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Canton de Gaoua : Les funérailles désormais célébrées de janvier à avril pour ne pas compromettre la campagne agricole

Publié le lundi 12 juin 2023 à 21h55min

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Canton de Gaoua : Les funérailles désormais célébrées de janvier à avril pour ne pas compromettre la campagne agricole

Dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble, le chef de canton de Gaoua a tenu le samedi 10 Juin 2023 une rencontre avec les représentants des communautés et les notabilités des villages de la commune de Gaoua. Au menu des échanges, la question de la sécurisation foncière et la fixation d’une période pour la programmation des dernières funérailles.

Le chef de canton de Gaoua et les responsables des villages de la commune de Gaoua se sont réunis le samedi 10 juin 2023 pour échanger sur la gestion des évènements sociaux, notamment les dernières funérailles. L’idée est de trouver une période consensuelle pour ne pas perturber la saison pluvieuse qui doit être exclusivement réservée aux travaux champêtres.

Les cérémonies coutumières populaires marquant la fin du deuil sont souvent accompagnées de rituels visant à empêcher la pluie de tomber. Une rencontre qui est une invite aux populations à s’abstenir de ces pratiques ancestrales qui sont souvent causes de poches de sècheresse. Après les échanges entre le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2, et les responsables des villages, la période de levée des funérailles est fixée du 1er janvier au 30 avril de chaque année. « Vous savez que la pluie en Afrique est toujours le mystère. Donc nous avons dit aux gens d’arrêter de chasser la pluie. Nous avons échangé avec les parents et les frères, pour que cela s’arrête. Et c’est ainsi qu’on a décidé de fixer une période pour les dernières funérailles. Quand la période des pluies s’installe, c’est pour cultiver et avoir à manger », rappelle le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2.

Le second point de l’ordre du jour est relatif à la sécurisation foncière qui est actuellement source de plusieurs conflits entre frères de même famille et de même village ou avec de tierces personnes. Et pour mieux cerner la question et prendre les dispositions qui s’imposent, le chef de canton s’est fait assister d’un spécialiste des questions foncières. Ce dernier a expliqué en long et en large le processus de sécurisation des terres appartenant à des familles ou à des individus.

La nécessité de vivre ensemble, du respect mutuel entre communautés on fait l’objet d’échanges entre le chef de canton et ses collaborateurs en ces périodes difficiles que traverse le Burkina Faso. Ainsi, Bifaté 2 rappelle : « Nous sommes différents, mais nous devons vivre ensemble. Nous sommes nés trouver nos parents qui vivent en bonne entente avec toutes les ethnies qui sont ici. Certaines sont arrivées ici avant même nous notre jour de naissance. Ce n’est pas nous aujourd’hui qui allons-nous lever pour dire que nous ne voulons pas de ces personnes. Faisons attention, nos frères vivent également dans d’autres localités sans problème. Si y a des problèmes, on se parle, on se pardonne et on continue notre collaboration ».

Boubacar TARNAGDA

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Vos commentaires

  • Le 13 juin 2023 à 11:07, par SOME En réponse à : Canton de Gaoua : Les funérailles désormais célébrées de janvier à avril pour ne pas compromettre la campagne agricole

    Il est urgent et salutaire et de salubrite publiqque que les fils et filles du pays tirent au clair cette forfaitrue de chef traditionnelle dans notre region

    Il ne releve pas des prerogatives du chef de canton de traiter des affaires de la terre. ABSOLUMENT AUCUN ! le chef de canton, qui, n’a aucune autorite sur la question de la terre. Ni aucune autorité d’ailleurs car d’ailleur a été supprimé . Nul etonnement le chef de canton s’est fait assister d’un spécialiste des questions foncières il n’y connait rien ! Y a-til meilleur specialiste que le chef lui-même lui quis e pretend chef ?

    Seul le chef de terre comme son nom traditionnel, comme le nom l’indique, a autorité pour les questions de la terre. Le chef de canton nest aps un chef traditionnel, mais un chef colonial, créé par le colon, qui avait des chefs de village. Le chef de terre n’a pas de chefs de village.

    De meme seul le chef de terre avec son conseil peut decider selon les circonstances des tenues de furnearills ou manifestations publiques de ce genre.

    A n’en pas douter, ces partiques de chef de canton, sont la meilleure facon de destabiliser le vivre ensemble, le respect mutuel, non seulement entre les communautée et les familles dont le chef de terre est le seul garant mais dans la famille le chef de famille est le garant. Il y a es problemes parce que le chef de terre n’est plus le chef reconnu, mais des usurpateurs corrompus et pour imiter d’autres. Cela est possible parce que les fils et filles du pays ont laiss faire et l’ont meme encouragé
    SOME

  • Le 13 juin 2023 à 15:00, par Ka En réponse à : Canton de Gaoua : Les funérailles désormais célébrées de janvier à avril pour ne pas compromettre la campagne agricole

    ’’’’’’’’’’’’Il ne relève pas des prérogatives du chef de canton de traiter des affaires de la terre. ABSOLUMENT AUCUN ! le chef de canton, qui, n’a aucune autorité sur la question de la terre. Ni aucune autorité d’ailleurs car d’ailleurs a été supprimé. Seul le chef de terre comme son nom traditionnel, comme le nom l’indique, a autorité pour les questions de la terre. ’’Le chef de canton n’est pas un chef traditionnel, mais un chef colonial, créé par le colon, qui avait des chefs de village. Le chef de terre n’a pas de chefs de village.’’’’’’’’’’’’’’

    Mon ami SOME : Quand je te demande de descendre sur terre pour que nous transmettons à la nouvelle génération nos vécus et nos présents pour faire avancer notre pays dans la démocratie et suivre l’évolution du monde de notre 21e siècle dont cette même démocratie est sa racine, tu viens de nous prouver avec ta contribution pertinente que nous ne pouvons pas y passer de nos continuités des coutumes, une culture qui est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.

    Oui tu as complètement raison en disant : Sauf le chef de terre comme son nom l’indique a une autorité pour les questions de terre, mais le chef de canton n’est qu’une création coloniale. Je connais un militaire de tradition nommé S. Lamizina ancien président du Faso dans sa tombe qui ne te dira pas le contraire, ou son honorable Palenfo Dihété et SOME Diotdouté Désiré, ceux qui disaient a qui veut l’entendre que la province du Poni, est l’une des mieux arrosées du Burkina, et qui m’a poussé a une époque de signé mon accord en tant qu’un conseiller au développement afin que la banque au développement aide l’aménagement de la nationale No12 pour mieux développer la région.

    Mon ami SOME : Le chef du canton en se faisant accompagné par un spécialiste des question fonciers comme Boubacar TARNAGDA l’a écrit : ’’’’’’ Et pour mieux cerner la question et prendre les dispositions qui s’imposent, le chef de canton s’est fait assister d’un spécialiste des questions foncières,’’’’’ justifie son illégitimité de prendre des décisions a la place du chef de terre.

    Mais néanmoins le chef du canton a raison de dire : ’’’Certaines sont arrivées ici avant même nous notre jour de naissance. Ce n’est pas nous aujourd’hui qui allons nous lever pour dire que nous ne voulons pas de ces personnes. Faisons attention, nos frères vivent également dans d’autres localités sans problème. Si y a des problèmes, on se parle, on se pardonne et on continue notre collaboration ».’’’ Car, connaissant la province du Poni et ses intellectuels hors norme a commencer par toi mon ami SOME habituer à nous abreuver avec des contributions pertinentes, je confirme qu’hormis les dioulas islamisés et les dagara dont la reconversion au Christianisme avoisine à un grand nombre, la religion traditionnelle du peuple de la province du Poni qui ne se limite pas seulement à celui de Gaoua, reste jusqu’à nos jours l’animisme à laquelle il reste profondément attaché. Et dans toute la province de Poni je confirme que l’animisme se manifeste surtout par le respect de la terre, car pour qu’elle soit féconde elle ne doit pas être souillée aucunement, dont le rôle de chef de terre est très important.

    Mon ami SOME, ce que je n’ai rien compris de tes manifestations en poussant le jeune Traoré et son premier ministre surtout la jeunesse Burkinabé a opté la dictature au lieu de la démocratie, c’est que tu es issue d’une région ou sa société traductionnelle est de démocratie populaire, et que tu appelle ses filles et fils d’appliquer cette démocratie pour l’avancer de la région ?

    Mon ami SOME, si a une époque je luttais a 100% pour le bitumage de la route Pa-Gaoua frontière de la Cote d’Ivoire, j’ai pensé que cette région peut aider a sauver le Burkina. Et je suis content que tu reconnais que sans nos continuités des coutumes qui reste la bonne voie pour une vraie démocratie, le Burkina n’avancera jamais. Tout mon souhait est que les filles et les fils de la région entendent ton appel.

    Quant à toi, continue à transmettre à la nouvelle génération pas seulement de ta région, mais a tout le Burkina ton vécu et ton présent. Quant à l’impérialisme, sauf éliminer tous les valets restants en Afrique Francophone qui peut éradiquer ce que tu penses. Avoir la haine contre l’occident ne serve à rien. Traoré, Doumbia, Goita, Deby, Touadéra, c’est déjà vu : a ne cité que Sassou, Blaise Compaoré, depuis qu’ils ont gouté le pouvoir, ils sont déjà les futurs dictateurs. C’est avec expérience et du vécu que je ne cesse de dire dans ce forum très riche en analyse pertinente : ’’’’’’Qu’on sait très bien que les jeunes dirigeants comme I. Traoré et autres "opposants historiques" sont toujours pleins de bonnes résolutions et d’idées généreuses et "intègres comme à la place de la révolution devant cette jeunesse que ça soit Zida, Damiba, avec leur patrie ou la mort nous vaincrons" avant d’accéder au pouvoir, mais ils changent radicalement une fois qu’ils y sont. Mon ami SOME, porte toi bien avec ta famille.

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