Actualités :: Fait divers : Une femme qui préfère 25 000 F CFA à son mari

Il y a des jours où tous les dieux semblent vous abandonner. Toute tentative de solution crée un autre problème. C’est ce que Pauline a vécu ce jour-là. Elle fut cocufiée par une rivale, et lorsqu’elle voulut se venger, celle-ci partit avec son pagne au bout duquel se trouvait tout le budget de son commerce.

Moralement abattue et financièrement démunie, Pauline racontait sa misère à qui voulait l’entendre. En fait, Pauline vivait avec son mari dans un gros village. Elle occupait une case avec ses trois (3) enfants, et son mari occupait une deuxième case.

Pour assurer le nassongo de la famille et subvenir à ses petits besoins, elle faisait un petit commerce de légumes au marché du village.

Ce jour-là, Pauline est revenue tardivement du marché. Elle était fatiguée pour avoir été debout et pour avoir vociféré toute la journée pour héler les clients. Elle était très aigrie parce qu’elle a vendu ses oignons à perte.

Alors elle se mit à dormir à poings fermés. Un cri perçant la fit sursauter de son profond sommeil. Le cri persistait : un voisin était mort. Elle prit l’initiative d’aller réveiller son mari qui faisait semblant de ne rien entendre.

A son arrivée, elle se pencha et constata avec amertume qu’une femme était avec son mari dans la case. Elle fonça avec précipitation dans la case et se mit à battre sa rivale avec toute l’énergie dont ses bras subitement ragaillardis par la colère disposaient.

Surprise et dépassée, cette dernière n’eut pas le temps de prendre son pagne et se retrouva dehors. Elle engagea une course dont le démarrage et la vitesse défièrent les champions mondiaux du cent mètres (100) plats.

Pauline la poursuivait dans le noir avec encore plus de vitesse et de détermination. Elle tapait les fesses de sa rivale, qu’elle qualifiait de femme à grosses et vilaines fesses et de voleuse de mari. Celle-ci s’arrêta au bout de 20 minutes de course. Pauline s’apprêta pour un combat sans merci.

Mais hélas, sa rivale lui arracha tout simplement le pagne et reprit sa course avec plus de vitesse et de courage, tout en nouant le pagne autour d’elle-même. Pauline était à son tour nue et loin de sa maison. Que fallait-il faire ? se demandait intérieurement Pauline.

Poursuivre cette voleuse de mari nue ou rebrousser chemin ? Ce qui est sûr comme il y avait un décès dans le quartier, les gens sortiraient tout de suite de leur maison. Elle opta alors pour la deuxième solution.

Mais lorsqu’elle franchissait le seuil de sa concession, elle se rappela qu’à un des bouts de son pagne, elle avait attaché une somme de 25 000 F CFA. C’était tout le budget de son commerce. Sa colère monta. Elle ne savait que faire.

Le mari avait eu le temps de disparaître dans la nuit noire. Pendant que les gens se préoccupaient du décès, Pauline, elle, racontait son malheur à qui voulait l’entendre. Elle terminait chaque fois ses propos par ces termes : "Je ne pleure que mes 25 000 F CFA, adieu mon mari" !

En tout cas, la moisson aura été fructueuse pour cette femme qui, en une soirée, a gagné un homme , un pagne, et 25 000 F CFA.

Koob-Naaba

L’Observateur Paalga

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