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Nuit du destin au Burkina : Le CERFI et l’AEEMB en communion autour des valeurs musulmanes

Publié le mardi 18 avril 2023 à 20h30min

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Nuit du destin au Burkina : Le CERFI et l’AEEMB en communion autour des valeurs musulmanes

Les militants et sympathisants de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) ont célébré la nuit du destin dans la nuit de ce lundi 17 avril 2023 à Ouagadougou, en présence des premiers responsables des deux structures. Des séances de prières et d’invocations, une conférence et des remises de récompenses aux meilleurs lecteurs du coran ont été les temps forts de cette nuit.

Les fidèles musulmans du Burkina Faso célèbrent la nuit du destin au cours de la nuit du lundi 17 au mardi 18 avril 2023. La nuit du destin ou "Laylatoul Qadr" en arabe intervient dans les derniers jours du mois de Ramadan, peu avant l’Aïd el-Fitr ou fête du Ramadan qui marque la fin du jeûne musulman.

Les hommes fortement mobilisés pour la circonstance

Comme à l’accoutumée, l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) ont célébré cette nuit spéciale au pavillon Soleil Levant du SIAO. Une nuit consacrée à la prière et aux invocations jusqu’au petit matin. El Hadj Hamidou Yaméogo, président du CERFI a, au nom des deux structures, exhorté tous les fidèles musulmans à vivre ces moments avec sérénité et introspection afin de bénéficier de la miséricorde d’Allah.

El Hadj Hamidou Yaméogo, président du CERFI a invité les fidèles musulmans à rester sur le droit chemin, même après la période de jeûne

Cette célébration a été marquée par une conférence sur le thème : <>. Elle a été animée par l’imam Yacoub Tiemtoré. Selon, El Hadj Hamidou Yaméogo, président du CERFI, au-delà de sa dimension religieuse, théologique et spirituelle, la bonne lecture et interprétation du coran peut être la solution aux maux, notamment les problèmes actuels d’insécurité, de cohésion sociale et de défi sécuritaire auxquels fait face le Burkina Faso.

A droite, Mohamed Oumar Ouédraogo, grand lauréat de la lecture et de la récitation du coran, recevant son prix des mains du président du CERFI à gauche

Il a invité les fidèles musulmans à confier le Burkina Faso, éprouvé par la crise sécuritaire au Seigneur notamment à travers des séances de prières et d’invocations. « On a assez souffert. Il faut que dans la communion, dans la conjugaison de nos invocations, de nos prières, nous puissions confier le pays à Dieu afin qu’au sortir de ce mois de jeûne, le Burkina Faso puisse renouer avec sa paix d’antan, recouvrer sa sécurité, son vivre-ensemble et renouer avec le développement socio-économique », déclare-t-il.

Les femmes se sont également mobilisées pour cette nuit du destin

En plus de la prière, il a également invité les Burkinabè à mutualiser leurs efforts et actions afin de sortir le pays de cette impasse. « Depuis quelques années, notre pays est durement éprouvé par l’insécurité qui a fait beaucoup de pertes en vies humaines et des milliers de déplacés internes. Dans cette situation, les Burkinabè n’ont pas d’autre choix que de travailler main dans la main pour pouvoir s’en sortir. Tout cela n’est possible qu’avec l’aide de Dieu. C’est pourquoi en plus de nos différentes actions, nous devons inlassablement demander pardon et soutien à celui qui a créé toute chose (Dieu) », interpelle-t-il.

Ali Sodré, président de l’AEEMB a marqué également de sa présence cette nuit du destin

En marge de cette célébration, un concours de lecture et de récitation du Coran a été organisé par le bureau provincial du Kadiogo du CERFI. Les participants qui se sont illustrés ont été récompensés avec des attestations et des enveloppes financières. Mohamed Oumar Ouédraogo, grand lauréat est reparti notamment avec la somme de 400 000 FCFA. Il se dit content de ce premier prix glané après d’énormes efforts consentis.
Le président du CERFI a invité les lauréats à traduire les paroles du saint coran en actes dans la vie quotidienne en termes de tolérance, de solidarité et d’humanisme.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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