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Gestion des déplacements forcés au Sahel : Le Burkina Faso valide un projet au plan national

Publié le mardi 5 octobre 2021 à 18h57min

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Gestion des déplacements forcés au Sahel : Le Burkina Faso valide un projet au plan national

Le ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a organisé un atelier. Il s’est tenu à Ouagadougou le mardi 28 septembre 2021 au sein dudit ministère. Cet atelier a permis de valider le plan d’action du dialogue régional de protection et de solutions dans le cadre des déplacements forcés au Sahel.

La crise sécuritaire au Sahel ne cesse de se dégrader. Conséquence, le nombre de personnes déplacées internes et de réfugiés s’accroît. Ces déplacements forcés sont au cœur des préoccupations du G5 Sahel dont les Etats sont, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. En effet, les 11 et 12 septembre 2019 ont eu lieu à Bamako, au Mali, un dialogue sur la protection et les solutions durables pour la gestion des déplacements forcés des habitants du Sahel.

Ce dialogue s’inscrivant dans le cadre de l’opérationnalisation d’une initiative, où les cinq Etats ont adopté une déclaration ministérielle, en marge de la 70e session du comité exécutif du programme du Haut-commissariat des nations-unies pour les réfugiés à Genève.

Les acteurs impliqués dans la gestion des déplacements forcés au niveau national et international étaient présents à cet atelier

Cette déclaration stipule en son paragraphe 4 que : « Nous, représentants des gouvernements du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République islamique de Mauritanie, de la République du Niger et de la République du Tchad réunis, réaffirmons solennellement par la présente les conclusions de Bamako, adoptées le 12 septembre 2019 à Bamako au Mali et nous engageons par la même occasion à faciliter l’opérationnalisation sans délai de celles-ci à travers l’élaboration d’un plan d’actions régional et de plans d’actions nationaux ».

Pour faire suite à cette déclaration, la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF), avec l’appui du Haut-commissariat des nations-unies pour les réfugiés (UNHCR) a organisé une rencontre. Elle s’est tenue du 27 au 29 juillet 2021 à Dédougou. Cette étape a permis d’élaborer un projet de plan d’actions national pour le Burkina Faso.

La photo de famille des acteurs ayant participé à l’atelier

La validation du projet

A la suite de ces deux phases, la seconde étape des travaux a consisté à valider ce projet de plan d’actions national. Pour ce faire, un atelier s’est tenu le 28 septembre 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi de présenter les résultats des travaux de Dédougou. Puis de soumettre à discussion le projet de plan d’actions. Enfin de procéder à la validation dudit projet.

Au sortir de l’atelier, les résultats des travaux de Dédougou sur le Processus de Bamako de juillet 2021 ont été présentés aux différents acteurs. Les participants ont discuté du projet et y ont apporté des amendements. Ils ont finalement validé le projet du plan d’actions du dialogue régional de protection et de solutions dans le cadre des déplacements forcés au Sahel. Soulignons que les acteurs ayant validé ce projet sont tous impliqués dans la gestion des déplacements forcés. Il s’agit des gouverneurs de régions, des haut-commissaires des provinces situées dans les régions du Sahel, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins.

Le gouverneur de la région du centre, Issa Sibiri Ouédraogo, représentant le ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry

Etaient également présents des représentants des ministères et institutions publiques concernés par la question des déplacements forcés, des agences du système des nations unies au Burkina Faso, des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales, des autorités coutumières.

La coordination de cette activité a été assurée par la CONAREF, avec l’appui du UNHCR. Le ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur Alpha Barry, a été représenté par le gouverneur de la région du Centre, Issa Sibiri Ouédraogo.

S.B
Lefaso.net

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