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Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

Publié le vendredi 14 octobre 2022 à 11h45min

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Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

Les assises nationales en vue d’adopter la charte de la transition ont débuté ce 14 octobre 2022. Le président Ibrahim Traoré s’est fait représenter par le capitaine Marcel Meda. Dans son discours, le représentant du MPSR 2 a rappelé brièvement le contexte peu reluisant qui a mené à la tenue de ces assises, tout en invitant les uns et les autres à mettre de côté leurs divergences pour poser les bases d’un développement durable.

C’est un honneur pour moi de présider au nom du Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, Chef de l’Etat, cette cérémonie d’ouverture des Assises nationales consacrées à l’adoption de la Charte de la Transition.

Si l’avènement du MPSR le 24 janvier 2022 a suscité beaucoup d’espoir pour le peuple burkinabè meurtri et confronté à une crise sécuritaire sans précédent, il y a lieu de reconnaitre que nos populations ont désenchanté quelques mois plus tard face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire.

Aussi, au regard des dérapages constatés et dans le souci d’éviter l’enlisement, il s’est avéré nécessaire de redresser la barre afin de poursuivre au mieux le processus enclenché.

C’est ainsi que les 29 et 30 septembre 2022, des Officiers, Sous-officiers et militaires du rang, ont été contraints de prendre leurs responsabilités pour recadrer et recentrer les objectifs de la Transition autour des priorités, à savoir la reconquête et la sécurisation de l’intégralité du territoire national.

Mesdames et Messieurs

Le Chef de l’Etat voudrait que ce processus qui sera entamé à la suite de ces Assises soit non seulement inclusif, mais aussi et surtout conforme aux aspirations profondes de notre peuple. En rappel, dans le cadre des préparatifs, une commission technique a procédé à une relecture de la Charte adoptée en mars 2022. Ce préalable a permis de mettre à disposition des présentes Assises un projet de Charte qui fera l’objet d’examen en profondeur et d’amendements. En outre, dans la perspective de garantir une large participation des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, une plateforme numérique a été conçue afin d’élargir les contributions pour une mise en œuvre beaucoup plus consensuelle de la Transition.

Filles et fils du Burkina Faso, à travers ces Assises, nous avons encore rendez-vous avec l’histoire. Il nous faut taire nos différends, mettre en commun la richesse de notre diversité, pour préserver l’essentiel et écrire une page nouvelle de notre histoire, celle d’un peuple qui assume son destin et se donne des orientations claires pour la construction d’une Nation forte et résiliente, une nation capable de restaurer la paix, la sécurité et amorcer le développement durable.

Aussi, voudrais-je saluer l’ensemble des participants qui n’ont ménagé aucun effort pour répondre présent à ces Assises nationales qui, à terme, définiront les organes qui devront conduire la Transition. La signature de la Charte qui sera issue de vos travaux marque le point de départ officiel de cette Transition orientée vers les défis majeurs de notre pays.

Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè.

Tout en vous souhaitant plein succès dans vos travaux, je déclare, au nom du Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, Chef de l’Etat, ouvertes les Assises nationales consacrées à l’adoption de la Charte de la Transition.

La Patrie où la mort, nous vaincrons !

Je vous remercie !

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Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2022 à 11:57, par Mafoi En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Mpsr1,mpsr2 sont des ramassis d’arnaqueurs et une fois de plus quand le vrai peuple va se rendre compte,il sera trop tard.Déjà si ce groupuscule militaro-civil était sincere,depuis le 24 janvier 2022 il aurait dû divulguer la liste de ses membres au lieu de fonctionner comme les sectes.En tout cas nous n’avons pas besoin de gourou au Burkina Faso

  • Le 14 octobre 2022 à 13:59, par nion nicodeme En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Mafoi , comme toi tu n’es pas un ramassis , et que tu es le peuple à toi tout seul , tu peux sortir et manifester , rien ne t’en empêche . dans le cas contraire tu te tais . nous n’avons pas besoin de ce langage de rue actuellement. Unissons nos force pour une transition apaisée.
    vive le Burkina Faso

  • Le 14 octobre 2022 à 16:06, par PHENIX En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Le Burkina Faso a besoins d’un Homme fort patriotique pour établir une institution forte qui va travailler à gagner la confiance du peuple.
    Une institution qui va travailler à changer les mentalités en cultivant le nationalisme à travers l’éducation des jeunes.
    Une institution qui va amener tout le peuple burkinabé à adopter un seul et même pas qui est celui de la rénovation.
    Il faut que nous soyons francs, le véritable problème du Burkina Faso actuellement c’est le burkinabé lui même, il est la source de son mal. Au Burkina nous avons plusieurs catégories de personnes :
    Nous avons ceux qui se battent pour leurs ventres
    Nous avons ceux qui se battent pour leurs poches
    Nous avons ceux qui se battent pour préserver leurs nez
    Nous avons les revanchards et enfin
    Nous avons ceux qui se battent pour sauver la patrie.
    Malheureusement ces derniers ne sont pas nombreux. Ces différentes catégorie de personnes aux objectifs divers se retrouvent dans toutes les couches de la société ainsi nous avons du mal à dissocier les unes des autres d’où l’expansion du mal.
    Nombreux sont ceux qui s’expriment en fonction de leurs positions sociopolitiques, l’intérêt particulier a pris le dessus sur l’intérêt général, chacun se bat pour sa chose et cela n’a pas commencé maintenant, l’ assassinat du président Thomas Sankara est un exemple parfait pour l’illustrer.
    Ces assises seraient un tournant dans l’histoire du Burkina si réellement les burkinabés ont tiré des leçons des précédentes.
    QUE LE BON DIEU NOUS VIENNE EN AIDE

  • Le 14 octobre 2022 à 16:17, par shalom En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Ma foi, je suis d’accord avec vous. A mon avis, on aurait pu faire l’économie de ces assises dont le seul but est d’adouber le jeune Ibrahim TRAORE comme président du Faso. Les choses sont jouées d’avance et cette rencontre n’est qu’une duperie. Certaines personnes comparent Ibrahim TRAORE au président Thomas SANKARA. Je trouve cela une aberration. Même si les deux capitaines ont le même âge au moment d’accéder au pouvoir, on peut dire que la comparaison s’arrête là. Avant d’accéder au pouvoir, SANKARA avait déjà une bonne expérience politique. En effet, il fut Secrétaire d’Etat dans le gouvernement du CMRPN et dont il va démissionner de façon fracassante. Il sera ensuite Premier Ministre dans le gouvernement du CSP présidé par le Commandant Jean-Baptiste OUEDRAOGO. Sans compter son immense culture générale et politique. L’expérience politique est importante pour diriger un pays.
    Que Dieu sauve le Burkina Faso !

  • Le 14 octobre 2022 à 18:38, par Mechtilde Guirma En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Le Chef de l’Etat voudrait que ce processus qui sera entamé à la suite de ces Assises soit non seulement inclusif, mais aussi et surtout conforme aux aspirations profondes de notre peuple [...]. Filles et fils du Burkina Faso, à travers ces Assises, nous avons encore rendez-vous avec l’histoire. Il nous faut taire nos différends, mettre en commun la richesse de notre diversité, pour préserver l’essentiel et écrire une page nouvelle de notre histoire, celle d’un peuple qui assume son destin et se donne des orientations claires pour la construction d’une Nation forte et résiliente, une nation capable de restaurer la paix, la sécurité et amorcer le développement durable [..]. La signature de la Charte qui sera issue de vos travaux marque le point de départ officiel de cette Transition orientée vers les défis majeurs de notre pays […]. Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè.

    Remarques importantes :

    1) Inclusif il l’était le programme de Damiba.
    2) Rendez-vous de l’histoire ? Mitigé ! Surtout avec cette Nnième fois.
    3) Taire nos différences, le disque semble rayé à présent.
    4) préserver l’essentiel et écrire… C’est la grande inconnue pour beaucoup de raisons dont je me garderai d’énumérer.
    5) Point de départ officiel de cette Transition ???

    Voilà d’or et déjà ma contribution :

    Rappelez tous les détenus, les exilés, les chefs d’État encore vivants et votre aîné Damiba autour de la même table. Plus une invitée de taille : Mariam Sankara. Quelqu’un dans un forum a parlé de la « défunte Mariam Sankara » !!! Réalité ou lapsus ? Si c’en est un, j’avoue qu’il est de mauvais augure ou si voulez de mauvais goût.

    Dernière contribution et pas la moindre : Demandez pardon à la France. C’est une déclaration de guerre que de brûler son Ambassade et ses institutions. Nous vivons malheureusement ces genres de situations quelque part dans le monde et nous aurions dû faire l’économie de ces pratiques rétrogrades si réellement nous étions « des hommes intègres ». Et si la France usait de son droit de représailles ou de rétorsions et saccageait notre ambassade à Paris ? Et puis, pourquoi n’avoir pas envoyé quelques uns de vos membres pour protéger ces institutions ? Ensuite il faudrait réparer. Et ce ne sont pas vous seuls embourbés, immergés, comme vous l’êtes, dans vos différents qui y pourront quelque chose. C’est le Peuple tout entier qui y contribuera tant dans ses relations que dans ses ressources. Certes nous avons dans le cœur quelque chose contre la France. Mais cela se négocie dans les perspectives de la refondation de l’État, de la restauration de nos valeurs et repères. Et ainsi nous ne seront pas obligés de nous soumettre aux exigences des bailleurs de fond « pour les beaux yeux de Madame la Marquise ». Le Cardinal Zoungrana à son époque et lors du Concile Vatican II, il l’avait prédit en ces termes : « Notre être ne doit pas nous être conféré du dehors ».Il l’a même répété au premier synode des Églises africaines à Rome, et moi j’ajoute : Qui qu’il soit. c’est vous dire que le temps et les bouleversements dans le monde en ce moment étaient en train de parler en notre faveur. Et notre sagesse aurait dû être de comprendre comme dit le proverbe moagha : « Fo san m’bass ef rii yaoré, taan béoc laf toucda,  » qu’on ne se jette pas pieds et mains joints dans l’inconnu, même si nous voulons tenter d’autres relations d’amitié. À ce titre et ne nous méprisons pas, comme dirait l’Éclésiaste (que je paraphrase), il y aura un temps où il faudra comme à Yalta, reformuler nos ententes et accords avec nos colonisateurs. C’est précisément à ces rencontres, à ces rencontres de grandes portées internationales, pour ne pas dire mondiales qu’on devrait parler et qu’il faudrait déjà songer au « vrai rendez-vous de l’histoire » à la suite de l’Ancêtre « la Société des Nations (S.D.N) » et de son et de son cadet : « l’Organisation des Nations-Unis ». Notre souci alors sera d’actualiser les déclarations universelles de Genève de 1948 sur les droits des Peuples et des Nations et de l’Homme dans sa rédaction première.

    C’est ma seule contribution et je vous souhaite bonne chance.

    • Le 15 octobre 2022 à 17:09, par Mechtilde Guirma En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

      Merci Webmaster d’avoir accepté publier mon post. Je profite pour corriger une faute d’orthographe et grammaticale qui m’ont échappé. En effet j’ai écrit : « Ne nous méprisons pas... ». Il faudrait plutôt entendre par : « Ne nous méprenons pas, comme... » (Qui veut dire dans le sens de l’écrit : Ne nous trompons pas d’adversaire ou d’ennemi). En effet le verbe « Se méprendre », est un verbe pronominal réfléchi. Tandis que « Mépriser » est un verbe transitif qui veut dire dédaigner.

      Cependant la confusion ici m’est venue du mot « Méprise » qui est le substantif du verbe « Se méprendre ». Il veut dire amalgame, confusion etc.

      Une fois encore merci.

  • Le 16 octobre 2022 à 11:56, par Poko En réponse à : Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

    Bonjour le peuple.
    MPRS 1 : après affaire Inata au moment où on veut donner les noms des fautifs
    MPRS 2 : dès qu on a parlé des complices de gasginde...
    la bête se trouve dans le fruit...

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