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Affaire "guérisseuse de Komsilga" : Son transfert à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) motivé par des raisons de sécurité

Publié le samedi 5 août 2023 à 18h47min

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Affaire

Selon l’agence d’information du Burkina (AIB), la guérisseuse de Komsilga, Adja Amsétou dit avoir demandé à être détenue à la MACA en attendant son jugement, pour trois raisons. La première raison évoquée, est que la guérisseuse dit craindre pour sa vie. Car même si elle dit croire au professionnalisme des Gardes de sécurité pénitentiaires (GSP), Adja Amsetou Nikiema dit avoir peur d’être victime de représailles pour des faits dont elle n’est pas auteur.

Deuxièmement, elle dit redouter que des troubles entre FDS et GSP ne surviennent pendant sa détention à la MACO et que cela ne lui coûte la vie. Troisième raison de sa demande de détention à la MACA, Adja Amsétou estime que sa détention à la MACO présente des risques d’insécurité pour les autres détenus qui y sont incarcérés.

C’est au regard de toutes ces raisons que la guérisseuse de Komsilga a par la voix de ses avocats, adressé une demande au ministre de la défense, afin d’être incarcérée à la MACA en attendant que la justice ne l’entende. Requête à laquelle a répondu favorablement le ministre de la défense, en se basant sur les arguments avancés par la mise en cause et ses avocats.

Cette requête est tout à fait légitime lorsque l’on se réfère à l’article 1er du décret n°2009-613/PRES/PM/DEF du 12 août 2009 ; portant organisation, régime et règlementation des établissements pénitentiaires militaires combiné à l’article 43 de la loi n°010-2017/AN portant régime pénitentiaire au Burkina Faso.

L’article 1er du décret 2009-613 stipule que « l’établissement pénitentiaire militaire est destiné à accueillir l’ensemble des détenus militaires et à titre exceptionnel, des détenus non militaires sur autorisation expresse du Ministre de la Défense ». « Si l’établissement pénitentiaire du siège de la juridiction n’offre pas de locaux appropriés, une capacité d’accueil ou des garanties de sécurité suffisantes, les prévenus, les inculpés et les accusés sont incarcérés à l’établissement pénitentiaire convenable le plus proche », précise l’article 43 de la loi n°010-2017/AN.

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Source : Agence d’information du Burkina

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