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Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

Publié le dimanche 6 février 2022 à 21h56min

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Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

Depuis le 24 janvier 2022, le Burkina vit une période d’exception avec l’arrivée au pouvoir de l’Armée, synonyme de rupture de l’ordre constitutionnel. Une autre ère s’ouvre donc pour le pays avec à l’actif, plusieurs interrogations en lien avec les défis énormes auxquels fait face le pays. C’est dans cette ambiance que le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), l’ONG Diakonia et la communauté des enseignants-chercheurs et chercheurs en sciences juridiques et politiques du Burkina Faso (CEJP) tient, ce samedi 5 février 2022 à Ouagadougou, un mini-colloque pour alimenter les réflexions sur les perspectives.

Ce cadre, qui a mobilisé des participants aussi nombreux que diversifiés, vise à offrir une tribune démocratique permettant de confronter les différentes analyses, mettre en évidence les défis et les écueils à éviter, suggérer des avenues, recueillir des suggestions qui pourraient impacter sur le processus à venir et les réformes structurelles en perspectives.

Le décor de la journée a été planté par une leçon inaugurale autour du thème :« Le Burkina Faso post insurrectionnel : De Charybde en Scylla ? ». Il a été développé par le constitutionnaliste et enseignant en droit, Pr Augustin Loada. Celui-ci va rappeler, entre autres, qu’en dehors d’engager la responsabilité pénale d’un président du Faso, pour haute trahison par exemple (mécanisme prévu par la Constitution), il n’est pas possible de le faire partir avant la fin de son mandat.

« Par conséquent, quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois ; parce qu’une fois que vous l’avez choisi, c’est comme le mariage, il faut supporter », avise le spécialiste, Pr Augustin Loada.

Il rappelle que depuis son indépendance, le Burkina n’a de cesse de connaître une alternance de régimes à visage civil et régimes à visage miliaire.

Pr Loada a également révélé que les expériences des seuls présidents (civils) Maurice Yaméogo et Roch Kaboré (vers la fin de son règne) montrent que les civils pouvaient rivaliser avec les présidents militaires sous le chapitre de l’autoritarisme.
« Une chose est sûre, notre pays, le Burkina Faso, demeure, après 62 ans d’indépendance, une société dans laquelle le coup d’État est un risque potentiel permanent, en raison de la faiblesse des institutions étatiques », fait-il observer.

C’est pourquoi pense-t-il que la nouvelle dynamique doit avoir dans son agenda, un certain nombre d’impératifs, notamment la lutte contre le phénomène de corruption, des réformes qui incluent la grande masse rurale, des réformes électorales pour minimiser la perversion des compétitions démocratiques.

Cette étape introductive sera suivie de plusieurs autres communications, à l’image de celles autour des sous-thèmes : « Quelles réformes judiciaires pour une refondation de l’État ? » et « Faut-il réformer le protocole additionnel de la CEDEAO relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance ? », scrutés respectivement par Dr Émile Ouédraogo, enseignant-chercheur en droit public à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso et avocat inscrit au Barreau du Québec et Dr Médard Sanwé Kiénou, enseignant-chercheur, département de droit de l’Université
Nazi Boni de Bobo-Dioulasso
.

O.L
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Vos commentaires

  • Le 5 février 2022 à 22:44, par HUG En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Voici un mouvancier de la derniere minutes qui veut retourner sa vestr. Il faut qu on vous mette au carreau .Vigilence cher junte car il y a trop de politicien cameleon au pays.

  • Le 5 février 2022 à 22:50, par chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    En réalité, sous les tropiques, le droit est un instrument aux mains de truands qui s’en servent au service de leurs intérêts égoïstes.
    Rappelez-vous le tripatouillage du droit orchestré sous la trahison (pardon, la transition) qui a consisté à construire une loi sur mesure (avec effet rétroactif) pour se débarrasser d’adversaires politiques ! Et malgré l’arrêt de la cour de justice d’Abudja, aucune des structures sensées jouer à la sentinelle de la démocratie n’a osé rectifier les errements du CNT et de son président (qui n’avaient aucun mandat électif, il le rappeler). Toutes ses sentinelles connaissant la capacité de nuisance du MPP en son temps, n’ont pas voulu se mettre à dos le gourou feu Salif Diallo. Comment des individus qui n’ont aucun mandat électif peuvent-ils se donner le droit de sélectionner les candidats qui peuvent se présenter aux élections ? C’est vrai qu’il n’y a rien de plus tordu que le droit, mais tout de même ! Tant que nos imminents juristes se mettront au service des forts du moments, la seule alternative pour nous prémunir des imposteurs est la menace de coup d’état qui plane sur les têtes couronnées qui règnent sur nous en nous prenant pour des moutons.
    Honte aux insurrescrocs juristes qui se croient plus intelligents que tout le monde !!!

    • Le 6 février 2022 à 07:18, par badocharles30@gmail.com En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

      Vous l’avez dit vous même :"il n’y a rien de plus tordu que le droit" ; cela pour dire que c’est la force qui fait le droit naturellement.
      Aussi si le droit se retrouve aux du plus fort pour terroriser le peuple souverain, alors le COUP D’ÉTAT doit être institutionnalisé , car il de son rôle qu’une ARMÉE RÉPUBLICAINE mette fin a la tyrannie exercée sur son peuple.

      La démocratie a mon sensé, n’est pas une succession légale de tyrans a la tête de l’état, mais une succession d’hommes vertueux, même si leur mode de parvenir est anti constitutionnel

  • Le 6 février 2022 à 02:09, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Bon... Tout ça semble logique mais je me pose quand même des questions.

    Cela signifierait que la démocratie ne sert à rien. Car même si un président est bien élu, une minorité peut toujours le démettre au lendemain de son élection. En pratique il suffit que ce groupe bien déterminé et ayant les moyens puisse s’organiser pour :

    1°) Saboter la politique du président élu pour créer le mécontentement ;

    2°) Monter et financer des marches et protestations de rue à travers le pays ;

    3°) Coopter des militaires prêts à retourner les armes données par l’état contre les institutions du même état ;

    Et hop, on change tous les élus contre des gens autoproclamés qui décident comment gouverner tout le pays aussi longtemps qu’ils le veulent, ou plutôt aussi longtemps que les engagements internationaux (UEMOA, CEDEAO, UA, ONU) le leur permet.

    C’est très dangereux tout ça. Car un coup d’état est d’abord une loterie. Vous pouvez tomber sur un homme intègre et patriote comme Thomas Sankara, ou sur un Idi Amin Dada ou Jean Bedel Bokassa, en passant par les Dadis Camara et Amadou Haya Sanogo.

    Et si ce sont des gens qui ont comploté pour justifier d’avance leur coup, il y a peu de chance qu’ils soient vertueux. Il y a aussi le cas ou un gradé est en désaccord avec la politique du président et décide de le démettre par la force. Avec ça, on peut avoir un coup d’état après chaque élection car les divergences d’opinions, c’est le propre des hommes.

    C’est pourquoi d’ailleurs, dans notre cas, je ne comprends pas pourquoi tout le monde semble croire :

    a) Que ceux qui ont manifesté et écrit sur les réseaux sociaux représentent la majorité des burkinabè qui voulaient démettre Roch Kaboré ;

    b) Que ceux qui ont fait le coup seront des Sankara plutôt que des Dadis ?

    c) Qu’ils ont répondu aux appels des activistes de tout bord et non à leur propres raisons ;

    Et voilà nos "experts" et "souteneurs" en train de proposer "leur" modèle de transition et leurs services comme si ces militaires avaient improvisé et fait leur coup sans projet précis. Seul le temps et leurs actions nous dirons ce que nous avons tiré à cette loterie.

    En ce qui concerne le président élu mais qui ne donne pas satisfaction, je crois que la solution pourrait être d’introduire dans la constitution un mécanisme du type "impeachment" des américains.

    Ainsi, cela pourrait permettre de "remercier" un président avant la fin de son mandat pour sortir d’un blocage autrement que par un coup d’état et en restant dans le cadre constitutionnel si les conditions sont réunies.

    Et pour ne pas se retrouver à continuer avec le même régime sans un seul individu, le vote de "l’impeachment" burkinabè déclencherait des élections générales anticipées (présidentielle et législatives) afin de renouveler la gouvernance.
    Évidement, cela ne règlera pas le problème de comment organiser des élections avec une partie du territoire en insécurité permanente. Il faudrait trouver une procédure complémentaire dans ce cas là.

    Les grands constitutionnalistes là, vous en dites quoi ?

    • Le 6 février 2022 à 10:18, par Yako En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

      "Impeachment"à l’américaine oui mais ça suppose que la chambre ou les parlementaires sont suffisamment libres et responsables c.à.d ils ont une existence propre en dehors du parti présidentiel visiblement tel n’est pas le cas chez nous.Alors il ne nous reste que le référendum revocatoire soit à l’initiative d’un groupe de citoyens ou par voie parlementaires plus les élus régionaux (présidents conseil régionaux) si de tels mécanismes existaient on aurait fait l’économie de l’insurrection/coup d’état de 2014 d’autant plus que c’est le rejet du principe même du référendum sur l’article 37 par l’opposition qui a conduit à cette rupture brutale de la vie démocratique et institutionnelle du pays dont on connaît les conséquences hélas !Dans aucun pays normal face à l’effondrement programmé du pays devant à la gestion catastrophique de la question sécuritaire par RMCK, la représentation nationale soit collectivement soi individuellement ne remette la destitution du président à l’ordre du jour une fois encore hélas !Tanghin brûle Karpala proteste et Ouaga 2000 s’accroche il faudra bien une tierse personne pour mettre fin au spectacle elle s’appelle FDS ou .Notre eminent juriste Loada feint d’ignorer sa propre responsabilité avant et pendant la transition.Bref,d’erreur en erreur l’armée est contrainte de sortir du bois pour arrêter l’hémorragie en lieu ⁹et place des magistrats supérieurs ou parlementaires. Yako

    • Le 6 février 2022 à 12:22, par @@GOG En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

      M.Sébgo.Vous dites vrai.Mais moi également ,j’en veux à nos élites.Je voudrais être médiocres dans mes propos.J’ai observé sur une longue durée que nos politiciens se comportent comme des rapaces,des prédateurs.Ils viennent en politique pour prédater .Avec leur doctorat et autres,ils sont incapables d’être autonomes ,de vivre en dehors de la politique .Ils abusent da la grande masse moins éclairée,ignorante pour se faire de l’argent.Avec leurs doctorats ,ils sont incapables d’inventer. Vivre de leurs doctorats autrement.Ils se servent de la masse silencieuse pour voler les peuples.C’est leur comportement prédateur qui est cause de tous les malheurs que nous connaissons de nos jours.Tous les DR ne sont pas mauvais,cela , s’entend.Ces derniers temps on certains s’exciter ,grénouiller ,faire des yeux doux aux hommes du moment.Ils rampent ,font des revirements de vestes ,pour aboutir à leurs fins.C’est indigne ,honteux.Je propose que la junte ne compose pas avec ces prédateurs ,connaisseurs de tout .Je propose que la junte fasse le nettoyage de toutes les injustices ,salariales,sociales avant d’organiser toute élection.Plus questions de renumerer les députés.Leurs prises en charge lors des sessions suffit.Comme dans les conseils municipaux.Que la junte sache qu’elle n’a pas droit à l’erreur.On ne peut pas interrompre un système démocratique et plaisanter.Je termine en disan que les élites,soient disant connaisseurs sont responsables du chaos que nos connaissons dans nôtre pays:leurs prédations ,leurs hypocrisie ,leur cynisme ,leur boulimie ,leur cupidité.

  • Le 6 février 2022 à 05:36, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    En outre, la Refondation est certaine et indispensable dans la gestion publique qui doit etre Vertueuse et surtout l’Appareil Judiciaires ou les procedures doivent etre allegees a l’image des Tribunaux Populaires de la Revolution Democratique et Populaire. Ainsi des dossiers des Crimes Economiques, Sociaux et Financiers ne doivent plus trainer dans Tiroirs de la Justice et accroitre l’Impunite. Revoyons de fond en comble notre Justice pour la rendre Populaire et pour defendre des interets fondamentaux et des aspirations du Peuple Burkinabe. Tant que des Dirigeants politiques Africains n’apporterons pas des vraies reponses aux aspirations profondes des Peuples Africains, les menaces des Coups d’Etats, des Revoltes et des Revolutions seront toujours presentes. La Refondation doit prevaloir dans tout le systeme Democratique National et des Collectivites Territoriales, Administratif et des Tribunaux Populaires ou du Faso. Le Regime du MPP a refuse d’assumer et de Juger des Crimes economiques dans une ambiance de mauvaise gestion des deniers et biens publics, la consequence est l’arrivee de l’Armee Burkinabe et du MPSR afin de realiser la Sauvegarde et la Refondation. Salut

  • Le 6 février 2022 à 06:59, par TANGA En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Gostin tu sais, lefaso.net là, la masse voyante ne peut pas lire ça à grande majorité.
    Il y a beaucoup s’analphabetes dans notre pays.
    Les votes aussi, saches que ici au Faso, on vote des hommes mais pas des idées. On vote qui on connaît ou qui on vient vous montrer avec de bonnes paroles, de bons projets mais aussi et surtout des enveloppes bien garnies.
    Cela dit, on peut dire : ’’on s’en fou du passé du candidat’’ ni de son programme et de ces affinités.
    Comment un peuple comme le nôtre et partout en Afrique de l’ouest on peut donc faire de la démocratie ?
    Laissons tomber cette chose et avançons .

  • Le 6 février 2022 à 08:08, par ZEUS En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    "Autoritarisme” ? Ai-je bien lu ?
    Couper l’internet dans un pays dont une partie du territoire est occupée, avec des tentatives de coups d’état (heureusement que ça personne ne peut le discuter maintenant), c’est de l’autoritarisme ? Alors que le Régime aurait pu décréter l’état d’urgence partout ou même faire appel à des forces étrangères pour le protéger ?
    Il ne faudra surtout pas oublier de parler des pièges tendus par la transition.

  • Le 6 février 2022 à 08:33, par Ed51 En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Ce professeur a raison de souligner les risques. Le droit reste le rempart contre les excès de gouvernance.
    Les accusations contre le Président Roch mériteraient d’être étayées car ce sont surtout des paroles.
    Des militaires qui gouvernent, ce n’est jamais un signe d’avancement d’un pays.
    Dans tous les cas, la représentation de toutes les tendances démocratiques serait plus efficace.
    L’instruction des personnes reste une nécessité pour développer le pays.

  • Le 6 février 2022 à 09:50, par SPOK 01 En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Comme le dit ce lettré (constitutionnaliste et professeur de surcroit) : Par conséquent, quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois !!! Et il a raison, il vaut mieux réfléchir même plusieurs fois, MAIS le verbe le plus important de la phrase n’est pas réfléchir, mais CHOISIR car au moins, vous avez le choix. Et ce choix ne s’était-il pas majoritairement exprimé lors des dernières élections LIBRES ????

  • Le 6 février 2022 à 10:07, par Paul En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste, Pr Augustin Loada

    Il faut des institutions fortes. Il faut lutter efficacement contre la corruption. Il faut avoir une vision du Burkina dans 20 ans et y travailler. Il faut accepter de se "sacrifier" pour le bien commun aujourd’hui pour que demain, le Burkina soit un havre de paix où la population vit dignement de son travail, et ses enfants ont un avenir, etc.

  • Le 6 février 2022 à 11:47, par Alexio En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Le dilemme burkinabe ou le dilemme africain ? Quand le choix d un president sur la base de son appartenance ethnique, de l achat des voix des eventuels et electrices sont devenus monnaie courrantes.

    AUCUNE DISPOSITIONS RESTRICTIVES DE LOIS EN LA MATIERE. POUR ERADIQUER CE MAL QUI RONGE LA DEMOCRATIE.

    Ce n est pas etonnant que nous sommes toujours ala case de depart. Bos acteurs politique son par essence tous des corrompus directes ou indirectes.

    L analphabetisme des masses aidant, nos politiciens manipulateurs et sa vision politique une fois elu, devant la realpolitique ont tendance a passer tout leur temps dans le tatonnement.

    COMME LE TEMPS C EST DE LARGENT.XW TEMPS PERDU NE SE RECOUVRERA JAMAIS. CAR LES PRIORITES POLITIQUES S IMPOSERONS.

    Dans cette dynamique les promesses sous campagne politique sont vite oubliees. car elles n etaientr ien d autres que la surenchere politique.

    Le betail electoral devant les faits accomplis. Sans possibilite de remettre les carstes a rebacler. Elle se sentira rouler dan la farine par le politique.

    UNE CULTURE POLITIQUE QUI EST CONTRA.PROFUCTIF.

    La democratie est devenue un diner de gala pour une equipe et ses clans et autres alliances pour se partager la chose publique.

    Comme si le but de la politiquen etait a l erissement illicite, la culture de la corruption, du nepotisme, le monopole des marches et d appel d offres de l Etat donnes a des inities du cercle du regime. Les gerants maffieux de la chose publique dont l ethique et la morale laissent a desirer.

    Votez son president revient a dire, votez aussi pour ses brebis galeuses.

    C EST LE MEME CAS.

    Quand un homme se marie une femme, il se marie aussi avec toute la famille.

  • Le 6 février 2022 à 13:42, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    1) Cher Eminente Grise, desolé d’être desolé pour cette sortie pontificatrice malheureusement ultra-decevante. Cher Professeur, j’ai encore dans ma tête les propos que vous avez tenu, vers entre 16h00 et 17h30, dans une radio FM, après le dernier discours balbutiant de Blaise les 30 et 31 Oct 2014. Je suis etonné que ayez de tels raisonnements et que à la limite vous vous erigez en Magistrats de l’Histoire des Peuples : voici l’ecueil à eviter Cher Prof, on n’est pas toujours obligé de se prononcer.

    2) Votre reaction et celle de bc d’autres en ce moment me rappelle un incident dans l’histoire de la Medecine où un agent de Santé en Allemagne avait proposé pour la première fois de l’histoire de soins cliniques d’ASEPTISER les salles d’acouchements : il a été purement et simplement ostracisé et radié. Imaginez vous à son epoque, Quelque chose etait visiblement mortel dans les pratiques medicales de l’epoque. Mais les "constitutionnalistes" medicaux refusaient de reconnaitre quelque anomalie que ce soit. Resultat : les femmes preferaient accoucher dans la rue que de se faire accoucher dans les hopitaux, où le taux de mortalité infantile due à la fièvre puerperale avait atteint 18%. Plus de 1,5 millions PDI et del la Mal-gouvernance de Destruction Massive, et on nous dit de croiser les bras et de mourir de manière constitionnelle ! OR, ce probleme, le Hongrois naturalisé Allemand l’avait decouvert et proposé des solutions efficaces (reduction de la mortalité maternelle de 12% à 2,4%). Drame, les "constitutionnalistes" ont consideré ce protocole de soins "ANTI-CONSTITUTIONNELLE".

    3)Je rappelle que nul n’est ne peut s’eriger en Instructeur des Peuples dans leurs conquêtes de leurs legitimité. LA constitution n’est pas une fin en soi, cher juriste. Et je defie n’importe qui en la matière dans un debat public ! Et c’est pour cela que j’ai classé le SBDC (Societe Burkinabé de Droit ....) comme 1er dans l’interpretation de la Loi en rapport avec les problemes de notre Nation.

    4) Savez-vous ce qui fait la difference de qualité de reflexion entre le Prof Raoul en France et le reste d’une certaine communauté dite scientifique ? Cher Juristes et Autres specialistes, ayez l’audace d’innover ! Vous voyez que ça pas été facile pour Galiléé en son temps : la bigoterie scientifique contre le vrai esprit scientifique.

    5) Vive le MPSR ! Long live the PMPR (Patriotic Movement for Preservation and Reinstatement)

  • Le 6 février 2022 à 15:25, par Charly En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    @Sidpawalemde Sebgo,

    Je ne suis pas d’avis avec vous car n’y été le terrorisme, le peuple n’aurait pas soutenu le coup d’état. Le peuple salue le coup d’état parce qu’on était fatigué de voir les terroristes tuer nos frères et occuper une bonne partie du territoire national.
    Il faut aussi savoir que la démocratie n’est pas nécessairement fait pour l’Afrique. Les occidentaux ont tendance à dire que leur système est le meilleur au monde mais ils oublient que l’Afrique a un modèle de gouverner qui devait être différent des leurs.
    Tant que les militaires peuvent ramener la paix et la sécurité dans le pays, on s’en fout du système par lequel le pays est gouverné.
    Nous devons éviter d’être politiquement correct et dire les choses telles qu’elles sont.
    Shalom.

  • Le 7 février 2022 à 10:05, par billy billy En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Monsieur veut faire comprendre au MPSR qu’un intellect a été oublié pour la Composition de la Commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition. Mon cher calmes toi et retourne enseigner nos enfants. ZIDA reviendra un jour te mettre dans sa commission. On se connaît dans le village et rappelez vous que le MPSR se sont des enfants du FASO.

    • Le 7 février 2022 à 13:54, par Paul En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

      Mon frère, tu as levé le lièvre ! Depuis le début de cette affaire, à chaque jour qui se lève, se lève aussi un quidam avec des idées, propositions, éclaircissements, interpellations. Bla-bla-bla… chacun essaie de faire du bruit pour se faire remarquer dans son coin, façon d’appeler du pied les nouvelles autorités pour un poste. Il ne faudrait surtout pas qu’ils répètent les erreurs de la Transition précédente. Cette transition a permis à un petit groupe de se goinfrer sans continence et ils continuent. Ce sont de petits avocats obscures qui a avant la transition n’avaient pas gagné un seul procès digne et circulaient à moto dans ce ouaga de savane.
      Depuis, ils sont devenus des milliardaires, se la vivant bien large et bien brillante., roulant de solides cylindrés. Et ils n’ont pas intérêt à ce que ça s’arrête. Ce sont les mêmes têtes qu’on voit dans tous les procès, les mêmes blabla, les mêmes phrases populistes. Ces gens-la n’ont même pas intérêt à ce que la paix revienne au faso. Ça ne ferait pas leurs affaires. À la place des pushistes, je tiendrais à une distance raisonnable tout ce monde et toute personne ayant pris part a la transition, toutes ces OSC dont certains membres, à un moment, se prenaient pour les substituts de Dieu dans ce Faso de Savane et de dunes de sable, tous ces micro partis politiques qui ne sont rien d’autres que des porteurs de gourde pour le mpp. Il faut tout reconstruire avec du neuf.
      Accessoirement, quelqu’un aurait-il des nouvelles de Ka ? Il semble qu’il a avalé un chat depuis le début de cette affaire, lui pourtant si prompt à étaler ses inepties.

  • Le 7 février 2022 à 15:03, par siidsaké En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    c’est sûr que tu ne sera jamais choisi si on réfléchit par une fois !

  • Le 7 février 2022 à 23:13, par Medher En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Pour avoir goûté au petit miel de la chose publique il s’est vite vu jeté dans la politique en ayant même été candidat aux dernières présidentielle.
    Or c’est les erreurs de la transition qui ont inventé le terrorisme au Burkina car on a tout fait pour dire que tel parti doit venir au pouvoir à cause de l’expérience de ses cadres, donc point barre on ne discute pas ! Putch de 2015= suite logique du putch du 24 janvier.
    On fait donc machine arrière jusqu’à l’étape de 2014. Merde.

  • Le 8 février 2022 à 14:11, par Bob En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Notre problème vient de la volonté de singer les autres et de ne pas réfléchir par nous mêmes. Dans des sociétés occidentales déstructurées où la vie sociale s’articule autour d’individus isolés et désolidarises, l’intérêt et la liberté individuelle guide chaque individu qui ne se reconnaît ni d’aucune ethnie, religion, région ou groupe social. À la limite ils appartiennent à des syndicats, partis, associations ou groupes de pression qui défendent leurs intérêts bien connus. Ils font donc de La Défense des droits et intérêts individuels le socle du droit et de la DÉMOCRATIE à l’occidentale qui est le meilleur système de gouvernement qui y correspond. Chaque individu est en mesure de connaître comprendre et défendre ses intérêts. Chez nous le communautarisme et tous les autres paramètres sociaux sont autant d’écueils pour appliquer cette DÉMOCRATIE à l’occidentale. Tant que nous ne réfléchirons pas à une système politique qui prendra en compte les écueils définis plus haut, l’analphabétisme, la volonté de l’occident de pérenniser sa domination en favorisant nos dirigeants les plus apatrides et corrompus, nous ne sortiront jamais de l’ornière. Appliquer le droit constitutionnel qui nous est imposé ne fera que changer l’habillage de nos lois fondamentales mais pas le fond et la portée pratique de celles-ci et Augustin LOADA le sait. S’il intervient aujourd’hui c’est pour rentrer par la fenêtre alors qu’en 2014 on lui avait ouvert la porte pour RIEN

  • Le 8 février 2022 à 14:49, par Bob En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Notre problème vient de la volonté de singer les autres et de ne pas réfléchir par nous mêmes. Dans des sociétés occidentales déstructurées où la vie sociale s’articule autour d’individus isolés et désolidarises, l’intérêt et la liberté individuelle guide chaque individu qui ne se reconnaît ni d’aucune ethnie, religion, région ou groupe social. À la limite ils appartiennent à des syndicats, partis, associations ou groupes de pression qui défendent leurs intérêts bien connus. Ils font donc de La Défense des droits et intérêts individuels le socle du droit et de la DÉMOCRATIE à l’occidentale qui est le meilleur système de gouvernement qui y correspond. Chaque individu est en mesure de connaître comprendre et défendre ses intérêts. Chez nous le communautarisme et tous les autres paramètres sociaux sont autant d’écueils pour appliquer cette DÉMOCRATIE à l’occidentale. Tant que nous ne réfléchirons pas à une système politique qui prendra en compte les écueils définis plus haut, l’analphabétisme, la volonté de l’occident de pérenniser sa domination en favorisant nos dirigeants les plus apatrides et corrompus, nous ne sortiront jamais de l’ornière. Appliquer le droit constitutionnel qui nous est imposé ne fera que changer l’habillage de nos lois fondamentales mais pas le fond et la portée pratique de celles-ci et Augustin LOADA le sait. S’il intervient aujourd’hui c’est pour rentrer par la fenêtre alors qu’en 2014 on lui avait ouvert la porte pour RIEN

  • Le 9 février 2022 à 04:25, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    @Bob, vous avez tort et raison à la fois...

    Oui, nous n’avons pas les mêmes valeurs que les occidentaux. Les valeurs de base de nos sociétés seraient plus proches de celles de la chine par exemple.

    Sauf que nous sommes des anciennes colonies de la France et d’autres pays européens, de qui nous avons hérité tout notre attirail juridique, républicain et soit disant démocratique. C’est la faute à qui si depuis une soixantaine d’années nous n’avons pas été capables de "tropicaliser" tout ça ? Pas de Augustin Loada en tout cas.

    Même si je n’approuve pas ses choix politiques, je trouve quand même que vous faites ici un mauvais procès au Pr Loada. En tant que créateur du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) à un moment où on ne pouvait pas le soupçonner de partialité politique, il est ici dans son rôle de lancer son ONG dans le débat de l’après coup d’état.

    Et qu’on le veuille ou pas, la plupart des juristes et constitutionnalistes qui font le buzz actuellement et sont consultés par tout le monde (à l’exception notable du Kôrô Luc Marius Ibriga et de Abdoul Karim Sango) sont ses "bons petits", y compris celui qui lui a tourné le dos Abdoulaye Soma.

    Si vous faites attention, les intervenants à ce forum se retrouvent pour plusieurs d’entre eux dans la fameuse "commission technique" du MPSR, preuve qu’il n’a pas besoin d’entrer par la fenêtre, puisque ses "enfants" sont au salon pour lui ouvrir s’il le veut.

    Même si politiquement il craint, il faut avouer que académiquement il est incontournable dans son domaine. On va faire comment ?

  • Le 9 février 2022 à 16:53, par Hubert En réponse à : Burkina : « Quand vous choisissez vos présidents, il faut bien réfléchir par deux fois », interpelle le constitutionnaliste Pr Augustin Loada

    Pour faire simple, je rappelle que Loada est président d’un parti nommé MPS, ce parti a fusionné avec celui de Bénéwendé pendant qu’il était membre de la majorité présidentielle, pour former l’UNIR-MPS. Loada devait donc dire ’quand NOUS choisissons nos présidents’ car, cette union avec un parti de la majorité signifiait qu’il s’engageait à mettre en oeuvre le programme présidentiel.

    Le problème avec le fait d’etre à la fois ACTEUR de la vie politique et CHERCHEUR (observateur non participant), c’est ce genre de paradoxe et de flou qui en découle. Le discours du chercheur devient biaisé quand on sait qu’il a participé activement à ce qu’il décrie (du verbe décrier) aujourd’hui.

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