Elle sera ponctuée par des communications sur les filières d’études et de formation au Burkina Faso et à l’étranger, les types de bourses, les conditions d’accès aux bourses nationales et étrangères, la démarche d’inscription en ligne sur « Campus Faso », et les services sociaux offerts aux étudiants par le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER).

Les futurs étudiants sont attendus au siège du SIAO

Il y aura aussi l’accompagnement quotidien des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle dans les choix de filières à travers des séances d’aides à l’orientation et des échanges avec les universités publiques, des universités privées du Burkina, d’Afrique et d’ailleurs (au niveau des stands d’expositions).

Cette 8e édition a vu la participation de plus de 100 structures. L’année précédente (2022), il y a eu environ 10 000 participants. Pour cette édition, il est attendu plus de 11 000 participants.

Les autorités présentes en train de visiter les stands

Éviter d’imposer une filière à son enfant

La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le Pr Adjima Thiombiano. Il a confié qu’il faut « se féliciter de l’organisation de cette session du baccalauréat qui n’était pas gagnée. C’est l’occasion de remercier le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation pour le formidable travail. Une fois que l’élève obtient son bac, il y a une question qui arrive tout naturellement, quelle filière puis-je amorcer ? L’organisation de cette semaine vise à donner des informations justes aux bacheliers afin qu’ils puissent véritablement opérer un choix pour leurs formations. Il faut que le bachelier ait toutes les informations afin que son choix puisse refléter ses aspirations et les contraintes qu’il peut avoir en choisissant une filière », a-t-il affirmé.

Il a notifié que le gouvernement travaille à donner le choix aux bacheliers d’aller vers une autre formation que celle classique à l’université. « Nous sommes en train de créer les conditions pour que par exemple les bacheliers des filières techniques ne soient pas obligés d’aller faire des filières qui ne leur conviennent pas. Ils peuvent s’orienter vers des centres de formation professionnels », a-t-il renchéri.

La marraine de cette 8e édition est la Pr Yvonne Bonzi, enseignante - chercheure à l’université Joseph Ki-Zerbo et la co-marraine est Bintou Marie Ruth Diallo, sociologue et activiste des droits humains

Le ministre a conseillé aux parents d’éviter d’imposer un choix de filière à leurs enfants. Pour lui, ils doivent les accompagner de la meilleure manière possible, mais ne doivent pas projeter leurs propres rêves sur leurs progénitures. « Vous devez les orienter, mais vous ne devez pas dicter leurs choix. Laissez-les s’exprimer, tous les enfants sont capables et intelligents. Si un enfant a fait son choix, trouvez les ressources nécessaires en vous pour l’accompagner », a signifié Pr Adjima Thiombiano.

Il a conclu a soulignant que la réussite n’est pas forcément à l’extérieur. Il a déclaré que les universités du Burkina Faso sont performantes. Le ministre a demandé aux futurs étudiants de quitter ce complexe en témoignant qu’il est un « pur produit du Burkina Faso ».

« Il est question de donner une meilleure opportunité aux bacheliers » Pr Adjima Thiombiano

Des études universitaires dans un contexte d’insécurité

Cette 8e édition est placée sous le thème : « Orientation universitaire et financement des études supérieures en situation de défis sécuritaires au Burkina Faso : enjeux et perspectives ». Dans son allocution, Dr Lydia Rouamba, directrice générale de la DGCOB a insisté sur le fait que cette semaine vise à éviter des situations malheureuses aux futurs étudiants dans le choix de leurs filières. Elle a également justifié le choix du thème. « C’est la preuve que l’accès de la jeunesse burkinabè à l’éducation, malgré la crise sécuritaire qui secoue notre pays est une préoccupation centrale pour le ministère en charge de l’enseignement supérieur » a-t-elle dit.

« La digitalisation de certains services a facilité la tâche aux étudiants », Dr Lydia Rouamba

Elle a précisé que les communications vont permettre aux participants de mieux réussir leur transition du secondaire au supérieur. Cette semaine nationale de l’information et de l’orientation post bac va s’étaler jusqu’au 15 juillet 2023.

SB
Lefaso.net