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Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

Publié le dimanche 11 juin 2023 à 22h11min

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Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

A l’occasion de la deuxième édition du « djibon » (rituel visant à honorer la mémoire des ancêtres), qui a eu lieu le dimanche 4 juin 2023 sur les berges du marigot Kua, à Bobo-Dioulasso, des traditionnalistes ont invité les Burkinabè à un retour aux sources, pour contrer l’insécurité que vit le pays. Sous l’égide de l’association « Le grand retour de l’Afrique sur la terre de ses ancêtres », ils ont imploré les ancêtres pour que le Burkina Faso retrouve la paix et la cohésion sociale.

Pour ces traditionnalistes, si les Burkinabè rencontrent autant de difficultés aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont été abandonnés par leurs ancêtres. « Nous avons abandonné nos ancêtres, et eux aussi ils nous ont abandonnés. C’est la cause de nos problèmes actuellement. Si nous revenons vers les ancêtres, vous allez voir que nous n’allons plus mourir comme des poulets », a dit Blaise Sanou, grand dozo du Burkina Faso. C’était à l’occasion de la cérémonie de la deuxième édition du djibon, qui s’est tenue le dimanche 4 juin 2023 sur les berges du marigot Kua, dans la ville de Sya.

Pour le dozo, les traditions africaines ne trahissent pas. Elles ont une valeur pour la vie et elles aident les Africains à construire leur identité. A l’en croire, ces traditions vécues donnent aux enfants des valeurs spirituelles et des points de repère. Elles peuvent aider à avoir des relations positives non seulement avec les membres de la famille, mais aussi avec la société entière. « Malheureusement, nos traditions se perdent de plus en plus, parce que nous les avons abandonnées au détriment d’autres que nous ne maîtrisons pas », a déploré Blaise Sanou.

« Si nous revenons vers nos ancêtres, vous allez voir que nous n’allons plus mourir comme des poulets », a dit Blaise Sanou, grand dozo du Burkina Faso.

« Lorsque quelqu’un est malade, on lui dira d’apporter deux poulets avec du dolo [bière de mil]. S’il amène tout cela, nous demandons aux ancêtres et s’il va guérir, on le sait. On va lui chercher des feuilles. […] Le Blanc dit de ne pas boire nos produits ; cela m’écœure. En réalité, les poulets qu’on te demande, c’est l’ordonnance. C’est pourquoi je dis que la meilleure des choses, c’est de revenir en arrière dans nos traditions, être à l’écoute des ancêtres », a-t-il souhaité.

Le traditionnaliste estime que la meilleure solution pour lutter contre le terrorisme aujourd’hui est l’usage de nos propres cultes et traditions. « Pourquoi ne pas exploiter nos traditions et nos cultes pour lutter contre les forces du mal ? Parce que ce n’est pas par la force physique ni par les armes seulement que nous pouvons vaincre », a-t-il proposé. Blaise Sanou se réjouit que des jeunes s’intéressent à la tradition et aux cultes ancestraux. C’est pourquoi, il a loué l’initiative de la deuxième édition du djibon.

Même alerte chez François Traoré, personne-ressource et parrain de cette édition du djibon, qui estime que les Africains ont été pendant longtemps trompés et flattés. Pour lui, aucune nation n’a pu se développer sans sa culture, sans ses racines. « Nous avons été trompés et flattés par d’autres religions alors que dans nos coutumes et traditions, il y a l’union, la sincérité et le courage, toute chose qui manque à notre société aujourd’hui. Il n’y a pas de mensonge dans nos racines. C’est pourquoi nous encourageons les jeunes à suivre les traces de nos ancêtres », a-t-il laissé entendre.

François Traoré interpelle les autorités du pays afin qu’elles trouvent une solution pour réhabiliter les règles de nos traditions dans les comportements quotidiens des Burkinabè.

Par ailleurs, il interpelle les autorités du pays à réhabiliter les règles de nos traditions dans les comportements quotidiens des Burkinabè. Aussi, il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quant à l’engouement autour du djibon. Il a invité l’association « Le grand retour de l’Afrique sur la terre de ses ancêtres » (LEGRATA) à perpétuer ce rituel pour que les Burkinabè et les Africains de manière générale s’intéressent davantage à leurs origines. « La jeunesse veut suivre les traces des ancêtres ; c’est une très bonne initiative », a salué François Traoré.

Perpétuer les pratiques ancestrales

Cette deuxième édition du djibon a eu lieu sur les berges du marigot Kua. Initié par l’association LEGRATA, ce rituel visait non seulement à honorer la mémoire des ancêtres, mais aussi à les implorer pour la paix au Burkina Faso. Pour ce faire, les traditionnalistes ont offert de l’eau, du dolo et sacrifié des animaux. Selon le président de l’association, Sié Kambiré, cette cérémonie est l’instant choisi pour témoigner leur gratitude aux ancêtres pour l’année écoulée et présenter les demandes pour le pays.

A l’en croire, les vœux émis à la première édition du djibon l’année dernière se sont tous réalisés. Ce qui démontre, selon lui, que si l’on s’intéresse aux ancêtres, beaucoup de nos problèmes trouveront des solutions. « Nous avons organisé la première édition l’année passée et nous avons eu satisfaction. Il était de bon ton que nous revenions vers les esprits pour un devoir de redevabilité, pour leur dire que nous sommes reconnaissants envers eux. Nous leur avons demandé de veiller sur nous, afin que nous soyons dignes. Aujourd’hui, nous nous ne sommes pas dignes parce que nous avons un complexe de nous-mêmes. Nous devons nous assumer par notre culture, par nos cultes », a indiqué le président de l’association LEGRATA.

Selon le président de l’association, Sié Kambiré, cette cérémonie est l’instant choisi pour témoigner leur gratitude aux ancêtres pour l’année écoulée et renouveler les vœux de la nation.

Le djibon (« verser l’eau » en français) vise à long terme à inciter les Africains à revenir à la source. En plus de prier pour la paix au Burkina Faso, les traditionnalistes ont aussi prié pour une bonne saison des pluies. Pour les « anciens » présents à cette cérémonie, « cette initiative fait la fierté de la jeunesse qui a pris conscience que pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient ». Ils espèrent ainsi qu’avec ces jeunes, les pratiques ancestrales reprendront dans la société burkinabè.

Cette cérémonie a aussi été l’occasion pour des particuliers de faire des sollicitations diverses soutenues par de bonnes intentions. Le djibon se tient chaque premier dimanche du mois de juin à la même heure, sur toute l’entendue du territoire national et à l’international.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 juin 2023 à 20:44, par Bob En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Un moaga de Koupela et un de Koudougou n’honorent pas exactement de la même manière leurs ancêtres, n’en parlons pas d’un Gourounsi et un Turka, mais partout la base de la société c’est l’honnêteté, la solidarité, faire le bien, combattre le mal… etc. C’est exactement ce que professe l’Islam le Christianisme et presque toutes les religions connues. Donc le problème n’est pas dans la religion. Les pratiques traditionnelles ne sont pas universelles d’où la difficulté de la pratiquer de manière universelle comme les religions. Le problème est dans les individus et dans l’éducation. Les élites africaines contrairement à celles des autres continents n’ont ni projets de société ou d’avenir pour leurs compatriotes, ni volonté d’inventer un futur pour leur pays et leur peuple. Ils sont incapables de penser au delà de leur famille et leur village et c’est ce qui crée la désunion et le manque de cohésion sociale et d’objectif et de desseins nationaux. Ceux qui prônent le retour en arrière oublient la nécessité du progrès et de la transformation indispensable de la société pour profiter des avancées techniques et technologiques. Leur discours lénifiant sur le BON VIEUX TEMPS où tout était mieux ne tient pas compte des avancées sur le plan médical, l’abandon de certaines pratiques rétrogrades etc. On a plutôt l’impression qu’en tant que précurseurs ils poursuivent des buts inavouables. Comme certains chefs religieux, coutumiers et politiciens, ils poursuivent leurs intérêts personnels. La refondation dont nous avons besoin ne dépend ni des religions, ni des traditions. Il faut tout simplement une prise de conscience du plus grand nombre sous la direction d’une élite soucieuse de l’intérêt général. Nous pourrions alors nous comprendre et mettre fin à nos divisions et à la guerre.

    • Le 11 juin 2023 à 21:44, par Proust En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

      Tout a fait d’accord avec Bob. Nous faisons trop d’amalgames. Nous sommes tous d’accords que la tradition n’a jamais été vraiment abandonné. Nos chefs traditionnels sont là. Notre problème véritable est dans le leadership de nos dirigeants. Tout comme le soleil se lève pour le méchant et le juste ainsi que la pluie, il y a des choses qui ne dépendent pas de nos religions ou traditions. Ce sont des lois universelles. Les peuples qui les respectent s’en sortent.
      Si nos soit disant traditions ou pratiques étaient comme on veut nous le faire croire, nous ne serions pas colonisés. Dans des millions d’années, je ferai partie des ancêtres et si pendant ma vie je n’ai pas pu apporter à ma nation le bien, ce n’est pas après ma mort que je serai gentil.

    • Le 11 juin 2023 à 22:36, par Kogleweogo De Amerik En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

      Ne comparez pas nos traditions a ces religions soit disant revelees. Ces religions barbares qui sement horreur et desolation partout elles sont. En quoi ces religions pronent la tolerance et l amour quand ce sont elles qui faites l inquisition, le djihad, l esclavage, la colonization, etc. Aucun pays ne se developpe sue la culture d autruit. Nos traditions n ont pas causer le malheurs qui nous tient aujourdhui

      • Le 12 juin 2023 à 09:11, par Bendi En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

        Tout à fait frère. La particularité de l’errance chez nos déculturés ce sont les entourloupes qu’ils trouvent pour justifier leur aliénation aux coutumes et pratiques (appelées religions révélées) de gens dont ils savent qu’ils ont haine féroce contre leur existence. Ces haines se sont traduites au cours de l’histoire par les traites de notre race avec castrations ou pas, des razzias, l’esclavage, le colonialisme, le néocolonialisme, le racisme avec son corollaire de mépris, de négation de notre dignité, et même de notre humanité. Mais les fils d’Afrique plutôt que de se soulever pour imposer aux autres le respect qui leur est dû, choisissent de les accompagner dans le déni d’être de leur race. L’Afrique mérite mieux que des adultes qui revendiquent et assument leur aliénation. L’Afrique ne réduira jamais à la réussite individuelle ou familiale, cause de toutes les dérives des dirigeants de courte vue.

    • Le 12 juin 2023 à 14:52, par jan jan En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

      @Bob, bravo vous avez tout dit, plus rien à rajouter, que ceux qui des bonnes oreilles écoutent.

  • Le 12 juin 2023 à 01:14, par KageBe En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Le christianisme et l’Islam des religions de paix ! Vous connaissez l’histoire de ces religions ? Les croisades chrétiennes, les massacres entre catholiques et protestants, le djihâd islamique sous toutes ses formes, etc. des comportements de paix ! Nos traditions ne doivent pas être mystitisees uniquement, elles nous unissent pour résister, arrêtez les réthorique inutiles.

  • Le 12 juin 2023 à 01:48, par Bob En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Ce sont là les amalgames dont on parle ! @KOGWEOGODEAMERIK, est-ce que tradition et culture sont synonymes ? Il ya ce que prônent les religions dans les livres saints, ce qu’interpretent les savants du livre, la message des chefs religieux et et la pratique. Cela est aussi vrai pour nos traditions et d’une manière générale de toute activité sociale. Nos traditions ont accepté les religions importées, l’esclavage, la colonisation et enfin la neocolonisation. Beaucoup de peuples en Amérique ont préféré se laisser mourir plutôt que d’être esclave et le jour où on comprendra les mécanismes qui font que les africains acceptent tous leurs malheurs dans la joie nous découvrirons l’un des plus grands MYSTÈRES de l’univers. Tous les dirigeants criminels d’Afrique et avant eux tous les assassins arabes et européens ont été soutenus par les dépositaires des fétiches, du pouvoir et des traditions depuis la nuit des temps ! Et c’est justement cette corruption des traditions, des cultes et des croyances qui ont poussé petit à petit les populations dans les religions importées. Au moins si on adherait à une religion qu’on ne comprend pas, on aurait le salut dans l’au-delà puisque notre propre religion nous precipite dans l’enfer ici bas sans autre perspective. Du reste beaucoup de ceux qui parlent de recours ou retour à la tradition ne sont pas des modèles de vertu ! Revalorisons notre CULTURE sans prétention et évitons les CONJECTURES

  • Le 12 juin 2023 à 06:21, par Pasteur idrissa Sanou Direteur General de Soviecap international En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Félicitations

    « » pour cette analyse vrai et juste !!! (avis du pasteur Idrissa Sanou Directeur Général de Soviecap international

  • Le 12 juin 2023 à 07:05, par Ed En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Depuis sa Création, la Vie est évolution. Si on va vers l’Union qui n’empêche pas la diversité, L’Univers a un sens - à comprendre comme « uni vers »
    Si on va vers les dissensions, on recule mais c’est aussi ce qui permet de remettre en questions nos habitudes, nos pensées, nos émotions ou nos choix.
    Nous traversons tous une époque particulière, en tous lieux, tout est remis en questions. Nombreux sont ceux qui imaginent qu’ils détiennent la vérité et que les autres sont dans l’erreur. Ce n’est pas aussi simple. Chacun cherche de son côté et peut partager, qu’il soit jeune, vieux, occidental au sens large, asiatique, africain pour favoriser le bien être commun. Cela passe aussi par la prise de conscience des droits des autres.

  • Le 12 juin 2023 à 08:13, par SiglySom En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Vérité Pure.
    Ils y a des éléments dans nos traditions que nous devons corriger au lieu de les abandonner pour d’autres religions que nous ne comprendrons jamais.
    Aujourd’hui les plus grands voleurs et criminels sont ceux qui sont des religions dites révélées. Ces religions dites révélées aussi comportaient des fautes et des erreurs qu’ils ont corrigées. Pourquoi nous ne pouvons pas conserver nos traditions et les corriger aussi ?
    C’est lâche quand je vois un africain noir surtout Burkinabè musulmans ou chrétiens qui défend sa secte avec toutes ses forces.

  • Le 12 juin 2023 à 11:51, par Pierre En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Le problème d l’homme est qu’il est n’aime pas son prochain de la manière Dieu l’aime. C’est pas tous ceux qui vont à l’église ou à la mosquée qui suivent les principes religieux. Nombre ont abandonner leur famille animiste pour échapper aux sanctions, malheureusement ils ne vivent pas dans la foi et souffrent laissant croire à des épreuves Divines. Si vous lisez bien la Parole de Dieu et la vivez vous ne souffiriez point parce que Dieu est jaloux, Il ne partage sa gloire avec autre divinité. Donc remarque bcp ne sont pas sincères dans leur religion , certains ont le courage ainsi de dire qu’il sont païens simplement

  • Le 12 juin 2023 à 13:10, par Sam En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Les religions traditionnelles ne sont pas si innocentes dans la souffrance de l’Afrique et des Africains. La réflexion doit être ailleurs.

  • Le 12 juin 2023 à 17:43, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Le vrai problème c’est que de tout temps et sous tous les cieux des hommes ont toujours consciemment ou inconsciemment entrent la confusion entre le spirituel et le temporel, le religieux et le politique.
    D’où la fréquente tentation d’instrumentalisation du religieux par le politique et vice-versa. C’est ainsi aussi que l’on se trompe souvent à reprocher au religieux les échecs politique et vice-versa.
    Pour bien faire, il faut regarder ce qu’enseigne la doctrine de la religion avant de dire que cette religion est responsable de ce qui, dans l’histoire de l’humanité, à été fait en son nom, qu’il s’agisse de l’Inquisition, de l’esclave, de la colonisation, des croissade, du sionisme, du djihadisme, du terrorisme, de l’ethnocentrisme et de toutes les crises identitaires actuelles
    Une chose est sûre : Dieu aime et aide tout le monde, mais c’est chacun qui décide de manière responsable de ses orientations. Vous êtes responsables des vos echecs et de vos succès.

  • Le 12 juin 2023 à 23:36, par Jeunedame seret En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    « « Lorsque quelqu’un est malade, on lui dira d’apporter deux poulets avec du dolo [bière de mil]. S’il amène tout cela, nous demandons aux ancêtres et s’il va guérir, on le sait. On va lui chercher des feuilles. […] Le Blanc dit de ne pas boire nos produits ; cela m’écœure. En réalité, les poulets qu’on te demande, c’est l’ordonnance. C’est pourquoi je dis que la meilleure des choses, c’est de revenir en arrière dans nos traditions, être à l’écoute des ancêtres », a-t-il souhaité. » Des BLAISE.. et des ...FRANÇOIS... qui blâment les Blancs et prônent retour aux sources ! Avec quels prénoms ? Les Dozos en ont-ils de convenables ou authentiques ?

  • Le 13 juin 2023 à 14:09, par Passakziri En réponse à : Burkina/Insécurité : « Si nous souffrons aujourd’hui, c’est parce que nous avons abandonné nos traditions », déplorent des traditionnalistes

    Moi je dirais que si nous souffrons aujoud’hui c’est parce que nous refusons tous la vérité, or nos traditions ne tolèrent ni l’injustice, ni le mensonge. Pourtant voyez -vous même. Dans notre pays, nous savons tous que depuis que les attaques nous touchent , aucun européen n’a été capturé ou tué parmis les assaillants , en tous cas personne ne nous a montré cet occident parmis les assaillants. Pourtant nous mentons sans sourciller matin midi soir que c’est l’occident qui nous attaque.
    La réligion des occidentaux c’est toute autre chose que l’islam encore moins l’islamisme. leur langue est loin d’être l’arabe. Pourtant jeunes comme vieux veulent faire croire que ceux qui parcourent nos villages avec des messages radicaux et des écriteaux en arabes , nous enjoyant de laisser pousser la barbe et de porter de vilains pantalons sautés comme leuk le lièvre le font sur commande le l’occident. Parce que les bouches sont pleines des millions de haram de certains pays diamétralement opposés à l’occident, ce qui sort de nos bouches sont ces mensonges qui refusent d’apeller le chat par son nom. Pourtant nous savons que beaucoup de gros ventres qui déanbulent dans nos rues se faisant apeller commercant ne sont que des vallet locaux du radicalisme , goinfrés de ces millions du haram de ces pays. Des gardiens de la terres devenus commercants de la terre, je passe sous silence. Voyez-vous alors ? Même si nous repartons à nos traditions, nous sommes tellements sales que je ne suis même pas sûr que les traditions nous acceptent á leurs côtés.

    Passakziri

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