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Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

Publié le vendredi 23 octobre 2020 à 23h59min

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Liberté provisoire de Jean Claude Bouda :

La Cour d’appel de Ouagadougou a accordé une liberté provisoire à Jean Claude Bouda, le 22 octobre 2020, dans l’affaire qui l’oppose au ministère public. L’ex ministre de la Défense est mis en examen pour des faits de faux et usage de faux en écriture privée, de délit d’apparence et de blanchiment de capitaux. Dans cette affaire, le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) s’est porté partie civile. Dans cette optique, Lefaso.net a posé quelques questions au secrétaire exécutif du réseau, Sagado Nacanabo, afin de recueillir son avis sur la liberté provisoire accordée à Jean Claude Bouda.

Lefaso.net : Comment le REN-LAC a accueilli la nouvelle de la liberté accordée à Jean Claude Bouda ?

Sagado Nacanabo : L’affaire BOUDA est un dossier qui nous tient beaucoup à cœur au niveau du REN-LAC. Elle fait partie des dossiers qu’on appelle couramment les dossiers emblématiques, au regard de la personnalité de monsieur BOUDA. Sa libération, nous l’avons apprise comme tout le monde à travers la presse et les réseaux sociaux. On peut dire qu’on est un peu surpris, mais on comprend qu’en droit, en attendant le procès, la règle c’est la liberté, et l’exception, c’est la détention.

Le 19 juillet 2020 dans un communiqué signé du secrétaire exécutif, le REN-LAC réclamait le jugement du dossier au fond. Avec cette décision de la Cour d’Appel, le réseau espère-t-il toujours de voir le dossier jugé tel qu’il le souhaite ?

Bien sûr ! cette liberté à lui accordée ne met pas fin à la procédure judiciaire. Généralement le prévenu est placé en détention provisoire pour des raisons d’enquête. Si le juge estime qu’il n’y a plus de raisons de le maintenir en prison, il peut le libérer. Mais pour le REN-LAC, comme on l’a dit dans le communiqué du 19 juillet, l’essentiel pour nous c’est que ce dossier soit jugé au fond, et nous ne désespérons pas. D’autant plus que ce matin même du vendredi 23 octobre, nous avons été auditionné par le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire.

Avez-vous déjà envisagé que, si procès il y a sur le fond du dossier, la justice prononce sa relaxe ? Si oui ou non, pourquoi ?

Comme dans tout procès, il y a essentiellement deux hypothèses, soit vous êtes reconnu coupable et vous écopez d’une peine, soit vous n’êtes pas reconnu coupable et on vous relaxe. Mais, pour nous, à la lumière des éléments du dossier, et en tant que structure ayant porté plainte et également partie civile, nous pensons qu’il sera condamné pour les faits à lui reprochés afin de donner un signal fort pour la lutte contre la corruption. De toutes les façons, à l’issue du procès si une des parties n’est pas satisfaite, elle peut faire appel. Et même un pourvoi en cassation si cela est nécessaire.


Lire aussi : Justice : Jean Claude Bouda en liberté provisoire, 5 mois après son incarcération à la MACO


Comment analysez-vous le fait que le 29 septembre 2020, Jean Claude Bouda ait bénéficié d’une permission pour des motifs de santé et quelques jours après, la Cour prononce une liberté en sa faveur ?

Cela nous intrigue que ce soit pendant sa période de permission pour des soins qu’il bénéficie d’une liberté ordonnée par la chambre d’instruction en appel. Nous ne faisons pas une fixation particulière sur la liberté de M. Bouda. Nous restons plutôt sur notre position qui est que l’instruction en cours du dossier puisse aboutir à un jugement au fond.

La décision tombe à quelques jours des élections couplées du 22 novembre prochain. Faut-il y voir une main politique dernière ? Dans lequel cas, cela remet en doute l’indépendance de la Justice.

De manière générale, on ne peut pas dire que notre justice est totalement indépendante. Il est aussi évident que cette décision à quelques jours des élections peut avoir des retombées politiques, certes, mais le plus important est que le procès ait lieu. Et nous espérons que cette affaire sera une occasion pour la justice burkinabè d’affirmer davantage son indépendance.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2020 à 17:58, par sai En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Du courage à Bouda, les politiciens véreux qui corrompent des journaleux pour salir les noms de leurs adversaires, à bas !

  • Le 23 octobre 2020 à 19:03, par Yadega En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Les êtres humains sont pathétiques !!!
    Des années d’enquêtes ;
    Des nuits blanches ;
    Des va et vient entre les administrations ;
    L’un des plus gros poisson que le Renlac a pêché s’est fait la malle sous son regard impuissant !
    Vous avez parlé de justice dans un Etat de droit ? Eh bien voilà ce que ça donne.
    J’aime beaucoup les Koglweogo...avec eux c’est efficace et rapide.
    Il faut être très fort pour continuer à lutter contre la corruption dans ce pays aprèsce qui vient de se passer. Il faut être vraiment très fort.
    Au Renlac, ne baissez pas les bras. La lutte finira par payer.

  • Le 23 octobre 2020 à 19:35, par Nabiiga En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    ….. et pour cela vous avez absolument raison. Ce n’est plus une question de s’être intrigué par cette libération conditionnelle d’un voleur notoire et insensé, mais agace cruellement le contribuable. La justice burkinabè est désormais à la risée du monde entier. Liberté provisoire dans une affaire de prévarication qui avoisine un milliard de nos francs dans un pays pauvre et qui se veut intègre ? Sur le plan juridique, il faut que tout prévenu soit jugé, soit condamné pour le méfait, avant d’être incarcéré dans un lieu sûr pour y purger sa peine s’il est condamné. Cela, on peut comprendre qu’il y a tout un processus propre à justice à suivre mais, est-ce qu’on ne tient pas compte de la gravité du méfait et accélère ce processus de sorte qu’il y ait pas de libération conditionnelle en attendant qu’un jour, si jamais il y aura ce jour-là, qu’il soit jugé ? Les voleurs de poulet eux, sont jugés sur-le-champ et incarcéré précipitamment pour les crimes qu’ils ont commis. Pourquoi faut-il que ce soit différent pour Bouda dans un pays des hommes intègres ? Que comprend-on d’être intègre ? Être intègre commence par être juste et équitable envers tout le monde, la probité, l’honnêteté, la franchise, incorruptible, avoir des couilles d’acier pour oser faire et défendre ce qui est juste. Qui est-ce que le gouvernement cherche à endormir ? Il y a quasiment un mois de cela, Bouda a tenté de s’offrir sa libération par la voie de santé. Ça n’a pas marché maintenant, il est libre de rentrer chez lui tout bonnement et un jour, si le gouvernement retrouve ses forces, peut-être, on pourra revoir le cas de Bouda pour déterminer sa viabilité et suite à cela, on pourra le discuter au conseil de ministre et après, on pourra le laisser en paix. Après tout ce n’est qu’un palais qu’il a construit à Manga. Je ne comprends pas. On arrête un citoyen, on l’accuse d’un méfait, on le juge même et on le libère pour toute sorte de raison. Quelle foutaise. Je suis furieux qu’il ait eu la libération conditionnelle et tout Burkinabè de bonne foi doit l’être également.

  • Le 23 octobre 2020 à 20:28, par Vérité indiscutable En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Devant les médias ils affirment ne pas se mêler à la Justice. Et dans les coulisses ils font pression sur les juges. C’est ça là que personne ne veut dire. Moi Vérité Indiscutable je dis que RMCK se faufile dans la liste noire des médiocres qu’il a voulu quittés il y a cinq ans. Il nous démontre qu’il n’a pas compris l’Insurrection. Pour cela, je ferai toute la propagande nécessaire pour que son mandat finisse cette année.
    Tchrrrrrrrrrr !

  • Le 23 octobre 2020 à 20:31, par Walay ! En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Vous vous acharnez sur ZIDA, celui-là même qui a eu du mérite au moins de remettre le pouvoir aux civils et d’aider à organiser une bonne transition.
    Pendant ce temps, vous volez au vu et au su de tout le monde et vous trouvez moyen vous protégez entre copains voleurs. On n’est pas bête. Que le 22 novembre 2020 arrive vite. Nous allons vous vomir.

  • Le 24 octobre 2020 à 07:38, par caca En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    L’affaire BOUDA est un dossier qui nous tient beaucoup à cœur au niveau du REN-LAC. Elle fait partie des dossiers qu’on appelle couramment les dossiers emblématiques, au regard de la personnalité de monsieur BOUDA. Sa libération, nous l’avons apprise comme tout le monde à travers la presse et les réseaux sociaux. On peut dire qu’on est un peu surpris, mais on comprend qu’en droit, en attendant le procès, la règle c’est la liberté, et l’exception, c’est la détention.

    On peut dire qu’on est un peu surpris, mais on comprend qu’en droit, en attendant le procès, la règle c’est la liberté, et l’exception, c’est la détention. Cette phrase vaut de l’or dans votre réaction concernant la liberté provisoire accordée à Monsieur Bouda. Je me suis pose la question concernant l’intimidation du juge en lui mettant en prison comme un fuyarde. Il faudrait que les juges fassent preuve de maturité quand à l’emprisonnement des personnalité à tout vent débout. L’indépendance ne veut pas dire bafouer le droit de l’accusé. La cour d’Appel a dit le droit lui concernant et Dieu merci pour cette sagesse.

  • Le 24 octobre 2020 à 10:44, par citoyen Lambda En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Mes amis ,et si cette libération a été faite à dessein pour dresser justement l’opinion nationale contre le président RMCK et son MPP pour les faire sanctionner dans les urnes le 22 novembre ?. Car objectivement ,il n’est pas possible que la justice n’ait pas mesuré les conséquences politiques de sa décision ,consciente du choc négatif que cela provoquerait au sein de l’opinion et cela en défaveur des candidats du pouvoir actuel . Quand par ailleurs ,on connait la bagarre qu’il y a entre les magistrats, et le gouvernement à travers le ministre de la Justice ,il n’est pas exclu que nous soyons en présence d’un cadeau empoisonné cyniquement offert à dessein .

  • Le 24 octobre 2020 à 10:55, par Bebeto En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    La liberté provisoire fait partie de notre arsenal judiciaire et la justice peut l’accorder à tout prevenu. Donc arrêtons de faire du bruit sans fondement. Ne soyons pas plus juge que les juges.

  • Le 24 octobre 2020 à 11:47, par Teeltaaba En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Le RENLAC a fait son travail sans que personne ne lui montre la voie à suivre. Maintenant qu’il laisse aussi la justice faire son travail sans pression ni immixtion.
    A chacun son travail. Le Burkina est devenu ingouvernable parce que tout le monde croit tout connaître. Un pays où chacun est à la fois juge, médecin, mécanicien, policier et gendarme

  • Le 24 octobre 2020 à 15:09, par Nabiiga En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    @ Bebeto

    Personne ne dit le contraire de ce que tu avances. La justice, on le sait, respecte ses procédures donc du coup, Bouda peut bénéficier d’une libération conditionnelle comme n’importe quel citoyen. On se demande seulement pourquoi aucun voleur de poulet, des bêtes et les autres criminels de droit commun, eux ne bénéficient d’aucune libération conditionnelle mais sont jugés et sont incarcérés. C’est là la source de ce brouhaha. Tu comprends maintenant ?

    • Le 24 octobre 2020 à 17:04, par Teeltaaba En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

      C’est pour cela qu’il est toujours bon de s’attacher les services d’un avocat si on a un dossier en justice.
      Même pour pour une demande de liberté provisoire cela obéit à une procédure et si vous avez un conseil (avocat) il vous assistera et fera le travail à votre place. Sinon la justice est là pour tout justiciable.
      Il faut que cela aussi soit compris de tous.
      Arrêtons de stigmatiser notre justice qui est indépendante.

    • Le 24 octobre 2020 à 21:40, par caca En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

      Hé Nabiiga !
      Il te faut mettre trop d’eau dans ton vin sinon tu deviens trop sectaire. Nous en parlons l’affaire Bouda vu sa personnalité, il n’avait pas jouer un rôle important dans la vie politique burkinabè personne ne parlerait de lui. Tes voleurs de poulet personne ne connait pas hooo. Tu prends la défense des voleurs de poulet que la justice n’accord pas de liberté conditionnelle ou provisoire. Donne nous quand même un exemple d’un voleur de poulet en prison.
      Un soupçon de délit d’apparence ou je sais quoi n’envoi quelqu’un en prison parce que le procureur a décidé. Si ce Monsieur avait volé l’argent de l’armée au moins elle allait inculper un autre dans le ministère de la défense. L’affaire Bouda est bien médiatique pour être vrai. Même s’il n’arrive pas à prouver comment il a construit son villa, cela ne veut pas forcément qu’il a puisé dans la caisse commune.

      • Le 30 octobre 2020 à 11:38, par savadogo daouda En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

        Je ne vous comprend pas.
        Et le délit d’apparence ?
        Çà existe au burkina , ou bien lui est exempté de çà ?
        Que ce soit son argent ou pas ,il doit justifier la provenance , c’est de çà il s’agit

        • Le 30 octobre 2020 à 17:04, par caca En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

          Mr savadogo daouda !
          Le délit d’apparenceest un gros français qui n’est pas dans le vocabulaire du juge burkinabè et n’en parlons même pas du citoyen lambda. Mon ami le délit d’apparence se définit comme le fait de mener un train de vie au-delà des ressources qu’on peut normalement justifier. Combien de burkinabè mènent ce train de vie qu’ils ne peuvent mêmes pas justifier les sources ? Etant donné que le juge burkinabè mène ce train de vie sans pouvoir le justifier, car beaucoup de burkinabè sont pris en charge par les membres de leurs familles. Certains qui travaillent à la fonction ont montés de business dont ce sont les membres de la famille qui gèrent. Le mot délit d’apparence est une invention de la justice burkinabè mal définit.

  • Le 24 octobre 2020 à 16:41, par songdo En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Ce n’est pas parce qu’ on est opposant que l’on doit faire ce que veut les opposants,les élections c’est bientôt arrêtons de gesticuler ,celui qui sera élu ou perdu sont tous des burkinabé, ainsi va la vie.

  • Le 25 octobre 2020 à 01:36, par Bebeto En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    @ Nabiga,
    N’ayant pas la qualité de juge, vous n’êtes pas qualifié pour juger. Qu’est-ce qui vous reste à faire ?
    1) saisir la justice pour vous plaindre de la liberté qu’elle a accordée à Mr. Bouda
    2) saisir la justice parce qu’elle condamne des voleurs de poulets ou de margouillats,
    3) rester sur clavier et continuer à écrire inutilement.
    Chacun de nous devrait faire le travail pour lequel il a été formé. Quand on n’est pas médecin, on doit s’abstenir de prescrire des médicaments à un malade. C’est une question morale et d’honnêteté intellectuelle.
    Ceux qui ont des contentieux personnel avec Mr. Bouda peuvent aller le voir chez lui. C’est un grand monsieur très ouvert et très sympathique.

  • Le 25 octobre 2020 à 15:27, par Nabiiga En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    @ Bébéto :

    N’ayant pas la qualité de juge, vous n’êtes pas qualifié pour juger. Qu’est-ce qui vous reste à faire ?

    Nabiiga, n’a jugé personne encore moins a-t-il invoqué un jugement. Nabiiga pose des questions sur ce qu’il croire assister à une vitesse à double vitesse. Il en a droit.. Prétend que Nabiiga juge sieur Bouda sont tes mots à toi qui ne regardent que toi.

    1) saisir la justice pour vous plaindre de la liberté qu’elle a accordée à Mr. Bouda

    Notre force se trouve dans notre diversité d’opinion. Ça n’appartient pas à Nabiiga de saisir la justice pour se plaindre. Ill y a une instance étatique pour cela. Elle s’appelle REN-LAC qui, lui,, s’est plaint auprès, justement, de la justice de la prévarication de sieur Bouda.

    2) saisir la justice parce qu’elle condamne des voleurs de poulets ou de margouillats,

    Nabiiga n’a jamais plaidé la cause des voleurs, en effet,, il condamne tout méfait, qu’il soit vider les maigres caisses de l’état pour s’offrir une maison à Manga ou voler le poulet d’un voisin. Ce que Nabiiga soutient par contre, les voleurs de volets et des bêtes ne bénéficient pas de libération conditonnel. C’est disparité qui trouble son sommeil

    3) rester sur clavier et continuer à écrire inutilement.

    Encore une fois, notre force se trouve dans notre diversité d’opinion. Qualifier ce que Nabiiga écrit comme inutile n’est rien que l’expression d’impolitiesse inouï de ta part

    Chacun de nous devrait faire le travail pour lequel il a été formé.

    Nabiiga n’a jamais prétendu être avocat. Il le dit haut et fort donc l’accusé de ce qu’il n’a jamais dit n’est rien que la malhonnetété de ta part.

    Quand on n’est pas médecin, on doit s’abstenir de prescrire des médicaments à un malade. C’est une question morale et d’honnêteté intellectuelle.

    Ce n’est pas la malhonnetété intellectuelle mais l’expression d’une opinion différente de la tienne

    Ceux qui ont des contentieux personnel avec Mr. Bouda peuvent aller le voir chez lui. C’est un grand monsieur très ouvert et très sympathique.

    Nabiiga ne connait pas ce sieur Bouda mais il connait tout de même l’état de finance de notre pays, celui d’un état pauvre où toute prévarication doit être condamné et l’auteur puni à la hauteur de son forfait. Pendant que nous y sommes où est bien passé Djibril Bassolet avec sa libération conditonnelle. Juste une question.

  • Le 29 octobre 2020 à 23:26, par Jupiter En réponse à : Liberté provisoire de Jean Claude Bouda : "Cela nous intrigue...", Sagado Nacanabo, Secrétaire exécutif du REN-LAC

    Cette histoire-là, lorsqu’on insistait là-dessus, personne ne nous prenait au sérieux. Eh bien, voilà que çà tend vers l’inévitable, où il n’y a vraiment rien à comprendre ! La délation et la lutte contre la "corruption", ne sont que des concepts venus de chez les "Occidentaux", ces peuples sans âme ni coeur, qui n’ont pour seuls objectifs, que d’émietter notre culture et la remplacer par la leur, selon une stratégie lente et planifiée. Quant à nous, au lieu de nous regrouper pour y faire face, hélas, pitié pour nous ! Nous nous précipitons au contraire, pour prendre frileusement les devants. Et cela, sous le prétexte d’un prétendu gagne-pain qu’on défend, loin de la sagesse ancestrale et de notre éternel devoir de réserve. Mais continuez, et un jour, plus qu’aujourd’hui, vous n’existerez davantage que par les Blancs.

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