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Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

Publié le mardi 23 mars 2021 à 12h07min

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Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

Dans nos articles, on parlera de la culture dans sa définition la plus impropre : une culture sociétale ou plus précisément un espace culturel et ethnique. Avec Lefaso.net on ne peut parler d’alphabétisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derrière nous.

Un sourire effacé par l’histoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociétal et traditionnel d’une culture effacé par la modernisation.

On parle aujourd’hui de l’ethnie ouest africaine : les Peuls
On les appelle également Foulbé et Fulani, les peuls sont vraisemblablement issus des populations qui habitaient le Sahara.

Les premières familles peules arrivèrent au Burkina Faso à la fin du 14e siècle.
Nomades et éleveurs de bovins, une grande partie a été islamisée (peuls noirs) et d’autres ont maintenu leur mode de vie traditionnel (peuls rouges).
Le fulfuldé est la langue parlée des peuls. Les peuls sont fortement islamisés ce qui fait que les rites ou fêtes traditionnelles sont inconnus.

Mots en fulfuldé.

Guèlli/guèmboili : bonjour.
Fofo : soyez les bienvenus.
Warga : viens ici.
Podèllipom : mon enfant.
Dècko : habitat.

Au Burkina les peuls vivent en bonne intelligence avec les peuples sédentaires. On les rencontre surtout dans le Nord, dans la région du sahel où ils forment la principale ethnie de la région.

Le bétail est leur seule richesse et ils gardent aussi des cheptels d’animaux appartenant aux Touareg.

Les Peuls se distinguent aisément des autres peuples autochtones par leur démarche nonchalante et imperturbable le long des routes et des pistes du pays, qu’ils parcourent accompagnés de leurs troupeaux, et par leur costume appelé bolare, une vaste tunique brune.

Ils sont souvent coiffés d’un chapeau conique en paille et portent un bâton sur l’épaule.

Les femmes peules sont réputées pour leur beauté et leurs parures. Les jeunes filles portent souvent des colliers frontaux faits avec des perles et des pièces d’argent trouées. La société peule est une société à classe ; d’un côté les nobles et de l’autre les serviteurs.

La case peule est formée d’une charpente en bois recouverte de natte (séko).
On rencontre principalement deux types de constructions : des cases assez basses (il faut se baisser pour rentrer) dont le pourtour, composé de nattes est indépendant du toit en paille tressé qui déborde sur les côtés.

On a aussi des cases d’une hauteur de 4 à 5m en forme de dôme, faites entièrement de séko superposés et joliment décorés. Le village peul est constitué de concessions de plusieurs cases ouvertes sur un espace commun qui n’est pas clôturé. Les animaux sont parqués dans des enclos un peu à l’écart des habitations. A derrière nous la culture peul, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabè.

A bientôt sur Lefaso.net…

Jacky Bayili (jackybayili@gmail.com)
Assistant du Professeur Luc Quoniam
quoniam.info

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Vos commentaires

  • Le 23 mars 2021 à 16:09, par MI En réponse à : Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

    Ne rentrons pas dans ça. Il ya des stéréotypes qui ne collent plus à une ethnie. L’idée est noble mais je doute de la qualité de l’écrit. Je pense qu’il ne faut pas faire un travail moité moitié.
    Toutefois merci pour l’initiative.

  • Le 24 mars 2021 à 07:58, par Nombga En réponse à : Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

    Il faut quitter dans ça. Tout le monde peut en faire autan et cela met en jeu le vivre ensemble. Chacun voit midid devant sa porte

  • Le 24 mars 2021 à 08:08, par Le Pacifiste En réponse à : Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

    Quand un écrivain ou un scribouillard prend sa plume ou son clavier pour écrire un texte, c’est qu’il vise un but. Ce texte là, vraiment je ne sais pas ce qu’il vise

  • Le 24 mars 2021 à 14:04, par Culture En réponse à : Une culture derrière nous, la culture des Peuls, écrit Jacky Bayili

    Bonjour.Toutes mes félicitations pour cet article qui est éducatif. Un tel contenu à mon avis devrait être enseigné dans nos écoles afin de permettre aux jeunes de mieux connaitre les ethnies burkinabè et de mieux se connaitre. Généralement, on dit qu’il y’a 68 ethnies, mais vraissemblablement rien de substantiel n’est enseigné d’eux.
    Merci pour cette belle initiative qui nous amène à nous connaitre.

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