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Approche méthodologique de spatialisation de l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique dans le bassin versant du Massili au Burkina Faso

Publié le jeudi 20 avril 2023 à 13h40min

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Approche méthodologique de spatialisation de l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique dans le bassin versant du Massili au Burkina Faso

INTRODUCTION
L’agriculture est la principale activité socioéconomique et la principale source de subsistance des populations locales du Burkina Faso (B. Ouédraogo, 2015, p. 12). Cependant, elle est particulièrement vulnérable aux effets néfastes des aléas climatiques (B. Ibrahim, 2012, p. 7). Sa faible productivité est due au fait qu’elle est tributaire des précipitations qui sont très variables dans le temps et dans l’espace (Partenariat ouest Africain de l’Eau, 2010, p. 21). Par ailleurs, les rendements agricoles sont incertains à cause, d’une part, des difficultés des paysans à appréhender le calendrier agricole et d’autre part, de l’occurrence des événements pluvieux extrêmes (A. Ouédraogo 2018, p. 11). À cela s’ajoute la baisse de la qualité agronomique des sols et la pression humaine sur les terres agricoles (I. P. Yanogo, 2012, p. 12). Ces crises agroclimatiques persistantes sont à l’origine de la baisse des rendements agricoles dans le bassin versant du Massili (T. P. E. Kaboré/ Botongo, 2015, p. 72).

Face à cette situation, des efforts sont déployés tant par les populations locales que par l’État et ses partenaires au développement. Des stratégies d’adaptation sont ainsi mises en œuvre pour y faire face. Cependant, dans un contexte de variabilité climatique accrue, il se pose la problématique de l’efficacité des mesures adaptatives développées par les producteurs pour améliorer la productivité agricole et accroitre leur résilience. L’objectif de la présente étude est d’analyser, à partir de la combinaison des systèmes d’information géographique et de l’analyse multicritère, l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique dans le bassin versant du Massili.

1. MATERIELS ET METHODES
1.1. Présentation de la zone d’étude

Le bassin versant du Massili est situé au centre du Burkina Faso dans le domaine climatique soudano-sahélien entre les isohyètes 600 mm au nord et 900 mm au sud. Son régime climatique est unimodal et se caractérise par l’alternance d’une saison sèche et d’une saison pluvieuse. La saison des pluies dure en moyenne quatre mois. Juillet et août sont les mois les plus pluvieux. La zone d’étude est à cheval entre les provinces de l’Oubritenga, du Kadiogo, du Boulkiemdé et du Kourwéogo. Elle couvre une superficie de 2 120 Km2 et est située entre 12°24’48’’ et 12°49’57’’ de latitude nord et entre 1°18’12’’ et 1°54’54’’de longitude ouest (carte 1).

Carte 1 : Situation du bassin versant du Massili

Le relief du bassin versant est caractérisé par une pénéplaine peu élevée (de 200 à 400 m d’altitude et des pentes de 1 à 2 %). La plaine est l’unité géomorphologique la plus importante de la zone d’étude au regard de son étendue. La plupart des activités socioéconomiques paysannes s’y déroulent.

La savane arbustive est la formation végétale la plus dominante. Elle est composée majoritairement d’espèces telles que Acacia dudgeoni, Annona senegalensis, Balanites aegyptiaca, Combretum glutinosum, Guiera senegalensis, Vitellaria paradoxa et Piliostigma reticulatum.

Les populations, composées majoritairement de moosé, mènent diverses activités socioéconomiques notamment l’agriculture pluviale et l’élevage extensif sédentaire. Cependant, le maraîchage est la principale activité génératrice de revenus de ces communautés locales. La tomate et l’oignon sont les cultures maraichères les plus produites dans le bassin versant. Selon les statistiques du Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles (2020, p. 333), la zone d’étude a enregistré en 2018, une production annuelle de 10 066 tonnes de tomate et de 20 190 tonnes d’oignon.

1.1. Collecte des données
1.1.1. Données de terrain

Une sortie de terrain effectuée entre les mois d’avril et de mai 2021 a permis de collecter certaines données auprès des populations de cinq localités du bassin versant du Massili. Il s’agit de Loumbila, de Goué, de Silmiougou, de Bigtogo et de Niniogo. Le choix de ces villages se justifie par un certain nombre de critères notamment géographiques, socioéconomiques et démographiques.

Les échanges avec les paysans ont porté sur les impacts de la variabilité climatique sur les productions agricoles, les stratégies d’adaptation et leur efficacité. Un questionnaire individuel, des guides d’entretien et un GPS ont servi d’outils de collecte. Le questionnaire a été adressé aux chefs de ménages âgés de 40 ans et plus et ayant une durée de vie dans le village d’au moins 20 ans. Le taux de sondage appliqué à l’ensemble des localités d’enquête est de 10 %. Au total, 234 personnes ont été interrogées et 13 focus groupes réalisés auprès des groupements de producteurs agricoles et de femmes des localités d’étude.

La géolocalisation des aménagements hydroagricoles et des pratiques de conservation des eaux et des sols a été faite à l’aide du GPS.

1.1.2. Collecte des données spatiales

Des images SRTM ont été téléchargées sur le site de l’Institut d’Etudes
Géologiques des Etats-Unis. Elles ont permis de délimiter la zone d’étude.
Les données spatiales sur l’aptitude agronomique des sols ont été acquises auprès du Bureau National des Sols (BUNASOLS) et celles concernant la Base Nationale de Données Topographiques (BNDT) de 2012, auprès de l’Institut Géographique du Burkina (IGB).

Des images Landsat OLI (Operational Land Imager) de 2019 ont été acquises auprès du Secrétariat Permanent du Conseil National sur le Développement Durable (SP/CNDD). De plus, des images hautes résolutions de Google Earth ont été téléchargées sur internet et numérisées. Toutes ces images ont permis d’obtenir des informations spatiales sur certaines pratiques agricoles et l’occupation des terres dans le bassin versant.

1.2. Traitement des données

Pour rendre les données collectées exploitables, il a été procédé à leur traitement grâce à des outils différents.
Ainsi, le logiciel de statistique Sphinx+ 5.1.0.4 a été utilisé pour le dépouillement du questionnaire afin de rendre les données sous forme numérique et facilement utilisables.
Le tableur « EXCEL » du logiciel « Microsoft Office 2016 » a permis de faire le traitement statistique des données. « WORD » a servi à la saisie et à la mise en forme du texte.

Le logiciel expert GPS a été utilisé pour le transfert des données spatiales collectées sur le terrain et leur enregistrement sous le format Shape.
Le logiciel Google earth pro a servi à la numérisation des images afin d’obtenir des données spatiales concernant certaines stratégies d’adaptation à la variabilité climatique mises en œuvre dans la zone d’étude tels que les cordons pierreux, le zaï, les diguettes en pierres, etc.

Le logiciel GRASS GIS 7.2.2 a permis de faire les analyses cartographiques multicritères, la modélisation spatiale, l’analyse de l’efficacité des stratégies d’adaptation et ARCGIS 10.3 pour la réalisation des différentes cartes.
1.3. Modélisation spatiale
Dans la présente étude, l’analyse multicritère à référence spatiale (AMC-RS) a été utilisée pour la modélisation spatiale. Ces différentes étapes sont les suivantes :

1.3.1. Choix des critères

Le critère est un facteur à prendre en considération pour évaluer un scénario donné ou pour apprécier une occasion d’action (A. Laaribi, 2000 cité par L. Ouédraogo, 2012, p. 42). Il permet de mettre en évidence les indicateurs qui auront le plus d’impact dans la décision finale (S. Mohamed El Amraoui, 2017, p. 79). Plusieurs critères ont été retenus après les échanges avec les populations locales pour les analyses (S. ILBOUDO et al, 2022 p. 581). Ces critères ont été reconnus par les paysans comme ayant un impact réel sur l’efficacité des stratégies d’adaptation à la variabilité climatique dans le bassin versant. Ils ont été regroupés en deux principales catégories : les contraintes et les facteurs d’adaptation à la variabilité climatique.

1.3.1.1. Contraintes d’adaptation

Les contraintes sont un indicateur qui limite la réalisation d’un phénomène. Lors des enquêtes de terrain, des contraintes naturelles majeures pouvant impacter l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation ont été répertoriées par les populations locales. Il s’agit des précipitations et des sols inaptes aux cultures. Le choix des précipitations s’explique par le fait que leur insuffisance ou leur excès, les débuts tardifs ou les fins précoces de saison, les sécheresses plus ou moins longues, etc., peuvent être préjudiciables aux productions agricoles. Par ailleurs, les sols érodés, les sols nus et les sols indurés sont des espaces inaptes aux cultures.

1.3.1.2. Facteurs d’adaptation

Les facteurs sont des critères favorables aux initiatives développées pour l’atteinte d’un objectif donné (C. M. G. Kêdowidé, 2010, p. 6 ; L. Ouédraogo, 2012, p. 42).
Dans le bassin versant d’étude, il s’agit :
-  des variables naturelles (végétation, sols, topographie, cours d’eau, bas-fonds, plans
d’eau naturels, etc.) ;
-  des variables humains (densité de population, routes, zones culturales, techniques de
production, retenues d’eau artificielles, points d’eau, périmètres aménagés, etc.).

1.3.2. Pondération des critères

La pondération consiste à attribuer à chaque facteur un coefficient en fonction de son importance par rapport aux autres facteurs (B. Ouédraogo, 2015, p. 49 ; J-L. K. ASSI et al., 2019, p. 56). La détermination des poids des facteurs été faite par les populations locales à partir d’un tableau de classification préférentiel. La méthode des comparaisons par paire par le Processus d’Analyse Hiérarchique (AHP) développée par T. L. Saaty (1977, p. 246) a été utilisée pour la pondération des critères. Cette méthode consiste à comparer les critères deux à deux en termes d’importance relative sur la base d’une échelle de pondération (S. O. Chabi Adimi et al., 2018, p. 255).

L’échelle de Saaty (tableau 1) se base sur le principe que si un critère A est 3 fois plus important qu’un critère B, alors B est 1/3 de fois important que A.

Tableau 1 : Échelle de Saaty pour la pondération des critères

  • Source : D’après T. L. Saaty, 1977

De plus, si le critère A est plus important que le critère B et le critère C plus important que le critère A, alors le C est plus important que le B.

1.1.1. Cartographie décisionnelle de l’efficacité des stratégies d’adaptation
La représentation cartographique de l’efficacité des stratégies d’adaptation repose sur les techniques de superposition pondérées mises en œuvre à travers l’analyse multicritère (C. L. M. DA, 2021, p. 161). La fonction mapcalculator du logiciel GRASS GIS 7.2.2 a été utilisée pour modéliser les différentes opérations cartographiques ayant permis d’appréhender les zones où les stratégies d’adaptation sont efficaces. L’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation a été déterminée à travers la formule suivante :

𝑆𝑡𝑟𝑎𝑡é𝑔𝑖𝑒_𝑟𝑎𝑠𝑡𝑒𝑟 = 𝑟. 𝑚𝑎𝑝𝑐𝑎𝑙𝑐𝛴(𝐹𝑎𝑐𝑡_𝑟𝑎𝑠𝑡𝑒𝑟) ∗ 100 ∗ 𝛴 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟_𝑟𝑎𝑠𝑡𝑒𝑟)
où Stratégies_raster est le résultat de la modélisation en format raster ; r.mapcalc est le calculateur des cartes ; Fact_raster représente l’ensemble des facteurs pondérés et Contr_raster, les contraintes d’adaptation dans le modèle.

Cette démarche a permis d’aboutir à la création d’une couche matricielle constituée de différents pixels représentant chacun des niveaux d’efficacité. Plus la valeur du pixel est élevée, plus l’efficacité de la stratégie est importante. La répartition spatiale des valeurs des différents pixels obtenus après superposition mathématique de plusieurs cartes de la zone d’étude a permis ainsi de ressortir les zones où les stratégies d’adaptation sont les plus efficaces.

2. RÉSULTATS

Dans le bassin versant du Massili, l’analyse multicritère a permis d’identifier les zones où les stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique sont efficaces. Les variables retenues pour la simulation sont constituées des zones culturales, des bas-fonds, des sols aptes aux cultures, du zaï, des cordons pierreux, des diguettes en pierres, des demi-lunes, des billons et des bandes enherbées. Le tableau 2 présente le poids des facteurs d’adaptation.

Tableau 2 : Poids des facteurs d’adaptation paysanne

  • Source : Adapté des travaux de terrain, mars-avril 2021

De l’analyse de ce tableau, il ressort que les cordons pierreux sont le facteur ayant la pondération la plus élevée (25) et les demi-lunes, celles qui ont le poids le plus faible (05).

Les résultats de la simulation (carte 2) montrent que les zones où l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique est très importante occupent une proportion de 0,9 % (représentant 1 871,28 ha) de la superficie du bassin versant.

Elles se localisent au centre du bassin versant dans les localités tels que Napalgué, Garpéné, Dapelogo, etc. En outre, les zones où cette efficacité est importante occupent 13,88 % (soit 28 889,24 ha) de la surface du bassin versant. Elles s’identifient au centre et au centre-est. On retrouve aussi une petite portion d’espace isolée au centre-nord vers Likenkeksé. Des cinq localités d’étude, il n’y a qu’à Niniogo que l’efficacité des stratégies d’adaptation est importante. À Goué, à Silmiougou et à Bigtogo, l’efficacité est moyenne.

Cependant, elle est faible à Loumbila. Cette faiblesse pourrait s’expliquer par le fait que la plupart des terres de cultures dans cette localité sont exploitées au profit des cultures irriguées en toute saison. Les stratégies d’adaptation sont également moins efficaces, voire nulles à l’extrême sud du bassin versant où on a une forte emprise humaine liée à l’expansion urbaine de la ville de Ouagadougou.


Carte 2 : Stratégies paysannes d’adaptation dans le bassin versant du Massili

CONCLUSION

Le couplage des SIG et des méthodes d’analyse multicritère a permis de produire la cartographie de l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique dans le bassin versant du Massili. Cette cartographie a permis d’identifier les zones où ces stratégies d’adaptation sont les plus efficaces. Il ressort des études qu’elles occupent de petites portions d’espaces localisées globalement au centre du bassin versant. Les résultats d’analyse ont montré les précipitations constituent un paramètre déterminant dans l’efficacité des stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique.

Lucien OUEDRAOGO
Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) de Ouagadougou, Burkina Faso lucienouedraogo@yahoo.fr

Sayouba ILBOUDO
Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou, Burkina Faso sayoubailboudo@gmail.com

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