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Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

Publié le mercredi 5 octobre 2005 à 08h12min

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Au cours d’une conférence publique qu’ils ont donnée dimanche 02 octobre 2005, à la Maison du retraité Antoine-Nanga de Ouagadougou, les responsables de l’association bouddhiste dénommée « Soka Gakkai Internationale » (SGI) ont dévoilé l’existence d’une phrase porte-bonheur, qui peut sauver l’être humain.

« Nam Myoho Renge Kyo » (expression chinoise qui signifie en langue française, « je m’engage à être en harmonie avec la loi de l’univers »), telle est la phrase qui, selon M. Edo Lawson, membre de la SGI-BF, peut permettre à tous les hommes d’espérer dans la vie.

« Réciter Nam Myoho Renge Kyo est la prière pour manifester notre boddhéité.

Elle permet de trouver une solution à nos troubles ou d’exprimer notre reconnaissance. Si nous persévérons en pratiquant et en agissant dans notre vie quotidienne, il est certain qu’un bienfait apparaîtra », a expliqué M. Lawson.

Pour lui, le fait de réciter cette phrase n’est pas un simple exercice de concentration pour l’esprit, mais un moyen pour réorienter et diriger sa vie. « C’est un chemin vers plus de créativité et de satisfaction », a-t-il ajouté.

L’objectif principal de ce 2e séminaire national sur le bouddhisme au Burkina Faso était de faire connaître davantage la philosophie du bouddhisme de Nichiren Daishonin ( une branche dissidente du bouddhisme) aux populations burkinabè.

D’entrée de jeu, M. Edo Lawson fera remarquer que « le bouddhisme est la seule religion qui se transmet cœur à cœur ».

Celui prôné par Nichiren Daishonin (un Japonais, enseigne que la voie qui nous garantit de créer, de façon permanente, les meilleures causes positives, consiste à réciter « Nam Myoho Renge Kyo ».

Cette religion agit, selon ses adeptes, pour le respect de la vie et grâce au dialogue, établit des ponts entre les citoyens de différents pays.

Elle a été introduite au Burkina par M. Godo Sawadogo, président de SGI-BF.

« Celui-ci résidait en Côte d’Ivoire et a voulu faire connaître les valeurs prônées par cette religion, qui existait déjà dans ce pays », a indiqué Edo Lawson.

La Soka Gakkai Internationale est une organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 1975. Elle est composée de personnes qui pratiquent le bouddhisme de Nichiren Daishonin et compte actuellement une douzaine de millions de membres à travers 186 pays et territoires du monde.

Moustapaha SYLLA (moussy_2020@yahoo.fr)
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2005 à 14:09, par rene En réponse à : > Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    Bonjour et bravo pour votre article plein de fraîcheur, clair et concis. Je suis un pratiquant de ce Bouddhisme vivant en France. Je suis tombé sur votre article un peu par hasard et du coup, je m’engage à m’informer sur le Burkina Faso votre beau pays des hommes intègres via votre site. Je voudrais quand même signaler que plutôt que d’être une branche dissidente du Bouddhisme, le Bouddhisme de Nichiren Daïshonin est le courant orthodoxe du Bouddhisme originel historiquement lancé par le Bouddha Shakyamuni, en ce sens qu’il prône la croyance exclusive dans le Sûtra du Lotus, véritable testament du Bouddha, dans lequel il exhorte les adeptes de notre époque troublée, à rejeter tous les enseignements précédents, qu’il dit provisoires et au départ destinés à préparer les gens aux enseignements du Lotus. Toute sa vie durant, Nichiren Daïshonin s’efforcera, en s’inscrivant dans la droite ligne des Grands Maitres Chinois Ti’en Tai et japonais Dengyo, à montrer la supériorité et la légitimité du Sûtra du Lotus. il endurera pour cela nombres de persécutions et manquera de justesse d’être décapité. C’est le passage d’une comète, signe de l’adhésion du ciel à sa position, qui empêchera le bourreau de l’executer. Plus tard, il sera graçié et rentrera tranquilement de son lieu d’exil, preuve concrète encore de la justesse de sa conduite de moine cherchant avant tout à faire triompher la vérité que les moines des autres écoles méprisaient au profit de leurs propres interprétations des textes sacrés. Nichiren Daïshonin enseigne à l’homme à se battre contre sa propre obscurité cause des souffrances et à réaliser l’état de Bouddha en cette vie et en ce monde, ce qui équivaut au bonheur suprême. Il montre l’exemple par sa lutte acharnée contre le mensonge, les injustices et les impostures. Il reçut à titre posthume le titre de Grand Maitre (Daïshi en japonais), distinction décernée par la Cour impériale japonaise à toutes les personnes qui se distinguaient positivement dans la conduite des hommes sur le chemin de la connaissance et de la droiture !
    Bien à vous, rené !

  • Le 10 juillet 2006 à 16:37 En réponse à : > Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    BONJOUR
    C’est avec un réel plaisir que j’ai lu cet article sur le boudhisme de Nichiren daishonin et de savoir qu’il ya des boudhistes au Burkina. j’aimerai avoir si cela est possible l’adresse email de l’organisation au burkina. MERCI INFINIMENT
    voici mon adresse : wendhylan@yahoo.fr

  • Le 1er septembre 2010 à 21:30, par Karma yeshe Sengye En réponse à : Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    La Soka Gakkai n’a rien avoir avec le bouddhisme :

    - son intolérance et son agressivité incompatibles avec l’amour et la sagesse prônées par le bouddhisme,
    - son ostracisme à l’égard des autres religions, alors que Bouddha prêchait l’accueil de toutes,
    - son mélange du politique et du religieux,
    - son irrespect à l’égard de ceux qui la refusent ou s’en retirent,
    - les conversions plus ou moins forcées,
    - une sorte de terrorisme à l’encontre des journalistes

    En contradiction avec le bouddhisme "traditionnel"

    "Il faut suivre la Loi et non la personne" professe le bouddhisme. Or, si le véritable culte voué au président Ikeda contredit à l’évidence ce principe, la Soka Gakkai trahit sur bien d’autres points encore les valeurs fondamentales de cette philosophie : "D’un point de vue doctrinal (...) la Soka Gakkai trahit les dogmes majeurs du bouddhisme, en prônant d’une part la satisfaction de ses désirs et besoins, autrement dit en renforçant l’illusion de la substantialité du "moi", alors que tout au contraire le bouddhisme en dénonce le caractère purement illusoire en vertu de sa conception matérialiste de l’être, et d’autre part en nourrissant l’espoir d’un bonheur futur, tandis que le bouddhisme prône le désespoir comme la condition d’un bonheur authentique (13)." Le but ultime du bouddhisme est, en effet, d’atteindre l’illumination en effaçant son ego, il s’agit de se détacher de ses désirs, et de parvenir à la réalisation de la vérité suprême. "Les fondements de la doctrine sont contenus dans les Quatres Nobles Vérités proclamées par Siddharta Gautama :

    - Toute existence est douloureuse.
    - L’origine de la douleur est le désir par où on est enchaîné au SAMSÂRA (cycle perpétuel des renaissances).
    - L’abolition du désir met fin à la souffrance.
    - La voie de la délivrance consiste à suivre les règles de moralité, de méditation, de sagesse et de connaissance enseignées par le "NOBLE SENTIER OCTUPLE". Délivré du SAMSÂRA on parvient au NIRVANA ("extinction"), l’état d’Eveil caractérisé par la dissolution du moi individuel dans le BRAHMAN, la réalité suprême (14)."

    Tout au contraire, la Soka Gakkai propose de réaliser ses désirs personnels pour accéder au bonheur : "Droit au bonheur immédiat pour tous."

    "Le bouddhisme de Nichiren n’enseigne pas le salut dans l’au-delà, il vise à créer le paradis dans ce monde (15)." Tout individu peut révéler sa nature bouddhique, sans nécessairement devenir moine, il lui suffit de se dévouer entièrement au Sûtra du Lotus et de pratiquer : "Plus que d’une recherche spirituelle, d’une croyance ou d’une philosophie, il est question ici d’une "pratique" qui garantit avant tout la réussite individuelle. Point n’est besoin de croire, il suffit de pratiquer pour recevoir la preuve factuelle, c’est à dire des récompenses matérielles (16)." Ainsi, l’adepte est-il invité à vérifier les résultats concrets de sa pratique dans sa vie quotidienne. La Soka Gakkai propose la conquête de "valeurs réelles" (Gain, bonté, beauté) ; l’adepte se voit assuré d’obtenir par la récitation du "daimoku" des bienfaits de toutes sortes, bienfaits spirituels, mais aussi matériels : " La récitation (...) apporte des bienfaits spirituels, mais aussi des bienfaits physiques liés à la magnifique harmonie des cinq éléments qui se manifestent dans notre corps (D. Ikeda, "Troisième Civilisation"). "

    Et l’on peut absolument TOUT obtenir par une pratique assidue et correcte : " Chaque chose que nous voulons, nous pouvons l’appeler en récitant "Nam Myo Renge Kyo" (17) "
    Un bouddha peut en cacher un autre

    Historiquement, "Bouddha" désigne Siddharta Gautama (566-486 av. J.-C.), le fondateur du bouddhisme, appelé aussi Sâkyamuni (le sage des Sâkya). Né dans le nord de l’Inde, et fils du roi du petit royaume des Sâkya , il vécut dans le luxe jusqu’au jour où, quittant le palais familial, il prit conscience de la misère de la condition humaine. il décida alors de se retirer du monde, et entreprit de découvrir les racines de la souffrance dans le but de la vaincre définitivement. A l’issue de sa retraite, et à force de méditation, il parvint au stade de la connaissance ultime, l’Eveil.

    Devenu Bouddha (l’Eveillé) vers l’âge de 30 ans, il propagea son enseignement durant les cinquante dernières années de sa vie, avant d’entrer au nirvana (Extinction définitive).

    De l’Inde, le bouddhisme s’est étendu aux autres pays d’Asie (Chine, Corée, Tibet...), se divisant en plusieurs écoles.
    Néanmoins, tous les courants bouddhistes ont pour base la vie et les enseignements de ce prince indien et considèrent Siddharta Gautama comme le Bouddha.

    Pour la Soka Gakkai en revanche, le "vrai" Bouddha se trouve être le moine Nichiren Daishonin, qui "systématisa d’une manière fondamentale et définitive la Loi bouddhique pour les temps modernes (18)." Nichiren, présenté comme le fondateur d’un bouddhisme tourné vers le peuple et visant le salut de tous, contrairement aux "autres bouddhismes" qui ne visent que le salut des moines ; Nichiren, qui par ses enseignements, est le seul à donner " le moyen à tout être humain, sans distinction de sexe, de culture, de niveau social ou d’éducation de développer l’état de bouddha latent dans sa vie (19) " est considéré comme le bouddha fondamental : "Bien que Shakyamuni soit le bouddha historique, Nichiren Daishonin est le bouddha fondamental, car il donne le moyen originel propre et inhérent à tous les êtres humains de notre époque d’atteindre la boddhéité (20)."

    Ainsi, la Soka Gakkai considère que Nichiren " a déployé en enseignant le Sutra du Lotus ce que Shakyamuni avait laissé à l’état latent puisqu’il ne légua pas aux hommes le moyen universel de réaliser dans la vie présente le bonheur indestructible (Troisième civilisation, mai 1995). "
    " Bouddha se voit donc supplanté par plus bouddhiste que lui-même (21). "

    Ajoutons enfin, que certains membres de la Soka Gakkai verraient même l’incarnation du Bouddha en la personne du président Ikeda. Selon Florence Lacroix (22), la majorité des adeptes serait pétrie de cette certitude : "aux yeux des adeptes nippons et étrangers, M. Ikeda est le Bouddha, mais malin, il n’a jamais publiquement proclamé cette qualité et la fait répandre sur le ton de la confidence émue par d’autres, modestie oblige. . . "

    • Le 11 mai 2014 à 19:50, par FLEUR DE LOTUS En réponse à : Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

      tu sais ce que c’est u’un bouddha ??????tout le monde l’est a l’état latent et par la récitation de NAM MYOHO RENGE KYO on développe cet ETAT.

      la boddhéité c’est la sagesse infinies..être BOUDDHA ce n’est pas être un messie un prophète ou un dieu..être bouddha c’est atteindre cet ETAT de sagesse infini, de grande compassion, d’humanité et d’humilité ET c’est JUSTEMENT CE QUE NICHIREN DAISHONIN ENSEIGNE.
      si tu ne crois pas que tu as l’état de bouddha en toi ou encore plus que tu es bouddha (parceue tu récite NAM MYOHO RENGE KYO) Moi en tout cas j’y crois et je le renforce Grace a NAM MYO HO RENGE KYO.
      je te conseille sincèrement d’approcher la SOKA GAKKAI et DE COMPRENDRE CE QUE C’EST RÉELLEMENT afin d’éviter toutes ces calomnies a l’endroit de la SOKA GAKKAI..pour ainsi t’éviter de faire des oppositions a la loi inutilement !

  • Le 7 janvier 2011 à 11:48, par le lotus En réponse à : Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    Je pense que celui qui a écrit que la soka gakkai n’est pas du boudhisme n’a vraiment rien à dire et a du temps à perdre. Pourquoi prendre toute cette energie et ce temps précieux pour écrire des "choses" aussi inutiles. il ferait mieux de prendre ce temps pour prier et augmementer sa bonne fortune (chance). un boudhiste de la soka gakkai ne perdra jamais son temps dans des futilités comme ça, on voit donc la splendeur des boudhistes de la soka gakkai. Mon cher ami, la jalousie est un démon qui ronge à petit feu alors "quitte dans ça" comme on ledit en Côte d’Ivoire.Cherche plutôt à reciter "NAM MYOHO RENGUE KYO" et tu verras les effets positifs dans ta vie !

  • Le 8 avril 2017 à 18:24, par Belem zakaria En réponse à : Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    J’ai commencer à pratique le bouddhisme en cote d’Ivoire étant élève maintenant je suis au Burkina étudiant à l’Université Joseph ki zerbo En SEA je veux continuer mon initiation. Je veux vous rencontrer sincèrement. Voici mon numéro :64025983

  • Le 8 mai 2018 à 17:04, par Bohoussou En réponse à : Le bouddhisme au Burkina : La phrase qui sauve

    Il n’y a pas de plus grand bonheur pour les êtres humains que de réciter Nam Myô Hô Renge Kyô. (GZ le bonheur en ce monde)

    même si vous récitez et gardez Myōhō-renge-kyō, si vous considérez la Loi comme extérieure à vous, vous ne pratiquez pas la Loi merveilleuse mais un enseignement inférieur. « Enseignement inférieur » désigne les sūtras autres que celui-ci [le Sūtra du Lotus], qui constituent des moyens opportuns et donc provisoires. Aucun des enseignements provisoires ne conduit directement à l’illumination. Or, sans Voie directe vers l’illumination, vous ne pourrez pas atteindre la bouddhéité, même si vous pratiquez vie après vie pendant d’innombrables kalpa. Atteindre la bouddhéité en cette vie est alors impossible. Par conséquent, quand vous récitez ou lisez « myōhō » et « renge », vous devez faire surgir la foi profonde que Myōhō-renge-kyō est votre vie elle-même.
    Ne pensez jamais que l’un des quatre-vingt mille enseignements exposés par le bouddha Shakyamuni de son vivant, ou par les bouddhas et bodhisattvas des dix directions et des trois phases de l’existence, soit extérieur à vous. Votre pratique des enseignements bouddhiques ne vous délivrera pas des souffrances du cycle des naissances et des morts tant que vous n’aurez pas perçu la véritable nature de votre vie. Si vous cherchez l’illumination en dehors de vous-même, même dix mille pratiques et dix mille actes bons seront inutiles. Vous serez comme un homme pauvre qui compte nuit et jour la fortune de son voisin sans gagner lui-même le moindre sou. C’est pourquoi on lit dans un commentaire de Tiantai : « Si vous ne percevez pas la nature de votre propre vie, vous ne pourrez pas éradiquer vos fautes graves2. » Ce passage signifie que la pratique de ceux qui ne perçoivent pas la nature de leur propre vie deviendra une interminable et pénible austérité. Ceux qui étudient de la sorte les enseignements bouddhiques sont donc réprouvés comme les non-bouddhistes. [Le traité de Tiantai] La Grande Concentration et Pénétration déclare que, bien qu’ils étudient les enseignements bouddhiques, leurs conceptions ne diffèrent en rien de celles des non-bouddhistes.
    (Sur l’atteinte de la bouddhéité en cette vie)

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