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Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabè ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

Publié le mardi 9 novembre 2021 à 22h45min

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Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabè ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

C’est par des propos fermes que le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo, entouré des membres de l’institution, a dépeint le contexte national difficile dans lequel est plongé le Burkina. Il a ensuite fait des propositions et donné un sursis d’un mois au président Roch Kaboré et à son gouvernement pour faire bouger les lignes dans le sens de l’amélioration. Sinon, des mouvements seront organisés pour exiger leur démission, ont annoncé les membres de l’institution au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 9 novembre 2021 sur la situation nationale.

« Nous demandons à tous les patriotes sincères de se tenir prêts pour les prochaines actions en vue de sauver notre navire en perdition et léguer une terre complète à nos enfants », a lancé le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo, à travers la déclaration qu’il a lui-même lue. Comme pour répliquer au président du Faso et à certains de ses collaborateurs, les conférenciers rappellent que : « L’union sacrée ne saurait être synonyme de passivité, de silence ni d’indifférence encore moins d’aveuglement, voire de complicité dans la conduite de notre patrie par le régime vers le déclin ».

Le CFOP-BF, tout en réaffirmant son esprit républicain dans ses démarches et approches, affirme cependant refuser d’être complice de l’incapacité du pouvoir, et partant, de la situation. A ceux qui jugent l’opposition amorphe face à la gravité de la situation, Eddie Komboïgo répond que l’institution fait avec le peuple et compte sur la maturité de celui-ci « pour constater l’échec catastrophique ». Mais « l’opposition reste démocrate et démocratique, républicaine. Nous ne sommes pas des putschistes, il faut le noter pour de bon. C’est un peuple qui a élu un pouvoir le 22 novembre dernier. Nous sommes une opposition républicaine, nous dénonçons ce qui ne va pas et nous faisons des propositions », clarifie M. Komboïgo.

Me Gilbert Noël Ouédraogo embouche la même trompette en indiquant, entre autres, que le pouvoir en place n’arrive pas à assumer ses responsabilités. Pour lui, à ce stade de la situation, si dans le délai d’un mois imparti, le pouvoir n’arrive pas à inverser la tendance ou à faire preuve d’une bonne dynamique, ce ne serait plus l’affaire de l’opposition, mais de toutes les personnes qui sont conscientes de la gravité de la situation.

« Si dans un délai d’un mois, rien de sérieux et de concret n’est entrepris pour maîtriser la situation sécuritaire, l’opposition politique, en concertation avec des organisations soucieuses de l’avenir de la nation, appellera à des manifestations fortes pour exiger purement et simplement la démission immédiate du chef de l’Etat et de son gouvernement. La tête de notre Faso est chroniquement absente et quand le navire est sans capitaine, le naufrage est inévitable. Nous avons hérité d’un Burkina entier et nous devons le transmettre entier à nos descendants. Rien n’entamera notre détermination, car c’est une question qui engage l’avenir de notre nation et celui de nos enfants. (…). Si nous avons donné un délai, c’est parce que nous pensons que nous devons leur donner un dernier avertissement. L’objectif n’est pas de renverser le gouvernement, mais de ramener la paix au Burkina, dans le respect de la constitution », se sont montré fermes, les membres du CFOP-BF, convaincus que le Burkina n’a jamais été aussi malade que sous le pouvoir du président Roch Kaboré.

Appel à la CEDEAO à la réouverture des frontières

Selon les conférenciers, avec la gouvernance actuelle de Roch Kaboré, le Burkina « s’est gravement englué dans une crise profonde », dans tous les secteurs de la vie nationale, et sans la moindre lueur d’espoir. « L’aggravation de la misère des populations dans l’insouciance et l’indifférence totales des gouvernants plutôt préoccupés par le pillage et la mauvaise gestion des maigres ressources ainsi que pour le maintien de leurs bas privilèges ; le brigandage de nos terres urbaines et rurales, privant les populations urbaines de la moindre possibilité d’avoir un petit lopin de terre habitable et dépossédant les populations rurales de leurs espaces cultivables. Plus de la moitié des Burkinabè est plongée dans une insécurité alimentaire, avec à l’horizon, le spectre de la famine consécutive aux déficits céréaliers, dû d’une part à la mauvaise gestion des intrants agricoles par le gouvernement et d’autre part, aux obstacles dressés par les terroristes. Le pillage de nos ressources minières et naturelles sous le regard complice, bienveillant et accompagnateur du régime en place… », ont-ils, entre autres, brandi.

Le CFOP-BF, qui constate également que plusieurs axes routiers sont sous le contrôle de groupes armés et de nombreuses communes entièrement vidées de leurs populations avec des familles dispersées, estime que c’est de trop. « Non ! Trop, c’est trop ! L’opposition politique et le peuple burkinabè ne sauraient tolérer davantage cette situation », martèle l’institution. Elle relève que, malgré les engagements pris par le chef de l’État ainsi que les assurances données par les ministres en charge de la défense et de la sécurité au cours du dernier dialogue politique, la situation sur le terrain n’a fait que se dégrader tragiquement.

C’est pourquoi elle exige, et en guise de propositions, la prise de mesures urgentes, adéquates et vérifiables contre la vie chère ; la prise de mesures immédiates pour l’acquisition de vivres sur le marché international pour parer à la famine qui s’annonce à grand pas dans les mois à venir, tant au profit des hommes que des animaux ; la réouverture immédiate des frontières terrestres pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens ; la mise en place dans les meilleurs délais d’une commission composée d’experts pour évaluer la qualité du matériel militaire acquis au profit des forces de défense et de sécurité conformément aux standards définis et aux fins de s’assurer de la qualité de la flotte aérienne relativement aux informations circulant sur la qualité douteuse et les conditions d’acquisition des avions militaires.

Le CFOP-BF interpelle par ailleurs la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU « à s’impliquer fortement dans la recherche de solutions urgentes et efficaces » avec les peuples afin d’endiguer cette insécurité galopante qui risque de s’étendre au reste des pays de la sous-région. « L’opposition en appelle également à la CEDEAO à l’ouverture urgente des frontières terrestres de tous les pays membres afin de faciliter la circulation des personnes et des biens et de stopper l’asphyxie économique qui se profile à l’horizon. Nous voulons une CEDEAO des peuples et non une CEDEAO des chefs d’Etat », ont conclu les conférenciers.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 novembre 2021 à 16:53, par triandekou En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    VRAIMENT moi je suis MPP calé BARRE. mais vraiment je pense que ces gens là ont un peut raison. nous devons aujourd’hui avec l’armée aller à l’offensive et non rester continuellement à la défensive. vivement que les nouveaux responsables militaires nous présentent un autre visage de la situation. aussi à nos dirigent. c’est vraiment pas acceptable de laisser vos amis toujours à la tété des institutions depuis souvent plus de deux ans de retraite. je n’aime pas Blaise mais je sais que la gestion des hommes étaient encore acceptable. a trois mois de ta retraite tu étais changé par un plus jeune expérimenté. aujourd’hui voilà, CNSS 2 ANS APRES SA RETRAITE. ONEA SIX MOIS APRES SA RETRAITE, LE CHAT BLEU UN ANS APRES SA RETRAITE ils sont toujours en fonction. vraiment au MPP nous n’avons pas de jeunes pour la relève ? c’est tout ca qui risquerait de faire pourrir la situation de l’intérieur. vivement que le chef de l’état prenne le devant encore sur l’opposition sinon personne n’ira encore au charbon.

  • Le 10 novembre 2021 à 08:10, par PIONG YANG En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Quelles opposants ! La guerre, si le gouvernement fait encore appel, je suis prêt à répondre. On a vu que ce n’est pas en changeant les hommes que la guerre s’arrête. On a le Mali et le Niger à coté. Vraiment Burkina est tombé. C’est ça l’opposition politique ? EDY KOMBOUIGO, TAHIROU BARY .... qui va épouser la cause de ces gens là ? Gilbert Noel vaut encore mieux. Du reste, le MPP doit mieux faire en sa gouvernance. La corruption est trop dans l’administration publique. C’est ça qui m’énerve plus.

  • Le 10 novembre 2021 à 08:17, par Noumou Tièfary En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Je ne suis pas MPP et je n’aime pas non plus les méthodes de Mr Eddie Komboïgo (pour rester positif). Je trouve cependant leur (Opposition Politique) réaction (enfin !!!) formidable et très concrète. S. E. Rock Kaboré n’est pas le Président que nous attendions. Très mou, incapable de prendre des décisions, prompte à satisfaire sa bande d’amis affairistes. Dans toutes les institutions où le Président Kaboré a des amis, même si ces derniers doivent aller à la retraite, il les garde. Il parait qu’il ne veut pas frustrer quelqu’un. Bonnes gens, ça c’est quel Président qui veut diriger un PAYS sans vouloir frustrer quelqu’un ??? Les voleurs pillent les caisses de l’État, il les laisse faire car il ne veut pas humilier quelqu’un, des admis à la retraite sont à la tête d’institutions importantes en train de préparer leur retraite avec des faux marchés publiques, de fausses missions, etc. il (le Président Kaboré) les laisse faire car il ne veut pas frustrer quelqu’un, des malades sont à la tête d’institutions, même chose, "laisser les en paix, je ne veux pas d’ennemis" (philosophie du Président Kaboré). Mais qu’il sache que son attitude frustre les honnêtes citoyennes et citoyens du Burkina, nos cœurs sont meurtris Monsieur le Président, CA NE VAS PAS. Si vous ne pouvez pas diriger le Burkina Faso, aillez le courage au moins de libérer le plancher, le Burkina vous sera au moins reconnaissant ne serait ce que pour ca ....

  • Le 10 novembre 2021 à 10:28, par ZIRI PIGDA En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Vous voulez léguer une terre complète à nos enfants, mais vous êtes aussi les premiers à exproprier ces mêmes enfants des terres par accaparation.
    Chacun de vous assis devant les caméras avez combien de parcelles et d’étendues de forêts spoliées ?
    Dénombrez-vous- mêmes et sachez que ces pans du patrimoines sont occupés à l’image des zones de terres sous emprises terroristes.
    Renoncez déjà à vos terrains accaparés que vous dites vouloir sécuriser pour vos enfants sous les lamentations des pauvres familles qui n’ont que Dieu pour vous juger...
    Le Président Rock peine effectivement à trouver la bonne méthode pour venir à bout du fléau de l’insécurité, c’est une vérité.
    Pensez vous que la solution réside dans un PUCH ou une EVICTION par mouvements de foules, comme ce fût le cas avec le Président Blaise Compaoré ?
    C’est bien conscient qu’ ERADIQUER le terrorisme n’est pas seulement une affaire de Rock Kaboré et de pays, car justement vous faites appel à la CEDEAO et à l’UA « à s’impliquer fortement dans la recherche de solutions urgentes et efficaces ».
    Mieux vous adopterez une démarche PATRIOTIQUE en renonçant à vos privilèges , très souvent mal acquis, mieux vous aidez le Burkina à se débarrasser du fléau de l’insécurité.

  • Le 10 novembre 2021 à 11:55, par La Sagesse Africaine En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    ...Les politiciens, vous ferez mieux de parler en vos seuls noms. Ne mêlez pas le Peuple dans vos bagarres qui n’ont de sens que l’accession au pouvoir. Qui de vous peut garantir au peuple faire mieux que le pouvoir en place.

  • Le 10 novembre 2021 à 12:42, par HUG En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Je cautionne les changements dans la rue .Ce pouvoir mpp est celui qui s est illustré negativement parmi les differents gouvernements.La loi est retroactive avec ce mpp.Les agents Ide, sages femmes et autres qui e sont formés dans les ecoles de santé privées et ayant obtenunles diplomes delivres par l Etat sont brimés par une decision injuste du ministre de sante et du pouvoir mpp.Ces diplomés doivent repartir à l ecole comme quoi let niveau du recrutement. Evolué.PPourtant au Mena c est la meme chose mais ils ne repartent plus a l ecple et sont autorisês a prendre part aux concours.Aujourd hui on a la force on brime les gens mais on ne sait pas ce qui va se passer demain.Allons seulement.

  • Le 10 novembre 2021 à 14:33, par Burkina En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    J’ai lu cela tout de suite sur le net et j’ai aimé !
    Tenez donc : "Togo : Attaque terroriste à Kpendjal, un renfort déployé
    Dans le Nord-Togo, un poste des forces de défense et de sécurité a été attaqué dans la nuit du 9 au novembre 2021 par des terroristes. L’attaque est confirmée par le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Général Damehame Yark. Selon l’officiel togolais, la réaction énergique des militaires togolais a permis de repousser les assaillants.
    L’attaque dans le Kpendjal, précisément dans la localité de Sanloaga dans la nuit du 09 au 10 Novembre 2021 aux environs de 22:45. Heureusement les soldats togolais veillaient au grain. Ils ont réussi à repousser les assaillants venus de l’autre côté de la frontière avec le Burkina-Faso.
    Le ministre togolais de la sécurité et de la sécurité confirme les faits. Général Damehame Yark a assuré que les éléments des forces de défense ont réagi promptement. Il n’y a eu aucune perte en vie humaine du côté du Togo.
    « Affirmatif ! Un de nos postes a été attaqué dans le Kpendjal par des bandits à la frontière avec le Burkina-Faso. Nous n’avons pas le bilan pour le moment. Mais nous avons vu des traces de sang dans le repli de ces bandits-là », a déclaré Général Yark à Togobreakingnews.info.
    Toutefois, le ministre indique qu’un renfort est envoyé dans la région depuis mercredi matin pour renforcer les positions.
    « Un renfort est envoyé dans la région. Nous avons renforcé les contrôles et les éléments sont sur le qui-vive. Nous n’allons pas laisser faire », a pesté le Général."

    "Seul face aux terroristes
    Damehame Yark deplore que sur la frontière avec le Burkina-Faso, le Togo soit pratiquement seul face à la menace. « De l’autre côté, il n’y a plus de répondant… Le terrain est vide. Nous avons du boulot », a-t-il appuyé.
    Le ministre togolais rassure qu’il n’y a pas de panique. Le Togo a déployé dans le grand Nord depuis trois ans maintenant un contingent de force de défense et de sécurité qui contrôle les frontières avec le Burkina-Faso, le Bénin et le Ghana.
    Il s’agit de l’opération Koundjoare. En février dernier, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé s’est rendu sur le théâtre des opérations pour remobiliser la troupe."
    C’est cela un pays gouverné : anticipation, réaction rapide et énergique.
    De grâce, nos politiciens incapables vont laisser disparaître notre pays.

    • Le 12 novembre 2021 à 13:28, par koh En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

      mr@Burkina : le Togo n’est pas le BF en terme de superficie. les militaires Togolais peuvent encercler TOUT LE TOGO s’ils le veulent. Donc mon ami comparaison n’est pas raison.
      JE pense que la solution est de laisser la population s’armer pour pouvoir se défendre. si non comment comprendre qu’une poignet d’individu peut se permettre de venir dans un village et menacer tout le monde.
      Que l’on fasse comme ancêtres ont fait avec le colon. TOUT HOMME VALIDE DOIT POSSEDER UNE ARME ET DEFENDRE SES TERRES.
      On me dira que après il aura risque d’instabilité et rébellion ; de gueere civile etc... Je m’inscrit en faux car il n’y a pas quelqu’un qui n’ a pas quelque chose chez lui pour se défendre en cas d’agression. LAISSER LES POPULATIONS PRENDRE LES ARMES POUR SE DEFENDRE

  • Le 10 novembre 2021 à 15:49, par Diallo En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabé ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Que font nos planqués d’officiers dans des bureau climatisés à Ouaga au lieu de monter au front ? Et bien, ils font du BUSINESS... Alors commencez déjà par nettoyer les écuries ou virez tous ces bouffeurs !

  • Le 11 novembre 2021 à 06:09, par le Nomade En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabè ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Pauvres de nous burkinabe meme cette phrase du ministre togolais de la securite devrait suffir pour sonner la revolte de nos dirigeants et nos FDS ! Mais mille fois Helas nos dirigeants semblent avoir demissioner il ya fort longtemps ! nous comtons sur Dieu seul !

  • Le 11 novembre 2021 à 16:04, par Dramane SIDIBE En réponse à : Burkina/Dégradation du niveau sécuritaire : « L’opposition politique et le peuple burkinabè ne sauraient tolérer davantage cette situation », s’exclame Eddie Komboïgo

    Nous apprenons que la société IAMGOLD va augmenter ses capacités aériennes vers Essakane pour le transport des passagers, du fret et du diesel en avion. L’insécurité est telle que la survie passe par un pont aérien. Plus rien ne circulera par la route entre la capitale et Essakane-Site. Selon un employé du Site, un appel d’offre serait en phase de finalisation.

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