Ils sont 77 impétrants à constituer cette cohorte et sont répartis entre la douzième promotion des étudiants en Génie civil, la neuvième promotion en Génie électrique et informatique industrielle, la huitième promotion du Génie hydraulique rural et la septième promotion en Finance comptabilité/Marketing gestion commerciale.

Le chargé de missions du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdoulaye Ouattara, représentant le ministre, président de la cérémonie, a saisi l’instant pour féliciter les impétrants et surtout leur prodiguer des conseils (persévérance, rigueur, intégrité, sens de la responsabilité…) dans l’évolution de leur vie professionnelle.

« L’UCSJ Kaya, depuis sa création, en optant de mettre l’accent sur la formation intégrale de la personne, de sorte à offrir aux entreprises et aux services, des hommes et des femmes techniquement compétents et humainement responsables, apporte ainsi une pierre non-négligeable à l’éducation de la jeunesse burkinabè en termes de repères solides. En cela, chers récipiendaires, je vous considère comme des privilégiés. (…). L’Etat burkinabè a besoin d’hommes et de femmes consciencieux. Travaillez de sorte à mériter cette confiance auprès des institutions qui vont vous accueillir », a transmis M. Ouattara.

Le chargé de missions, Abdoulaye Ouattara, a prodigué de nombreux conseils aux étudiants.

Le chargé de missions a ensuite rassuré que le ministère de tutelle est prêt à accompagner toutes les institutions d’enseignement supérieur, d’autant que leur apport dans la formation est considérable. « Elles aident le ministère à gérer le flux massif qui vient de l’enseignement secondaire », reconnaît Abdoulaye Ouattara, informant à ce sujet que l’UCSJ Kaya accueille des étudiants affectés par l’Etat, « preuve que c’est une institution de très bonne qualité ».

Le co-parrain, Me André Kiswendé Ouédraogo de la SCPA Trust Way, porteur du message des parrains, a déclaré que cette cérémonie de sortie de promotions témoigne de l’importance que les responsables de l’université accordent à l’investissement humain. Il a par la suite exhorté les filleuls à incarner, dans le monde professionnel, les valeurs d’intégrité, de rigueur, d’esprit d’initiatives et surtout de persévérance. « N’ayez pas peur d’entreprendre », invite Me Ouédraogo.

« Il ne suffit pas d’avoir des diplômes, il faut encore être efficaces sur le terrain et c’est ce que je souhaite à ces étudiants. Ils ont été bien formés et aptes donc à relever les défis qu’ils auront à rencontrer dans le milieu professionnel », a exprimé le président du Conseil de direction de l’UCSJ, Théophile Naré, évêque du diocèse de Kaya.

Vue partielle des parents et invités à la cérémonie.

A la veille de la rentrée 2023-2024, le recteur de l’UCSJ, Pr François de Charles Ouédraogo, annonce, malgré les défis logistique (capacités d’accueil) et humain (les effectifs réduits du fait de l’insécurité) en face, le maintien de la dynamique de performances. « Pour la rentrée 2023-2024, nous sommes déjà prêts ; nous avons tenu des réunions et la rentrée commence le 4 octobre. Nous allons nous retrouver cette année également avec les mêmes filières, des filières techniques et professionnelles et voir également comment créer d’autres filières professionnelles », offre-t-il.

Le président du Conseil de direction (micro), avec à sa gauche, le recteur et à sa droite, le chargé de mission représentant le président de la cérémonie.

Le directeur général de l’Université, abbé Grégoire Banaba, revient, lui, sur les conditions de travail des promotions sortantes, mettant les performances à l’actif de tous les acteurs, en commençant par le personnel administratif et les enseignants. « Comme vous le savez, nous sommes dans la formation technique professionnelle ; il a fallu travailler à avoir des enseignants, aussi bien pour les sciences que pour les modules professionnels. Donc, notre axe même de différenciation, c’est de trouver des responsables d’entreprises qui viennent non seulement pour communiquer la théorie, mais qui savent aussi montrer aux étudiants comment ils doivent pratiquer ce qui est enseigné. C’est le travail qui a donc été fait, et les étudiants aussi ont collaboré, parce que ce sont eux qui vont en stage en entreprise et qui apprennent. Les entreprises ont été également nos meilleures collaboratrices pour les recevoir pour leur stage de fin de cycle. C’est l’une des rares universités qui arrivent encore à accompagner les étudiants pendant leurs stages ; c’est le plus grand travail qui fait que nous arrivons à faire régulièrement des sorties de promotions », détaille le directeur général de l’UCSJ, abbé Banaba.

Le major des majors, Mariam Nagabila, 3e année en Génie électrique et informatique industrielle, revisite, quant à elle, et à l’image de ses camarades impétrants, les défis qui ont été relevés durant ces années. Bien que se sentant apte à être employée, elle compte poursuivre ses études avant de se lancer dans l’entreprenariat. « Bonne chance à tous mes camarades qui ont obtenu le diplôme. Que Dieu le bénisse pour que ce soit fructueux pour nous », a prié Mariam Nagabila, avant d’encourager ses co-impétrants à mettre en valeur ce qu’ils ont reçu à l’école comme rudiments.

Major des majors, Mariam Nagabila.

Comme secret de cette performance qu’elle détient dans ces promotions, Mariam Nagabila partage : « C’est avant tout le travail, l’honnêteté, la perspicacité et sans oublier la rigueur et l’obéissance aux encadreurs, à tous les membres de l’administration et à toutes les personnes qui nous accompagnent. C’est cela le secret ».

Les impétrants ont, ensemble avec les autorités et responsables de l’université, posé ensemble pour la postérité.

Sise à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, l’Université privée catholique Saint-Joseph de Kaya (UCSJ) accueille des étudiants de plusieurs nationalités et sans considération de religion.

O.L
Lefaso.net