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Télécommunications : Une rencontre d’échanges sur la privatisation de l’ONATEL

Publié le mercredi 1er février 2006 à 08h16min

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Une rencontre d’information et d’échanges sur le processus de privatisation partielle de l’Office national des télécommunications (ONATEL) s’est tenue à Ouagadougou, le mardi 31 janvier 2006.

Dans le cadre de la reprise du processus de privatisation de l’Office national des télécommunications (ONATEL), les ministères en charge du Commerce, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Finances et du Budget ont organisé, le 31 janvier dernier, une rencontre d’information et d’échange.

Le ministre Benoît Ouattara du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat a expliqué aux participants le nouveau schéma de privatisation ainsi que les mesures d’accompagnement de celui-ci. 51% du capital de la société sera cédé directement à un opérateur stratégique du secteur des télécommunications ou à un consortium composé d’opérateurs du secteur et d’investisseurs financiers.

L’Etat gardera 23% des actions, 6% du capital sera réservé aux salariés de l’ONATEL. Pour permettre aux personnes physiques et morales de s’impliquer davantage dans le secteur des télécommunications 20% du capital leur a été réservé. La cession des actions au public sera supervisée par la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). En adoptant cette nouvelle démarche, le gouvernement entend mettre fin au monopole dans le secteur et l’ouvrir à la concurrence afin de mieux faire face aux contraintes financières.

Pour le ministre du Commerce, ce nouveau schéma de privatisation ambitionne de relever les défis de l’expression des télécommunications par un renforcement de la qualité des services, la satisfaction des besoins de financement des investissements et sa capacité à répondre à la demande des clients.

Un cahier de charges a été éditée en vue d’apprécier et contrôler le travail des investisseurs potentiels mais aussi d’identifier et de préciser leurs obligations et engagements en termes de plan d’investissement d’exploitation prévisionnel et de prise en charge du coût social de la privatisation. Pour ce faire, le gouvernement à travers le ministre Benoît Ouattara a pris l’engagement d’être plus regardant sur la qualité et le professionnalisme du repreneur stratégique, le respect par celui-ci du programme de couverture et de développement de la téléphonie rurale et urbaine de même que l’apport réel au plan technologique.

Régine ZERBO
Sidwaya

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