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Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

Publié le lundi 28 février 2022 à 22h33min

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Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

Le Burkina a rendez-vous ce lundi, 28 février 2022 avec l’examen et l’adoption de la Charte, ce contrat social qui doit guider les actions sous la transition.

« Moment capital pour les forces-vives qui doivent, ensemble, tracer les sillons de la refondation de la nation », dit-on au sujet des travaux de cette Charte.
Remis le 23 février 2022 par la commission technique en charge de son élaboration, le projet de Charte a été disponibilisé, hier, dimanche 27 février 2022. Soit quelques heures pour prendre connaissance de son contenu. Temps jugé peu pour des contributions conséquentes des participants, craignent certains Burkinabè. Mais les autorités du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), elles, rassurent que les contributions à travers le document de base ont été populaires (les forces-vives ont été consultées lors des travaux, un appel à contributions à été lancé à travers les réseaux sociaux...) et que les apports supplémentaires pourraient être pris en compte.

En plus du timing de préparation, l’heure limite d’arrivée impartie aux participants est, elle, fixée à 7h, tranchant ainsi avec les "coutumes" (on avait l’habitude de voir les arrivées commencer, au plus tôt, à 7h).

Outre ces exigences, les participants se voient "dépouillés" de leur téléphone-portable avant l’accès à la salle des travaux.

Les journalistes qui avaient commencé à subir ce diktat (les téléphones et dictaphones avaient été refusés) sont finalement acceptés, peu avant 8h, avec leurs matos de travail.

Sur les lieux, et en attendant l’ouverture officielle (nous sommes à 8h20), des visages ne passent pas inaperçus. Lassina Ouattara du MPP (ex-parti au pouvoir), Tahirou Barry (ex-parti Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso), Dr Ablassé Ouédraogo (ex-opposition), Yéli Monique Kam (ex-majorité présidentielle), Édouard Zagré (ex-majorité présidentielle) et des acteurs de la société civile à l’image de Marcel Tankoano, Mamadou Drabo, Anaïs Drabo ou encore l’enseignant-chercheur en communication, Pr Serge Théophile Balima.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2022 à 12:48, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

    1) Je constate que le LCL Damiba lui-meme n’est pas là à ces ces assises oh combien solennelles et de grande portée historique. Pourquoi une telle absence ? JE le sais très original jusque-là. Mais j’comprends pas cette absence. Qu’importe !
    2) Objectivement comme je n’ai cessé de le dire et de le redire, ces assises ne peuvent se faire en l’espace d’un jour et même d’une semaine. J’avais fort longtemps proposé 2 assises nationales  : une 1ere pour pallier l’essentiel des defis vu que nous sommes dans un "etat de necessité" au sens juridique du terme, une 2eme plus approfondie et plus large pour fixer quasi-definitivement les fondements de cette Transition-Refondation.
    3) J’ai lu le Projet d’agenda. Lui-là même seul demande des jours de travail.
    - a) il reste toujours amendable
    - b) son operationnalisation demandera des semaines de Travail autant qu’il m’est donné de juger.
    - c) Au total, peut-etre un mois pour passer d’expression d’intention à des definitions de plans d’actions concrètes avec tous les attributs relatifs à la realisation.
    4) La charte de Valeurs, je ne la vois pas. Est-ce les valeurs de l’article 1 de la Charte ? ou bien est-ce d’autres. Cette Charte est une bonne initiative.
    - Mais je reste curieux de savoir à quoi ça sert ce code de valeurs. Si c’est ceux de l’article 1, c’est des valeurs sont dejà connues de tous, même des bandits de la Gestion de le Chose Publique. C’est même des valeurs universelles qui s’impose partout ; en société, en entreprise, etc...
    - Quel est l’objectif d’elaboration d’une tel code de valeurs ? Je pense que si l’objectif est exprimé, on pourrait proposer mieux que ces dix commandements que tout le monde connait dejà.
    - Comme le disait Mamadou Kabre de Prit Lanaya, il ya dejà près de 10ans dans un debat televisé, on peut faire changer la société (Notre Nation) très rapidment en misant sur des valeurs-clé. C’est mon avis depuis belle lurette. On n’a pas même besoin d’attendre des programmes scolaires pour recolter des fruits dans 20ans.
    5) J’invite les Forces Vives PArticipantes à ces assises d’accompagner tout en proposant d’autres echeances pour parfaire. En situation d’etat de necessité, on est totalement obligé de faire du "Machine Learning". Et c’est en cela que je salue la creation du Conseil d’Orientaiton et de Suivi dans la Charte. Sortons de nos conceptions très dogmatiques et revetons-nous des methodes de reflexions scientifiques. Le contexte de tenue de ces assises est scientifiquement modelisable. Et seul, ceux qui sont familiers des techniques de Travail en groupe dans les grandes organisations comme la NASA, l’ESA, Google, Huawei peuvent comprendre la progression actuel de notre Transition.
    6) Souvenons nous qu’au Mali, selon des temoignages, l’organe de direction de la Transition, composeé des acteurs comme Amina Fofana (OSCs et autres ), a existé avant les grandes assises de la Refondation. Autrement, une concertation nationalle Transition en 2 temps !
    7) A situation d’urgence, mesures d’urgences. Lors de l’attaque terrorriste de l’Etat Major, le Patron d’une boutique Mobile Money, a fuit et laissé sa caisse. Et c’est son employé encore sur les lieux qui se lamentait auprès de l’Equipe de l’Observateur Palga qui faisait le tour de la ville pour prendre le pouls de la situation. Comme quoi, en situation d’urgence, tout en gardant sang froid, il faut aussi eviter de s’enchevêtrer dans les complexités d’une usine à gaz !
    8) Moi en tout cas, je valide d’ores et dejà le Projet de Charte de la Transition, suivra le reste (Agenda, Charte de Valeurs)
    9) Georges Weah, etait un footballeur des plus debrouillards au Cameroun, sans grand talent, du tout, selon le temoignage du coach et recruteur qui l’a reperé et accompagné. Et voilà Georges Weah, footballeur debrouillard à Ballon d’Or. Le MPSR est une minerai precieuse pour notre Etat et notre Republique, la responsabilité de reussir nous incombe en tant que Forces Vives de la Nation.
    10) Du courage, Chers Participants, et que l’Esprit de Dieu vous soutienne avec toute sa sagesse et sa perspicacité
    Dieu reste Burkinabè

  • Le 28 février 2022 à 20:47, par Passakziri En réponse à : Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

    Bon vent au Faso
    Seulement je me demande quels critères ont prévalu pour définir les forces vives , parce que je ne peux pas associer Anais Drabo à force vive . Depuis l arrogance et le charactere irrespectueux affiché vis à vis d un des socles de l état de droit et des libertés individuelles juste âpre le coup sur une radio locale, son disque est rayé .

    Passakziri

  • Le 28 février 2022 à 23:57, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

    Si l’on me permet, je voudrai rappeler, en tant que politologue et missiologue, que les valeurs ici visées, sont celles essentiellement coutumières, doctrinales et d’équité. Elles sont toutes sources de droit tout comme la loi et la jurisprudence. Rappelons que la jurisprudence est le domaine d’une formation spécialisée quant à l’application de la loi et le comment « dire le droit », tandis que la coutume, la doctrine s’occupent des normes qui pourront être appliquées en toute équité à tout le monde sans distinction de catégorie sociale, de religion ou d’ethnie. À ce moment seulement elles font l’objet de projets et de propositions de loi qui pourront être plus tard proclamées. Mais il y a toute une procédure qui consiste à les faire transiter dans des instances. À ce sujet, notre pays n’en connaît que deux (au lieu de trois) : l’Assemblée Nationale et le gouvernement. Ce qui veut dire qu’on reste uniquement dans les seules limites de la loi et de la jurisprudence comme source de droit. La doctrine, la coutume et l’équité n’ayant pas leur places dans le paysage des Institutions démocratiques. Ce qui est inique en soi, car la société pour qui le droit est fait est complétement ignorée et en lieu et place des autocrates de tous acabits. Mais pour en venir au fait, définissons d’abord ce que c’est que la doctrine ensuite la coutume car l’équité on le sait déjà, c’est ce qui n’est pas inique : une doctrine peut avoir diverses interprétations : politique comme dans un parti, mais aussi religieuse, traditionnelle ou coutumière et même professionnelle, des arts et des métiers formels et informels même des chômeurs par leur déontologie. Dans nos systèmes démocratiques jusqu’à présent, seule celle politique tenait le monopole du droit positif dans l’élaboration et l’interprétation de la loi et de la jurisprudence. Ne soyons donc pas étonnés comme l’a dit Monsieur Tiécoura que nous n’avons eu jusqu’à présent droit qu’à des acrobaties juridiques au lieu d’une véritable jurisprudence. Ce qui a abêtit la masse populaire qui a perdu la boussole et qui ne sait plus à quel « démon » se vouer surtout avec aujourd’hui la question sécuritaire. Tandis que les religieux, les traditionnels et les coutumiers, ne l’oublions pas, ont également leur doctrine : Celle de la famille (tout comme les politiques d’ailleurs). Mais elle a pour base le social et l’économique. Son idéal est celle de la cohésion et de la solidarité quelque soit l’adversité. On dit souvent qu’elle est statique anachronique, conservateur. Ce qui lui a valu beaucoup de mépris et d’exclusion. Or tout ce qui lui est reprochée est complétement débridé. Les Sociétés traditionnelles et coutumières ont leur dynamique intérieure, il suffisait de les consulter. Cela n’a pas été le cas dans notre système démocratique où tout lui a été imposé dans un système institutionnel où elle était exclue. Ce qui a fait place à la corruption qui l’a désarticulée, ridiculisée, honnie, voire totalement exclue de tout : les repères familiaux, les pillages de bien, les crises communautaires, l’errance, les déguerpissements de tout genre : politique ou terroriste. Et pire ne voulant pas mourir, les enfants de la société se révoltent. Ce qui fait le nid de prétendues révolutions fallacieuses qui aboutissent à de violences inouïes et meurtrières et surtout génocidaires. Or en sociologie, une révolution ne se vante pas de supprimer les valeurs sociales que sont les coutumes, mais demande de remodeler les comportements. Et comment ? Par des représentants des familles du tissu social. Cependant il y a lieu de ne pas confondre doctrine sociale et doctrine politique. La première met en évidence la famille humaine le bien-être économique dans la société en tenant rigoureusement compte du vivre ensemble, du milieu environnemental et écologique de solidarité dans la communion, la paix et la cohésion. Tandis que la doctrine politique se place souvent aux antipodes de la première et ne défend que les intérêts d’un seul groupe tout en utilisant à ses fins la première.

    À tout ceci, il faut se rappeler de deux choses :
    1) Qu’est-ce qu’une coutume : Une pratique est dite coutume quand elle a l’adhésion de la majorité sinon de la quasi totalité de la société qui la compose. Elle est partie intégrante de la culture et participe à l’expression de l’âme de cette Société.
    2) Une coutume on ne la supprime pas. Mais avec les vicissitudes du temps, on peut en arriver, pour qu’elle soit conservée, à remodeler les comportements, afin qu’elle soit actualisée. Et quand on la supprime on tue en même temps la société et elle disparaît. Les coutumiers, les traditionnels, possèdent les secrets des disparitions des sociétés, des peuples dans le temps (par l’initiation dans des camps). On pourrait s’informer auprès des chrétiens et des musulmans qui fort heureusement sont toujours là et pourront aider les agonisants à se relever. Ils ont des livres sacrés pour preuve tandis que les coutumiers ont la tradition orale (la voix et la parole du Bendré ou des tam-tams).
    Bien entendu j’attends à ce qu’on me rétorque qu’ajouter une deuxième chambre au législatif est budgétivore. Mais je voudrai répondre à ceux qui me poseront cette question : Qu’est-ce qui est plus budgétivore que la corruption, l’insécurité, le déguerpissement et populations entière déplacées ! Et j’en passe…
    En un mot :
    Pour ma part, j’ai jusqu’à présent suivi attentivement le cheminement de nos petits enfants le Lieutenant Sandaogo Henri Damiba et ses camarades. Et je continue à observer. Cependant arrivé à ce stade de son programme, refuser de reconnaître sa bonne volonté et le bien fondé de ses propositions, je dirai que je me mettrai dans les rangs des vieux de ce proverbe moagha qui dit : « Nikièm yirg zi ti yaang biita » (ce qui veut dire qu’il n’y a qu’un vieil étourdi qui ignore que l’enfant grandit et sait se faire vieux). En d’autres termes, ces enfants ont des parents de sagesse, de vieux parents (Pugyans la nikiems kamba). En attendant de les féliciter plus tard, je leur souhaite du succès dans leurs entreprises.

  • Le 1er mars 2022 à 08:01, par OUEDRAOGO En réponse à : Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

    Eh oui ! Que des manges mil... le peuple a l’œil grand ouvert.
    Forces vives ! Ma chère Ana, ce n’est pas mieux d’aller chercher un boulot !

  • Le 2 mars 2022 à 04:19, par Alexio En réponse à : Burkina/Assises sur la transition : Convocation militaire pour une mission commando

    Ce sont les memes politicards vereux qui nous ont conduit dans ce bourbier insecuritaire.

    Les partis politiques sans vision patriotique. mais du ventre.
    On ne peut pas tromper un peuple tous les temps.

    Tant que le Burkina-Faso ne se debarrassera pas de la cooperation militaire francaise dans son ensemble, elle sera les graines de sable des bottes des militaires.

    Tous elements francais au sein de l armee burkinabe joue un role d information a l Etat maior francais.

    Le terrorisme au Sahel est impose par l occident et sous-traiter par cette meme France pyroman de cette crise.

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