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Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

Publié le vendredi 8 juillet 2022 à 22h00min

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Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

Dans ce communiqué relatif à la situation nationale, les anciens présidents ayant pris part à la rencontre avec le président de la transition proposent la solution pour un sursaut patriotique.

Ouagadougou, le 08 juillet 2022

A l’invitation du président du Faso, des anciens présidents du Faso se sont réunis dans l’urgence ce jour, 8 juillet 2022, autour du président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA compte tenu de la situation très difficile et délicate que connaît notre pays.
Vous le savez déjà, cette rencontre a eu pour unique objet une concertation sur le péril commun qui nous menace jusqu’à notre existence. Même en tant que Nation, en tant qu’Etat.

Devant les affres sécuritaires que nous vivons aujourd’hui, tous s’interrogent ou reconnaissent le niveau d’échec de notre projet républicain, voire en tant que Nation ébranlée par l’insécurité vécue par nos compatriotes avec les déplacés internes en grand nombre, la souffrance extrême, les stigmatisations et autres divisions multiples qui compromettent notre socle ancestral, précieux héritage de ceux qui nous ont devancés dans la constitution des bornes de ce pays, d’abord voltaïque et burkinabè depuis.

Quand la violence armée pousse près de deux millions de nos compatriotes à fuir de chez eux pour trouver refuge ailleurs dans le pays, quand les terroristes tuent, pillent impunément nos compatriotes et que les survivants dépendent encore aujourd’hui largement de l’assistance humanitaire, reconquérir les territoires occupés, restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue.

Aucune région de notre pays n’est épargnée. Et nous avons appris récemment que plus de la moitié de notre territoire est hors contrôle : c’est effrayant, c’est dramatique !
Le péril commun est déjà là même si certains ne le perçoivent pas encore suffisamment ! Prenons donc garde !

Un pays, un Etat, c’est d’abord un territoire !
Dans ce contexte si tragique, lourd de drame et de douleurs multiples, la cohésion, l’unité nationale et l’union des cœurs au sein des différents groupes communautaires pour une cohabitation pacifique est une nécessité absolue : ce sont des facilitateurs qui prennent cette reconquête territoriale tant recherchée.

Et c’est au dépassement des clivages politiques, générationnels, ethniques, religieux et autres croyances traditionnelles que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays dans un sursaut patriotique.

Evidemment, tous les anciens présidents n’ont pu répondre aujourd’hui à l’appel du Président du Faso pour diverses raisons. Mais nous comprenons qu’avec les technologies de l’information, l’espoir demeure que ceux d’entre nous qui sont absents de la rencontre d’aujourd’hui apporteront de précieux conseils au Président du Faso.

Le Président du Faso et son gouvernement ne manqueront certainement pas de vous apporter les informations utiles sur nos échanges d’aujourd’hui.

Les anciens présidents

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Vos commentaires

  • Le 9 juillet 2022 à 01:06, par Zembla En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    Le Burkina est attaqué par des Hommes Armés Non Identifiés selon la terminologie officielle. Comment en 7 ans on n’a pas pu identifier cet ennemi ? On sait que Blaise COMPAORE avait des accointances avec des djihadistes qui semaient la désolation dans les pays voisins. Est-ce pour nous punir d’avoir chassé leur allié que notre pays est attaqué ? Si c’est cela alors ramenons Blaise COMPAORE malgré son lourd passé de criminel parce que c’est lui qui dirige ceux qui nous attaquent. Dans le cas contraire, si Blaise COMPAORE n’est pas le chef de ces HANI alors qu’on profite de son séjour au Burkina pour le jeter en prison pour qu’il purge sa peine. En dehors de ce schéma, faisons confiance au triptyque VÉRITÉ, JUSTICE et RÉCONCILIATION comme en Afrique du Sud et au RWANDA. Quand à la mascarade que SANDAOGo a organisée s’est pour se flatter en se donnant l’illusion d’être Dieu en foulant au pied la justice, la constitution et le peuple burkinabé,

  • Le 9 juillet 2022 à 01:07, par Zembla En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    Le Burkina est attaqué par des Hommes Armés Non Identifiés selon la terminologie officielle. Comment en 7 ans on n’a pas pu identifier cet ennemi ? On sait que Blaise COMPAORE avait des accointances avec des djihadistes qui semaient la désolation dans les pays voisins. Est-ce pour nous punir d’avoir chassé leur allié que notre pays est attaqué ? Si c’est cela alors ramenons Blaise COMPAORE malgré son lourd passé de criminel parce que c’est lui qui dirige ceux qui nous attaquent. Dans le cas contraire, si Blaise COMPAORE n’est pas le chef de ces HANI alors qu’on profite de son séjour au Burkina pour le jeter en prison pour qu’il purge sa peine. En dehors de ce schéma, faisons confiance au triptyque VÉRITÉ, JUSTICE et RÉCONCILIATION comme en Afrique du Sud et au RWANDA. Quand à la mascarade que SANDAOGo a organisée s’est pour se flatter en se donnant l’illusion d’être Dieu en foulant au pied la justice, la constitution et le peuple burkinabé,

  • Le 9 juillet 2022 à 05:21, par Laafi nooma En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    J’ai l’intime conviction que dans le fond, il y a des raisons inavouées et inavouables à la venue de Blaise Compaoré au Faso et au Palais. Était -ce pour déterrer des fétiches que lui seul aurait le pouvoir d’anéantir ? Était-ce pour ouvrir des coffres-forts dont lui seul disposerait des codes ? Était-ce un ballon d’essai pour envisager son retour définitif ?... Mais comment faire venir ce fugitif condamné à perpétuité ? La raison est toute trouvée : prétexter une "réunion de haut niveau" en surfant sur la nécessité de réconciliation. Mais cette réunion n’est qu’un prétexte car si elle était le vrai but visé, Damiba aurait :
    1. Informé lui-même l’opinion nationale, expliqué et justifié l’initiative au préalable.
    2. Pris les dispositions pour s’assurer au préalable de la participation des différents concernés, ne serait-ce qu’en visioconférence à défaut d’une participation physique.
    3. Demandé au Burkinabè d’éviter toute manifestation autour de la venue de Blaise, qu’elles soient pour ou contre l’intéressé.
    Avoir négligé tous ces aspects indique clairement, il me semble, que la rencontre était la chose la moins importante dans cette histoire. Mieux, elle constitue une manœuvre pour faire porter à ses détracteurs la responsabilité de l’échec de ses efforts et initiatives pour la cohésion sociale et la réconciliation.
    Il y a dans le gouvernement des individus respectables qui n’accepteraient jamais qu’une vraie rencontre de ce niveau soit si bâclée. Le fait que ceux-ci aient consenti à cette honte est un signe supplémentaire qu’il y anguille sous roche !

  • Le 9 juillet 2022 à 06:08, par Bara Daouda En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    L’important en ce moment au Faso c’est le retour de la paix , de la quiétude d’atant . Laissons de côté nos divergences d’opinions politiques et accompagnons nos autorités dans leur processus de recherche de paix. En ce moment même où j’écris ce texte, des milliers de personnes sont dans des conditions de vie misérables. Pourquoi ? Juste parcequ’elles ont été obligé de quitter leur "chez eux" .
    Pensons toujours à ceux qui souffrent

  • Le 9 juillet 2022 à 09:28, par Joseph En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    J’ai l’impression qu’on oublie le journaliste Adama Ouedraogo Damis. Il est sorti pour des raisons de soins maintenant il est en pleine forme et est pugnacite sur les réseaux sociaux et sur l’actualité. Je pense qu’il doit réintégrer pour purger sa peine. C’est ça la justice aussi !

  • Le 9 juillet 2022 à 10:04, par kwiliga En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    "Le Président du Faso et son gouvernement ne manqueront certainement pas de vous apporter les informations utiles sur nos échanges d’aujourd’hui."
    Ah, ben, on attend ça avec impatience, nul doute que les formidables idées qui vont ressortir de ce sommet, vont mettre les terroristes en déroute, à leur seule lecture.

  • Le 9 juillet 2022 à 12:37, par Vérité Indiscutable En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    M. DAMIBA doit comprendre qu’il n’est pas au-dessus de la Justice burkinabè. Tôt ou tard, il répondra. Nous ne sommes pas dans une monarchie. Nous sommes en démocratie.
    Du n’importe quoi seulement !!!!!

  • Le 9 juillet 2022 à 12:49, par OUEDRAOGO Joachim En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    Quand on veut parvenir à la réconciliation, il faut surtout éviter de glisser dans un jeu partisan même très subtil qui sera inévitablement détecter par un peuple burkinabé politiquement conscient. Alors une partie non négligeable se braquera et vous courrez de toutes vos forces pour rester à la même place.

  • Le 9 juillet 2022 à 20:40, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    La teneur de ce texte achève de nous convaincre de la nature manipulatrice de toute cette agitation depuis le 24 Janvier 2022.

    Le nombre de points d’exclamations, les termes choisis pour faire dans le "pathos", susciter la compassion pour les victimes mais aussi et surtout la peur chez tous, semble l’objectif principal de tout cela.

    Il est vraiment frappant de constater une volonté d’alerter tous et toutes sur "l’urgence" de la situation alors même que ceux qui alertent ne semblent se soucier de rien. Ni Thiou, ni Bourzanga, ni Seytenga, ni Pama, ni Sebba, ni aucune autre alerte ne les a pourtant fait réagir.

    Leur sentiment "d’urgence" à eux est tel qu’ils augmentent des salaires, font des programmes quinquennaux, veulent organiser FESPACO, SIAO, et même CAN 2027 ! Le reste du temps, ils multiplient les nominations, les réunions fortement médiatisés et les conférences de presse, sans que la lutte contre le terrorisme ne semble être LA priorité, la leur en tout cas.

    Comment donc dans ce contexte, la "prise de conscience" de la "gravité de la situation" par les populations doit-elle se manifester, si eux les miliaires ne semblent pas assez "alertés" pour agir ? Que doivent faire les civils ainsi interpellés pour mettre fin au terrorisme ? Et bien il faut "dépasser les clivages". En d’autres termes, le message est :

    « Burkinabè, acceptez de laissez tomber vos histoires d’état de droit, de justice et de démocratie car c’est votre pays même qui est menacé de disparaitre !

    Nous comprenons que c’est parce que vous aviez la paix que vous faisiez la fine bouche, mais on vous a montré ce qui pouvait arriver si les militaires ne sont pas là pour vous défendre et accessoirement vous diriger, et nul doute que vous avez changé d’avis maintenant.

    Vous devez comprendre que si ce sont les militaires qui se battent pour défendre le pays, alors le pays doit être "pour eux", et leur appartenir, et donc qu’ils le dirigent.

    Si vous voulez qu’on essaie de vous sauver, et que nous combattions (un peu) les djihadistes, acceptez que Blaise Compaoré revienne sans passer par la justice, que les militaires vous gouvernent sans limites et que les plus forts imposent leur volonté sur les règles de droit et autres complications.

    Alignez-vous derrière nous sans questions ni murmures et subissez nous, ou sinon subissez les terroristes ! »

    Le message, lui, est clair. Reste la réponse du peuple ainsi interpelé dans sa majorité ? Attendons et voyons...

  • Le 9 juillet 2022 à 22:22, par leprophète En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    il ne faut pas oublier que les djihadistes sont attirés par les soldats français .. donc si les françis s’en vont, les djihadistes cesseront leurs attaques en Afrique. La compromission des dirigeants africains pour recevoir l’aide humanitaire occidentale est une chaîne honteuse qui transforme notre peuple en esclave des blancs, il faut y renoncer et s’allier avec des puissances anti-occidentales qui fourniront de l’argent et les soldats qui viendront nous liberer.

  • Le 9 juillet 2022 à 22:55, par Sidbala En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    A la place de Jean Baptiste Ouédraogo, je me tiendrai coi, je ne m’occuperai que de ma clinique, je m’éloignerai de la politique politicienne qui à tout moment peut me faire tout perdre, surtout avec les mauvaises expériences que j’ai vécu sous le CSP, le CNR et le Front populaire.

  • Le 10 juillet 2022 à 07:51, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    Quand des anciens chef d’État ,par ailleurs des anciens militaires viennent pondre des débilités du genre : "Reconquérir les territoires occupés,restaurer l’autorité de l’État est l’urgence absolue",mes bras m’en tombent dessus car c’est exactement le rôle du militaire.Comme vous(jbo,bilaise) êtes des anciens stratèges Lol,il aurait fallu vous retrouver avec ces puceaux de militaires pour leur prodiguer de précieux conseils et surtout les galvaniser à mouiller les treillis au lieu de se cacher dans les salons dorés pour nous divertir.Aussi mes chers 2 anciens(militaires,chef de l’État),à moins d’être de mauvaise foi,vos "amis" civils-militaires avaient justifié leur putsch en disant que le civil (RMCK) qui était alors à la tête du pays empêchait aux bidasses d’aller au front et que maintenant,le peuple va voir ce qu’il va voir à savoir qu’ils iront "casser du terroriste",(terroriser le terroriste) etc...!Bien sûr beaucoup de compatriotes crédules les avaient cru,sortant massivement pour les applaudir,les soutenir et patatras,moins de 2 semaines après leur forfaiture,la population s’est vite rendue compte qu’elle avait affaire à des escrocs,à des faussaires sans foi ni loi.Donc vous,les anciens,si vous êtes vraiment dans une démarche constructive pour l’intérêt supérieur du Faso,il faut plutôt les conseiller à débarrasser le plancher car toute autre manoeuvre sera vouée à l’échec.A bon entendeur,salut !

  • Le 10 juillet 2022 à 09:37, par Paré En réponse à : Situation nationale : « C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays », indiquent les anciens présidents

    Wait and see. Nous allons prendre patience pour entendre les fructueux résultats de ce conclave auquel plusieurs cardinaux n’ont pu prendre part pour des raisons diverses.

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