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Journées de valorisation du textile artisanal : La 7e édition se tient du 7 au 11 mars 2023

Publié le mercredi 8 mars 2023 à 16h11min

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Journées de valorisation du textile artisanal : La 7e édition se tient du 7 au 11 mars 2023

La 7e édition des Journées de valorisation du textile artisanal (JVA) a ouvert ses portes ce mardi 7 mars 2023, sous le patronage du ministre en charge de la Culture, et le parrainage du P-DG du Groupe Coris Bank. Organisée par l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et de la culture, avec le soutien financier du Fonds de développement culturel et touristique, l’édition 2023 s’installe pour cinq jours.

Après des années de silence dû à des difficultés d’ordre financier, les Journées de valorisation du textile artisanal (JVA) signent leur grand retour, avec l’organisation de la 7e édition. Pendant cinq jours, du 7 au 11 mars 2023, le public pourra découvrir le génie créateur des stylistes, des professionnels du textile et de la culture. La Place de la nation abrite l’événement. Selon le président de l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et de la culture (UPROTEX-HAC), structure organisatrice, les JVA se tiennent dans un contexte sécuritaire difficile. « C’est une période difficile pour nous tous. En tant qu’hommes de mode, nous ne devons pas sombrer. Nous devons travailler à ce que tout le monde gagne son compte », a-t-il dit.

Selon le représentant du ministre de la Culture, le textile artisanal participe de la promotion des industries culturelles et créatives.

C’est ce qui justifie le choix du thème « Marché du textile et de l’habillement dans le contexte actuel de crise sécuritaire : enjeux, défis et perspectives ». Tout comme les années antérieures, une foire du textile artisanal, une journée des femmes du textile et une conférence sont au programme de cette édition. Les JVA, c’est aussi un panel thématique, des rencontres professionnelles, des ateliers de formation et une nuit du textile artisanal.

Cette année, ce sont 100 stands qui ont été aménagés pour la circonstance. « Pour quelqu’un qui organise des foires, 100 stands c’est satisfaisant », a déclaré Georges Dua Bayala. Les exposants ont été sélectionnés sur la base de la qualité de leurs produits. Dans son allocution, le président de l’Union a tenu à remercier ses partenaires dont la contribution a permis la tenue effective de cette 7e édition. Il s’agit notamment du Fonds de développement culturel et touristique, et du P-DG du Groupe Coris Bank, Idrissa Nassa.

Le président de l’Union des professionnels du textuel, de l’habillement et de la culture

Après avoir procédé à l’ouverture des JVA, le représentant du ministre de la Culture a salué cette belle initiative de l’union qui constitue une opportunité pour les acteurs du secteur. « La valorisation du textile artisanal est de mise aujourd’hui dans notre pays. Et nous voyons toute la créativité de ces stylistes et même au niveau de la production. Il y a des femmes qui s’investissent et qui sont dans le métier depuis une trentaine d’années, et qui portent haut le flambeau du textile local », a indiqué Dr Dramane Konaté.

En plus d’être une affaire d’identité, le textile local, selon lui, participe de la promotion des industries culturelles et créatives. Au nom du ministre de la Culture, Dr Konaté a félicité et encouragé l’union dans sa démarche de valorisation du textile artisanal. Pour dynamiser davantage l’industrie culturelle dont font partie la mode et l’artisanat d’art, de nombreuses actions ont été entreprises par le ministère de la Culture, parmi lesquelles la mise en place du Fonds de développement culturel et touristique.

Les participants lors de la cérémonie d’ouverture

« Hormis cela, le textile local est valorisé à l’extérieur. Quand nos ambassadeurs vont pour la plupart du temps présenter leurs lettres de créances, on leur demande de s’habiller en burkinabè. C’est pour dire que depuis plus d’une trentaine d’années, on valorise de plus en plus le textile local », a ajouté le représentant du ministre de la Culture. Afin d’être compétitifs sur le marché, il a demandé aux professionnels de s’appliquer davantage sur la qualité. Car, pour lui, le textile artisanal est un secteur porteur. « Aujourd’hui, nous avons vu qu’avec les événementiels que le Burkina Faso a organisés malgré le contexte difficile que nous connaissons, notamment le Siao et le Fespaco, le textile burkinabè est très prisé. Il y a de bonnes affaires qui ont été faites dans ce sens », a souligné Dr Dramane Konaté.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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