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Nulle part, il n’est écrit que le contrat d’objectifs est payé à la fin du mois ; c’est une polémique malheureuse. C’est en substance la réponse du ministre des sports Boubakar Savadogo sur la controverse sur les salaires impayés des entraîneurs locaux. Cette déclaration a été faite le jeudi 1er juin 2023 lors du point de presse du gouvernement à Ouagadougou dont le menu principal était l’explication de la politique de mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d’accompagnement (BCA) » dans les universités.
Cette une polémique qui avait soulevé un tollé au sein de l’opinion nationale après que le sélectionneur des Étalons U-17, Brahima Traoré, a affirmé n’avoir pas perçu de salaire depuis 11 mois (https://lefaso.net/spip.php?article121900). L’entraîneur des Etalons dames serait dans la même situation aussi avec plus de mois impayés. Mais pour le ministre des sports, il n’en est rien. « C’est une polémique malheureuse », a-t-il déclaré avant de donner des précisions.
« Les entraîneurs ont des contrats d’objectifs. Nulle part, il n’est écrit que le contrat d’objectifs est payé en fin de mois », a expliqué le ministre, indiquant que c’est « une polémique malheureuse ». « Tous les entraîneurs sont traités de la même manière », a laissé entendre Dr Boubakar Savadogo, ajoutant que le même traitement est appliqué au coach des Etalons seniors. A écouter le ministre, toutes les dispositions ont été prises pour que les Etalons U-17 soient dans les meilleures conditions. « Toutes les primes des regroupements des U-17 depuis leur préparation jusqu’à la fin de la compétition ont été payées. L’entraineur des U-17 même le sait, il n’a jamais eu de prime aussi élevée », a-t-il confié.
Quid de la disponibilité du stade du 4-Aôut ?
« Je ne peux pas vous donner une date », a-t-il répondu aux journalistes. Pour le ministre, l’entreprise qui s’occupait de la pelouse avait jusqu’au 1er juillet 2022 pour finir les travaux. Mais elle n’a pas pu honorer ses engagements à cause de certaines difficultés qu’il y avait. « C’est ainsi que nous avons procédé à la résiliation de son contrat pour que l’on puisse trouver une autre pour faire une bonne pelouse », a-t-il affirmé. Il confie par ailleurs que des efforts sont faits pour une meilleure réhabilitation du stade. « Il y a eu la première inspection de la CAF lorsque je suis arrivé à tête de ce ministère », a-t-il fait savoir.
Le principal sujet de ce rendez-vous avec la presse était l’explication de la mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d’accompagnement (BCA) » dans les universités. Cette initiative est née de la rencontre du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avec les étudiants, le 17 janvier 2023 à l’université Joseph Ki-Zerbo, selon le ministre des sports, de l’emploi et de la jeunesse, Dr Boubakar Savadogo. Elle a pour objectif d’accompagner les étudiants en les aidant à réussir leur insertion dans le monde du travail, a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la BCA, il s’agira d’évaluer les compétences des étudiants et de les réorienter afin qu’ils puissent apprendre des métiers qui vont faciliter leur insertion socio-professionnelle. Les différents BCA qui seront pilotés par les services de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) vont apporter une assistance de proximité aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi, a laissé entendre le ministre.
Les conseillers de cette agence vont accueillir volontairement les étudiants leur permettant de décliner leurs aspirations et besoins. A la suite de cette phase, poursuit Dr Boubakar Savadogo, les conseillers vont aider les étudiants à faire des recherches afin de recevoir des informations sur les possibilités qui leur sont offertes sur le marché du travail au niveau du service public d’emploi. A entendre le ministre, la dernière étape est de décrire le parcours que l’étudiant souhaite mener pour son insertion. Le BCA aussi va favoriser la mise en contact des entreprises avec le monde universitaire. « Des entreprises partenaires seront invitées à faire des expositions de métiers au sein des universités dans le but de susciter des vocations mais aussi de rapprocher les étudiants du monde de travail » a-t-il indiqué.
En rappel, le président de la transition, chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, avait présidé, le 26 mai 2023, à l’université de Fada N’Gourma, la cérémonie de lancement de l’initiative bureaux « Bilan de compétences et accompagnement » (BCA) au sein des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Serge Ika Ki
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 1er juin à 14:44, par Sacksida En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Quand le probleme des salaires s’est pose, le Ministere des Sports ou la Federation Burkinabe de Football aurait pu donner des Bonnes Informations sur des Primes ; et ensuite des Salaires des Interesses a regulariser. Ainsi la polemique aurait pu egalement s’arreter depuis longtemps. Salut
2. Le 1er juin à 15:19, par Nanoukda En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Monsieur le Ministre, c’est vous plutôt qui polémiquez ! On se cache derrière un "i" ou "o" pour justifier ses insuffisances ! Peut-on faire onze mois sans payer un salaire ou partie de salaire sous le prétexte que "Nulle part, il n’est écrit que le " ?. Et à côté vous qui avez un contrat d’objectif avec le peuple de le rendre son stade du 4 août, vous vous trouvez des parapluies parce que vous ne pourriez pas ? Accomplissez-vous ou démissionnez ! Ne salissez pas le nom de toute l’équipe gouvernementale !
3. Le 1er juin à 15:28, par RAZOUGOU En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Ce ministre là.....Il commence à me deplaire. VOUS VOULEZ QU’IL MANGE QUOI POUR POUVOIR TRAVAILLER. Ce n’est pas pour rien il est pratiquement le dernier dans le sondage fait par LEFASO.NET. C’est pathétique. Il est temps pour IB de se debarrasser de ce monsieur, qui rame à contre-courant.
Le 1er juin à 17:41, par NZ En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Je pense que si vous connaissiez ce monsieur, vous ne diriez pas ça. C’est vraiment facile de critiquer.
Le 1er juin à 23:00, par Meimei En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Tout le monde n peut etre proche de lui comme toi. On le juge sur une affaire precise ici et non pas si il t fait du bien ou pas. Il veut dire que le coach ne sait pas lire son contrat. Les primes qu’il qualifie d elevés sont merités par ce coach et ses joueurs et non cette classe corrompue de dirangeants de la federation ou du ministere.
4. Le 1er juin à 16:50, par Koutou En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Ce Monsieur est incompétent. Nous ne demandons pas de divulguer le contenu du contrat des entraineurs mais s’il n’est écrit "nulle part que le contrat d’objectifs est payé à la fin du mois", dites-nous alors ce que le contrat stipule en termes de modalités de traitement. On saura alors si c’est Brahma Traoré qui ment ou qui ne comprend pas les termes de son propre contrat qu’il a accepté !. Au lieu de cela, il crée un écran de fumée en affirmant que "l’entraineur des U-17 même le sait, il n’a jamais eu de prime aussi élevée » ! Nous, nous voulons savoir si son contrat parle de prime, de salaire ou des 2 et si c’est payé. Est-ce que c’est compliqué d’y répondre ? C’est vraiment pitoyable. Il faut respecter les gens.
5. Le 1er juin à 18:50, par Mninda En réponse à : Salaires impayés des entraineurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des Sports, Boubakar Savadogo
Ce ministre bavarde plus qu’il ne travaille . On te pose une question très simple qui demande une réponse toute aussi simple que limpide à donner . Et tu embarques les gens dans les contours ,détours et autres contorsions ridicules .
En fait, le vrai problème du président IB, c’est la qualité de son équipe gouvernementale, à commencer par son PM. La plupart des membres du gouvernement ne sont pas à la hauteur de la fonction d’homme d’Etat, tant et si bien, que nombre de ministres ne savent pas parler à l’opinion nationale .Outre les attitudes de suffisance ,voire d’arrogance , ils s’adressent aux burkinabè comme à des gamins ou à des élèves dans une classe ,persuadés qu’ils sont d’être plus intelligents que tous les autres burkinabè sur tous les plans
En tous cas, IB gagnerait à revoir sérieusement son équipe gouvernementale pour plus d’efficacité et de bons résultats .
6. Le 2 juin à 06:01, par HUG En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Monsieur je ne comprend pas ce que vous dites ou bien c est moi qui ne comprend pas francais
.L entraineur a dit qu ilna fait 11 mois sans salaire et la reponse était oui où non.
7. Le 2 juin à 06:23, par Los En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
La gestion de cette Fédération posera des problèmes a tout Ministre qui viendra. C’est vrai que le politique selon les textes ne doit interfère dans la gestion de la FBF, vu que c’est le politique qui deli la bourse a mon humble avis, il doit mettre en douce de l’ordre afin que la communication soit claire et unique. Il y’a en plus le cas du Stade du 4 Août la FBF l’utilise mais c’est l’état qui gère et rend compte combien de gens le savait avant le scandale de sa réfection. Il faut vite agir car d’autres sont déjà en campagne et se neutralise deja et pourtant il faut préparer sereinement le Mondial cadet en novembre prochain et je CAN en janvier 2024. Que faire ?
8. Le 2 juin à 08:29, par le noueau En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Je pense que dans un de ces propos, Monsieur le Ministre aurait dit le paiement est chaque 3 mois. Si 3 est supérieur à 11 qu’a dit l’entraîneur, allons seulement.
9. Le 2 juin à 09:03, par sabadokan En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Moi je suis resté sur ma faim. Que les entraineurs soient payés sur contrat d’objectif soit, mais à quelle fréquence le sont ils ? Est ce mensuel, trimestriel ou annuel. Est ce que ce sont les primes qui constituent la rémunération du contrat d’objectif ? Tout reste flou à mon niveau. Je me souviens quand il y avait eu ce débat à la télévision entre la Fédération dirigée par Daouda DIAKITE et les entraineurs feu Sidiki DIARRA et KABORE Joseph dit SAP Olympique ; on parlait bel et bien de salaire. Quand est ce que c’est devenu contrat d’objectif ? Je veux comprendre.
10. Le 2 juin à 09:56, par Los En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Sababokan c’est pas sous la FBF de Seydou Diakilte mais celle de Honoré Nabere Traoré avec son fameux chantre du football champagne Abdoul Karim Traoré Razak c’était dans le cadre de la CAN Mali 2002. Diarra et SAP ont été vire et remplace par Jacques et Puiry la suit on l’a connait : catastrophe. A l’arrivée, Nabere a été vire et remplace par Diakité.
11. Le 2 juin à 10:17, par time will tell En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Quelle déception ???
C’est comme dire qu’un travailleur beneficie de frais de mission et de prime et pour cela il ne doit plus reclamer son salaire. C’est malheureux qu’on tienne de tel propos en brandissant un contrat.
Si Traoré n’ouvre pas l’oeil ce sont ces petits details qui s’accumuleront et feront chuter sa cote de popularité et par conséquent sa déchéance.
12. Le 2 juin à 10:44, par Traoré Amado En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Ko nulle part il est mentionné que les salaires sont mensuels. C’est vous qui avez signé le contrat d’objectif avec lui. Le ministre des Sports aurait du tout simplement apporter un démenti formel...Sa réponse ne fait que nourrir la malheureuse polémique que lui même déplore. M.le Ministre faites nous tout simplement la preuve que les entraineurs ont été payés ? Ce n’est pas plus compliqué que ça...Le coach a déploré le non paiement des salaires lors d’une émission en directe. Il est sincère. Les modalités nous n’en savons rien comme il y a une certaine omerta il aurait du tout simplement apporter des preuves de la mauvaise foi de l’entraineur comme çà chacun aurait pu se faire une opinion. Les entraineurs sont payés avec l’argent du contribuable des deniers publics, l’ ASCE-LC doit aller voir dans cette affaire et situer les responsabilités. Il y a un flou artistique savamment orchestré.
13. Le 2 juin à 10:52, par Tintin En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Monsieur le Ministre ne parlez pas comme un politicien.
Chaque mois vous vous percevez votre salaire.Les coachs doivent aussi nourrir leurs femmes et enfants,les soignez,les envoyer à l’école.Ils le font avec quoi .Doivent ils attendre 11 mois pour pouvoir le faire.ça c’est quel genre de contrat et pourtant ils continuent à travailler.Vous memes vous avez des objectifs mais je ne pense pas que vous faites 11 mois sans percevoir un copeck.Pardon ayez pitié du peuple ;c’est vrai qu’on est resilient mais faites pardon.
14. Le 2 juin à 21:34, par XYZ En réponse à : Salaires impayés des entraîneurs locaux au Burkina : « Une polémique malheureuse », selon le ministre des sports, Boubakar Savadogo
Vous demandez aux coachs des résultats en les payant tous les 11 mois. Avec quoi vivent - ils alors ? c’est très méchant, voire criminels de tels comportements.