les droits humains sont les mieux que nous en matière de la considération de l’espèce humaine ? il ne s’agit pas d’aller étudier en Europe ou être journaliste pour dire qu’on prône les droit de l’homme ? Regarder tous les pays qui cherchent à s’affirmer sur le plan mondial, parlent-ils de démocratie ou de droit de l’homme ? Nous n’avons aucun objectif à atteindre, c’est pourquoi nous nous érigeons en défenseur de l’homme. La démocratie c’est une finalisation pour une société qui a réussi et non un démarrage pour un pays pauvre qui aspire à s’épanouir et cherche à se développer. Dah sié de bintouté est l’homme qui a tout compris. nos soi-disant intellectuels sont des tocards à mettre au pas.

  • Le 5 septembre 2023 à 08:56, par Passakziri En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Ah oui ,

    "Mr Dah est au dessus de vous tous. Il est intellectuel et intelligent"

    "nos soi-disant intellectuels sont des tocards à mettre au pas."

    Conclusion : Mr Dah est un tocard à mettre au pas.

    c’est pas moi qui le dis, c’esz ce qui ressort de votre commentaire.

    Passakziri

  • Le 6 septembre 2023 à 08:42, par Passakziri En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Bonjour Yelemingaan bla bla et Haoui,

    Vous vous êtes des intéllectuels oui ou non ?
    Da de Bindouté est un soi-disant intéllectuel oui ou non ? Sans équivoque, c’est le prototype de "soi-disant " intéllectuel qu’il existe actuzellement ; Qui se reclame sociologue et journaliste , alors que journaliste il ne l’est pas. Un intéllectuel dont les positions se ramasent dans la poussière de populismes et dont l’essentiel de l’expertise est sa résidance aux USA qui semble impressionner BF1. S’il est intelligent ou pas , je ne le sais pas.
    Donc votre de Bindouté que vous prétendez être un intellectuel serait selon votre propre théporie un tocard à mettre au pas.
    Quant à vous deux , si votre reponse à ma question est oui, alors vous seriez aussi des soi-disant inéllectuels , donc des tocards à mettre au pas.
    Si c’est non , c’est que je me verrai dans l’obligation de vous poser la question à savoir si vous êtes au moins intélligents , parce qu’on peut bien être intelligent sans être intellectuel pendant qu’on ne peut devenir intellectuel sans intélligence . Je vous recommande une lecture dictionnaire en main de la dernière tribune du philosophe SOME de Strassbourg. Un vrai régal....enfin, pour ceux qui ont un minimum d’intélligence pour comprendre le texte !

    Passakziri

  • Le 6 septembre 2023 à 14:21, par Eli wasap En réponse à : Coup d’État au Gabon : « Que les leaders gabonais tirent leçons de la mauvaise gestion de la famille Bongo », Sié De Bindouté Da

    Plus de 60 ans pour se rendre compte que le.gars vous a tout volé... les gabonnais sont long àla.détente deh ! Mieux vaut tard que jamais on.dit

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