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24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

Publié le mardi 13 décembre 2022 à 22h27min

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24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

A l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat de son époux, Norbert Zongo, Geneviève Zongo a pris activement part aux activités organisées par le collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques, en l’honneur de Norbert Zongo. Nous avons profité de l’occasion pour lui tirer quelques vers du nez, principalement sur les activités du collectif à l’endroit de son regretté époux et sur la question de la réconciliation, après tant d’années d’attente infructueuse de justice.

"A l’occasion de ce 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, je voudrais remercier tout le monde. La presse, le collectif, tous les avocats, la jeunesse, tous ceux qui sont toujours là, ceux qui ne sont plus des nôtres. Je pense au Pr Joseph Ki-Zerbo. Je remercie aussi tous ceux qui, depuis 1998 à aujourd’hui, ont contribué à ce que nous en arrivions là.

Personnellement je vais bien. Les enfants également se portent bien. Grâce à Dieu, ils progressent aussi dans leurs études. Lorsque leur père décédait, le benjamin n’avait que quatorze mois. Il est présentement en année de licence.

Pour ce qui est de l’évolution du dossier, c’est comme on le dit souvent : c’est bien mais ce n’est pas arrivé. Tant que l’affaire ne sera pas jugée, on ne peut pas dire qu’on est totalement satisfait de l’évolution des choses. Nous sommes toujours dans l’attente du jugement pour savoir qui a réellement commis ce meurtre. Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré. Aujourd’hui on parle de réconciliation. Je pense que les gens peuvent le faire.

Mais il y a beaucoup de choses qui habitent le cœur des hommes et qui les empêchent de se réconcilier où se pardonner. Si on veut vraiment que les gens se réconcilient, il faut d’abord que l’on juge tous les dossiers qui sont en justice. Le comité de sage l’a si bien résumé à travers le triptyque « vérité-justice-réconciliation. » On ne peut pas aller directement à la réconciliation sans être au préalable passé par la justice. Lorsqu’on porte atteinte à la vie de ton parent, il faut d’abord que tu saches qui est l’auteur du meurtre. Après cela, tu envisages si une réconciliation est possible ou pas. C’est ce que je pense sincèrement."

PROPOS RECUEILLIS PAR ERWAN COMPAORÉ
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Vos commentaires

  • Le 13 décembre 2022 à 16:19, par AHMED En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    Nous sommes très très confiants. Non seulement les auteurs de ce crime vont le payer sur terre mais surtout dans l’au-delà. Vous avez vu comment les grands champions de la réconciliation se sont terrés. Depuis que ABLASSÉ a vu BLAISE avec DAMIBA qui ne pouvait pas parler il s’est calmé. Le tuyau de ce militant de la CODER est percé. Certainement que les enfants de François Compaoré sont malheureux d’entendre le nom de leur père mêlé a l’assassinat de Norbert ZONGO

  • Le 13 décembre 2022 à 16:29, par HUG En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    Courage. Tot ou tard, l
    Francois compaoré sera entendu sur ce crime. HUG a foi a cela.

  • Le 13 décembre 2022 à 17:04, par Nabiiga En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    NOUS AUSSI, NOUS L’ATTENDONS

    Nous aussi, nous l’attendons de pied ferme à Ouaga. S’il n’a rien a se reprocher, qu’il vienne expliquer. Personne n’en veut la peau de François pour aucune raison que ce soit car sa peau lui appartient. Pourant, Damiba, le petit chien de garde de la famille Compaoré (le chien-chef de garde, lui, étant à la MACA) voulait faire rentrer François et son frère avec impunité. Nous avons vu claire et avons pris notre responsibillité en l’exilant au Togo. Qu’il pourisse là-bas tout comme tous ceux impliqués dans des crimes de sang dans notre pays.

  • Le 14 décembre 2022 à 08:30, par Ka En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    ’’’’’’’’’’’’’’’’Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo.’’’’’’’’’’’’’

    Madame Zongo : Qu’il se nomme François Compaoré ou Djibril Bassolé qui rasait les têtes de ceux qui demandaient ’’’’’justice pour Norbert Zongo’’’’’’’ pour faire plaisir au petit président, de nos jours "l’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l’amour le peut". Martin Luther King.

    Madame, qu’il pleuve ou qu’il neige, le droit sera dit pour Norbert Zongo et ses compagnons : Car, les juges du Burkina sans Blaise et François compaoré, ont compris que le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception).

    Surtout que le peuple a compris qu’il faut en finir avec l’impunité de certains... et qu’l faut virer les magistrats corrompus qui vendent la Justice Burkinabé au plus offrant comme dans l’affaire Guiro au royaume pourri de Blaise Compaoré et qui ne disent pas le droit. De nos jours, la confiance en la Justice Burkinabé est revenue pour condamner les assassins comme Gilbert Diendéré, Blaise Compaoré ainsi que leurs complices.

    Si nous sommes arrivés à cette maturité, c’est que depuis 2015 la Justice Burkinabé est plus indépendante et libre de faire son travail et qui rend un grand service au pays. C’est ce que tout patriote souhaite pour sa patrie. Une justice indépendante, non pas un semblant de justice. Nos juges doivent continuer à être neutre et dire toujours le droit comme ils l’ont fait avec les militaires voleurs d’armes, Gilbert Diendéré et Blaise Compaoré. C’est tout ce qu’on leur demande, c’est ce que la nation attend d’eux pour que le droit soit dit pour Norbert Zongo et ses compagnons.

    Madame Zongo, comme je ne cesse de le répéter dans ce forum : Il y a aussi une certitude divine qui dit que l’on récolte toujours sur terre ce que l’on a semé, malgré la miséricorde de Dieu et la foi après le pardon de Dieu.

    Si tu as semé la mort, attends-toi à la récolter aussi, et Blaise Compaoré ou Gilbert Diendéré ne me diront pas le contraire. Car, c’est ainsi que Paul de Sartre le plus grand des apôtres au service de Jésus, après la persécution des disciples de Jésus eût à payer le prix fort de ses meurtres, malgré son ardeur au service de l’œuvre de Dieu.

    Blaise Compaoré paie pour ses crimes, François Compaoré et bien d’autres n’y échapperont pas, tout comme certains de leurs protecteurs comme Djibril Bassolé sont devenu des repris de justice très recherchés et qui n’ose pas revenir au Faso. Il vaut mieux a François Compaoré de méditer sur ce qui l’attends, au lieu de se battre pour échapper la justice Burkinabé.

    Madame Zongo, sachiez qu’aucun Burkinabé ne tremble pour François Compaoré, celui qui a tué ses semblables de sang-froid, surtout des innocents sous des prétextes fallacieux de protéger son pouvoir corrompu. Il faut être fou pour le faire. Et je dis qu’on n’a pas tous les mêmes valeurs de la vie. Pour moi, la vie est sacrée qu’elle soit celle d’un innocent ou même d’un assassin. C’est pour cela que j’estime que la sanction suprême, au niveau des hommes, doit être la MACO pour François et Djibril Bassolé. Il ne faudrait pas donc chercher à se dérober. Quand on a été brave et fier d’assumer une telle mission. Avec dignité, on se soumet à la justice qui appréciera.

  • Le 14 décembre 2022 à 09:37, par DURAND Didier En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    Malheureusement pour vous, il ne sera jamais extradé. La France a prononcé son extradition mais la cour européenne de Justice a rejeté cette extradition car" la sécurité n’était pas assurée pour son procès". Je trouve ça injuste et terriblement humiliant pour le Burkina Faso !!

  • Le 14 décembre 2022 à 11:53, par Sacksida En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    Quand nous disons que les Occidentaux dont la France ne sont pas des exemples de Democratie et d’Etat de droits fondamentaux, il se trouvent des gens pour defendre la la France. Depuis 25 ans, cette affaire criminel de Norbert Zongo apres le Deni de Justice du Regime de Blaise compaore ; et celui de Rock Marc Christian Kabore qui ete jusqu’a abolir la peine de Mort dans notre pays pensant que ce serait une condition pour extrader les presumes assassins de Norbert Zongo et ses collaborateurs ; c’est vraiment ignorer que l’imperialisme Occidental et des Valets locaux Africains ne s’embarassent pas de vraies Liberte et de droits fondamentaux des hommes. C’est clair que le Burkina Faso doit se prevaloir des capacites de jugements criminels de ce dossier par contumance car Francois compaore et ses complices ne seront pas extrades par pendant au moins 25 ans de pouvoir politique ; ils ont defendu des interets de l’exploitation Imperialiste de la France et l’Europe. Ne Soyons pas Naifs car cette Europe est reconnaissante a leurs amis politiques..Salut

    • Le 14 décembre 2022 à 15:09, par Renault HÉLIE En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

      @Sacksida
      M. ou Mme Scksida,
      - Je ne connais rien à cette affaire, mais elle semble avoir de forts relents politiques.
      - La justice française a prononcé l’extradition, mais l’accusé a posé un recours après de la Cour Européenne, instance d’appel.
      - La France doit appliquer les décisions de la Cour Européenne, c’est ainsi et pas autrement.
      - La Cour Européenne a eu des doutes sur l’impartialité d’une dictature militaire à assurer une justice sereine et à protéger l’accusé contre les activistes.
      - Il va falloir vous habituer de gré ou de force au fonctionnement d’une justice démocratique, fut-elle européenne.

      Il va falloir assumer : une dictature imposée par la force manque profondément de légitimité. D’ailleurs, cette même dictature s’est montrée INCAPABLE de protéger les ambassades, ce qui est un signe grave de manque de sérieux d’un gouvernement, surtout s’il est dictatorial.
      Est-ce encore la faute aux Nassaras ?

  • Le 15 décembre 2022 à 08:01, par kwiliga En réponse à : 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

    Bonjour Renault HÉLIE,
    "La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a suspendu, vendredi 6 août, l’extradition de la France vers le Burkina Faso" Source Le Monde Afrique Publié le 06 août 2021 à 18h53.
    Hors, j’ai du vérifier, parce que je fini par m’y perdre, avec tous ces coups d’état, hors donc, à la date susdite, nous avions un régime parfaitement démocratique (une fois n’est pas coutume), avec un président élu dès le premier tour, par la majorité votante de la population.
    Au delà de cet élément factuel, je suis bien incapable de savoir sur quels points de "garanties de sécurité" ou "d’impartialité de notre justice", la cour européenne a pu baser son avis et de savoir donc, si elle a eu raison ou tord.
    Je suis également bien incapable de déterminer si la non-extradition de François n’arrange pas certaines personnes au Faso.
    Mon souhait étant que la situation de notre pays puisse être suffisamment stable et notre justice considérée comme suffisamment impartiale, pour que ce sinistre individu soit amené à répondre devant les juges.

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