En outre, cet atelier se veut être un terrain de dialogue franc où tous les acteurs vont formuler des recommandations. Les associations participantes sont : l’Association des consommateurs du Burkina (ACB), l’Association burkinabè des consommateurs de communications électroniques (ABCE), la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), l’’association Yam-Poukri, l’Organisation des consommateurs du Burkina (OCB), l’association Vigi-consommateurs, le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) et le Centre d’étude et de recherches sur les TIC et la cyber activités (CERTIC).

Il a été demandé aux participants d’échanger dans le respect et la courtoisie

Les représentants des opérateurs de communications électroniques ont été également présents. Cette rencontre a été placée sous le thème : « Quelles actions des acteurs face aux défis actuels du secteur des communications électroniques ? » . Le programme de l’atelier a été réparti à travers les 3 sessions qui sont : La première a été de faire le bilan des recommandations de l’année précédente. Puis, les actions face aux défis liés aux offres. Enfin, les derniers échanges ont porté sur les défis liés à l’installation des sites radio-électroniques et les actions des acteurs pour y faire face.

« Notre secteur évolue, cela offre des opportunités, mais suscite également des préoccupations auxquelles les différentes associations sont confrontées. Ensemble, nous allons nous assoir pour travailler à dégager des recommandations dont la mise en œuvre va permettre de prendre en compte les préoccupations des différentes associations », a indiqué le secrétaire exécutif de l’ARCEP, Wendlassida Patrice Compaoré.

« L’édition 2023 de notre atelier d’échanges revêt donc une importance particulière, car elle marque une étape majeure dans notre volonté de sauvegarder la collaboration entre vos associations et l’ARCEP » Wendlassida Patrice Compaoré

Pour concilier les acteurs

Des associations de consommateurs souhaitent inviter les populations à boycotter les opérateurs de téléphonies mobiles dans le mois d’août car elles trouvent que les tarifs fixés pour les forfaits internet sont exorbitants. Wendlassida Patrice Compaoré a confié que cette tribune représente donc un canal pour apaiser les tensions entre les acteurs. Des dires du président de la ligue des consommateurs, Dasmané Traoré, certaines recommandations qui ont été formulées l’année dernière ont été mises en application d’où sa satisfaction. Il a expliqué « qu’aujourd’hui, il est question de faire un toilettage de l’ensemble des recommandations qui avaient été faites, connaître celles qui n’ont pas pu être exécutées et voir ensemble comment on va pouvoir les mettre en œuvre », a-t-il dit.

Dasmané Traoré a remercié l’ARCEP pour cette rencontre annuelle

Il a souligné que le boycott « est toujours une action dynamique qui va dans le sens de la pression qui est organisée de façon à ce que les opérateurs pensent un tant soit peu qu’ils n’ont de raison d’être que s’il y’a des consommateurs. Dans ce sens, je crois qu’il n’y a pas lieu d’arrêter toute forme de dynamique. Les opérateurs devraient comprendre qu’entre eux et les associations des consommateurs, il n’y a pas de limite. Bien au contraire, nous devons nous attraper main dans la main. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Nous ne devons pas être des ennemis. Nous devons être plutôt des collaborateurs afin que dans notre rôle de veille et d’interpellation, nous puissions les approcher par moment lorsqu’il le faut et dire que nous aurons souhaité une amélioration à tel ou tel endroit. A leur niveau également, ils peuvent passer par nous pour donner un certain nombre d’informations qui seront utiles à l’ensemble des consommateurs », a-t-il conclu. L’atelier va s’étaler jusqu’au 2 août 2023.

La rencontre a duré 3 jours

SB
Lefaso.net