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Burkina Faso : Fin de mise en œuvre du projet The Advocacy Accountability Collaborative

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Publié le mardi 15 février 2022 à 15h15min

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Burkina Faso : Fin de mise en œuvre du projet The Advocacy Accountability Collaborative

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Jhpiego a tenu un atelier ce mardi 15 février 2022, pour clore la mise en œuvre du projet The Advocacy Accountability Collaborative (TAAC). Financé par le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), le projet TAAC avait une durée d’exécution de quinze mois.

En quinze mois de mise en œuvre par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Jhpiego, le projet : « The Advocacy Accountability Collaborative (TAAC) a engrangé de résultats appréciables, selon les premiers responsables de l’ONG Jhpiego. En effet, le projet a permis le suivi de l’exécution des dépenses réelles pour l’achat de produits contraceptifs par rapport au budget prévisionnel, de faire des plaidoyers pour l’accroissement de la ligne budgétaire en faveur de la santé reproductive et du planning familial. En outre, grâce au projet TAAC, 15 personnes issues de 12 structures et organisations ont été formées en analyse des finances publiques. Les capacités d’approche AFP SMART de 16 autres personnes ont été assurées grâce à TAAC.

Selon le directeur pays de l’ONG Jhpiego, Dr Bonzi, cet atelier est une occasion de réfléchir sur la pérennisation des acquis du projet TAAC

Pour terminer, 11 autres participants, provenant de neuf organisations membres ont bénéficié d’une session de formation des formateurs en SMART Advocacy. Ces actions ont, sans nul doute, permis de renforcer les capacités et la collaboration des organisations de la société civile locale et des champions locaux afin d’accroître l’utilisation des données locales pour accélérer la mise en œuvre des politiques et d’autonomie des pays dans les domaines de la planification familiale, de la santé reproductive et des soins maternels, du nouveau-né et de l’enfant.

D’après le directeur pays de Jhpiego, Dr Maturin Bonzi, la promotion de la culture de la transparence dans la conduite des activités et le devoir de redevabilité ont été les principes clés qui ont guidé les relations entre bon nombre d’entités étatiques et leur partenaire technique et financier. C’est pourquoi il s’est réjouit du présent atelier de clôture qui est pour lui, le parachèvement d’une série d’activités entreprises par le projet TAAC dont il assurait la mise ne œuvre. « Cet atelier nous donne l’occasion de passer en revue toutes les activités réalisées et de réfléchir sur la pérennisation des acquis du projet TAAC », a-t-il souligné. Il a terminé en réitérant ses remerciements au ministère de la Santé, à l’UNFPA, bras financier du projet, et à toutes les OSC et ONG membres du TAAC.

Le chef de file du groupe technique santé de la reproduction, Simplice Séraphin Toé, s’est lui aussi dit ravi d’avoir pu contribuer aux réalisations du projet, surtout en termes de renforcement des capacités et d’actions de plaidoyer. « Nous sommes toujours disposés à répondre présent sur le terrain du combat pour le bien-être de nos populations », a-t-il indiqué.

La secrétaire technique chargée de l’accélération de la transition démographique, Dr Euphrasie Adjami / Barry, a invité les participants à un débat franc

« Le présent atelier, loin de constituer la fin totale du projet, devra être vu comme la continuation de la collaboration entre différentes parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre des activités du projet TAAC », a souligné la secrétaire technique chargée de l’accélération de la transition démographique, Dr Euphrasie Adjami/Barry. Avant de déclarer ouverte la présente session de travail, Dr Adjami / Barry a invité chaque participant à mener des débats francs en vue de formuler des recommandations à même de permettre la continuité des activités du projet. Elle a terminé en traduisant sa gratitude à l’UNFPA pour son accompagnement financier dans la mise en œuvre du TAAC.

Obissa Juste MIEN
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