« Que le Tout-puissant vous accorde à vous et à votre famille la paix, la sérénité, la longévité et la persévérance pour mener à bien votre noble mission. Qu’il vous accorde les grâces nécessaires pour qu’ensemble, vous et votre époux puissiez conduire le Burkina Faso sur les sentiers de la paix et de la prospérité », tel est le vœu des associations féminines et ONG du Burkina, formulé à Mme Chantal Compaoré et transmis par leur présidente Mme Gnoné Nougtara.

Les femmes ont témoigné leur gratitude à la Première dame pour les actions menées en leur faveur au cours de l’année écoulée. Pour elles, Mme Compaoré au cours de l’année 2005 est allée par monts et par vaux à leur rencontre pour vivre leurs réalités quotidiennes. Ainsi, elle a pu toucher du doigt les conditions difficiles tels la pauvreté, l’analphabétisme, les pesanteurs socioculturelles et les pratiques néfastes vécues par ses sœurs.

Son engagement aux côtés des femmes lui a conduit, dira Mme Nougtara, à réaliser des œuvres comme son soutien à la lutte contre la transmission mère/enfant par le VIH/Sida, au renforcement des capacités des programmes et stratégies de réduction de la mortalité maternelle et néonatale et aux Journées nationales de vaccination. Puisque derrière un grand homme se trouve une femme, la compréhension et le soutien de tous les jours, de Chantal Compaoré ont permis à son époux le président Blaise Compaoré de conduire avec succès les rênes de l’Etat durant les sept années écoulées pour faire du Burkina un havre de paix.

C’est ce qu’ont reconnu les femmes des associations féminines et ONG qui ont à l’occasion de cette cérémonie sollicité de nouveau l’appui de Mme Compaoré aux secteurs clés, tels la santé de la famille, l’éducation, le pouvoir économique et politique de la femme. Elles ont par ailleurs demandé à leur « coépouse » d’être leur porte-parole auprès de son époux afin que les femmes soient représentées et impliquées dans les sphères de décision et que leur nombre s’accroisse.

La dotation du ministère de la Promotion de la femme en moyens lui permettant de bien mener à bien ses missions, l’augmentation du montant des crédits octroyés aux femmes par le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) , la formation des associations féminines dans le domaine de la citoyenneté ont également fait parties des doléances des femmes. S’inspirant du programme quinquennal du chef de l’Etat, les femmes soutiennent être convaincues que leurs préoccupations ne resteront pas sans suite.

Est-ce cette conviction qui témoigne leur forte mobilisation autour de cette cérémonie de présentation de vœux ? Sorties massivement des quarante cinq provinces, les femmes ont communié ensemble. Pour une fois, elles ont abandonné les tenues dites du « fond du placard » pour se mettre en uniforme avec leur « luili-pendé » à l’effigie du président du Faso (foulard aux oiseaux). Une preuve pour dire peut-être qu’elles défendent la même cause.

Une cause que Mme Chantal Compaoré s’engage à défendre aux côtés de ses sœurs. Elle dit continuer à suivre ses actions en faveur de la promotion de la femme et de la lutte contre la pauvreté, le VIH/Sida, l’analphabétisme et les violences faites aux femmes. La protection et le bien-être des enfants surtout ceux vulnérables sont inscrits dans l’agenda de Mme Compaoré.Un repas commun, et une remise de cadeaux, le tout couronné par un « show » au rythme du « malin » et du takiborossé ont constitué les moments forts de cette présentation de vœux.

A. Verlaine KABORE
Régine ZERBO

Les actions de Mme Chantal Compaoré en 2005 en faveur des femmes

La cérémonie de présentation de vœux a été l’occasion pour le ministre de la Promotion de la femme, Mme Gisèle Guigma, de rappeler les actions entreprises par la Première dame au cours de l’année écoulée.

Pour Mme Guigma, Mme Compaoré a assisté à l’inauguration des Maisons des femmes dans les provinces des Balé, de la Bougouriba, du Boulgou, du Houet, de la Komandjari, du Koulpélogo, du Kourittenga, du Noumbiel, de l’Oudalan, du Passoré, du Sanguié, et du Yagha. Une inauguration qui a toujours, aux dires de Gisèle Guigma, été accompagnée de soutien matériel (moulins, charrues, ambulances motorisées...).

Le 10 octobre, Chantal Compaoré a procédé au lancement officiel de la rentrée de la 4e promotion des filles du Sourou. Elle s’est aussi investie dans de nombreuses actions d’information, d’éducation en vue de la tolérance zéro des mutilations faites aux filles. A cet effet, elle a présidé à l’ouverture du symposium des leaders religieux sur les mutilations génitales féminines tenues les 14, 15 et 16 octobre.

Mais auparavant, Chantal Compaoré a organisé avec ses sœurs d’Afrique, le Sommet des Premières dames d’Afrique sur le Sida et la prévention des conflits armés en février. Et en mars à New-York, elle a pris part à la 49e session de la commission de la condition de la femme consacrée à l’évaluation décennale de Beijing + 10.

Synthèse de R.Z
A.V.K.

Sidwaya