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Le lancement de la 11e édition du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) a eu lieu le samedi 21 janvier 2023. Une vingtaine de compagnies de danse venues d’Afrique et d’ailleurs sont attendus.
C’est au Grin des arts vivants que les festivités ont démarré. Le public a assisté à un avant-goût des spectacles qui vont être proposés durant toute la semaine du festival. Cette édition va être animée par des masters class, des ateliers, des concerts live. Les spectacles vont avoir lieu au sein du Grin des arts vivants dans le quartier de Cissin, à Canal Olympia Pissy. Les tickets coûtent 1 000 et 2000 FCFA. Aussi, les danseurs vont se produire dans les grands marchés de la Cité an 3 et Rood-Woko, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et dans des établissements scolaires.
Le thème retenu pour 2023 est ‘’Héritages’’. La promotrice du festival, Irène Tassembédo, a souhaité que le public sorte massivement pour voir ce qui est proposé et réagisse. « Même si on regarde un spectacle et qu’il ne nous plait pas, c’est déjà ça de gagné, car on a identifié ce qui ne nous plait pas. Nous, on aime ce qu’on fait. Mais cela ne signifie pas que cela va vous plaire forcement. Le plus important c’est de s’exprimer sur cette tribune qui est la scène », a-t-elle insisté.
Il faut savoir qu’Irène Tassembédo a formé de nombreux danseurs dans son école de danse. Certains prestent aujourd’hui à l’étranger. Le FIDO est également une lanterne pour permettre aux jeunes danseurs de faire des rencontres et d’attirer l’attention des compagnies de danse internationale. Tatiana Gueria Nade est une danseuse et chorégraphe ivoirienne. Pour elle, ce festival apporte plus de connaissances aux danseurs et permet à ces derniers de se perfectionner. « Je laisse mon corps s’emporter aux surprises du festival comme à chaque année pour recevoir ce que cela va m’apporter », dit-elle.
Pour la 11e édition, la journaliste Fanny Noaro Kabré a été choisie pour être la co-marraine. Elle a expliqué que la culture un est moyen de lier les populations. « Pour reprendre les termes d’Irène Tassembédo qui dit souvent que c’est une arme de construction massive. La culture a toujours créé des ponts entre les peuples et plus que jamais dans des pays comme le Burkina Faso qui traversent des moments difficiles. Moi je suis convaincu que la culture peut aider à passer outre, à exprimer ces difficultés », a-t-elle argumenté. Le FIDO va s’achever le 28 janvier 2023.
Ci-joint le programme des festivités
SB
Lefaso.net
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