A cette occasion, Reporters du Faso lance un appel à tous les confrères des médias publics et privés à observer la plus grande rigueur dans le traitement des informations relatives à cette campagne. Les règles déontologiques et éthiques devraient nous guider dans nos reportages.

Respectons tous les candidats, respectons, autant que faire se peut l’équilibre de l’information, évitons de jouer aux propagandistes. Reporters du Faso se satisfait d’ores et déjà du droit de regard que le Conseil supérieur de la communication se donne dans le passage des candidats dans les médias publics, les initiatives prises pour faire passer le candidat dans les journaux parlés et télévisés de la radio et de la télévision nationales, salue l’élargissement de l’aide de l’Etat, dans le cadre de l’élection, aux médias privés, et souhaite que davantage de médias privés puissent en profiter à l’occasion des prochaines élections.

A l’adresse de tous les candidats, Reporters du Faso rappelle que la démocratie se construit et se consolide avec la presse. La liberté de la presse est la fille aînée de la démocratie. Il faut donc accepter de se faire critiquer par la presse, car c’est dans la critique que l’on s’améliore.

Vive la démocratie !

Vive la liberté de la presse !

Le président de Reporters du Faso

Ouézen Louis Oulon
L’Observateur Paalga