Actualités :: "Voix de femmes" sensibilise les Chefs coutumiers et les élus (...)

Un séminaire de formation en droits de la femme au profit des chefs coutumiers, des élus locaux et des associations, organisé par l’association "Voix de femmes" s’est tenu les 17, 18 et 19 décembre à Boromo, dans la province des Balé.

Durant trois jours, les séminaristes ont été sensibilisés sur les textes juridiques nationaux, régionaux et internationaux relatifs à la femme. Parce que quotidiennement interpellés par la population et surtout par les femmes.

Cette sensibilisation visait à accroître la connaissance des droits des femmes, à renforcer leurs capacités dans le traitement des problèmes qu’elles rencontrent.

C’est le haut-commissaire de la province, Monsieur Youssouf Sanon, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de représentants des populations, d’autorités locales et des responsables de la formation.

Le haut-commissaire de la province des Balé et le maire de Boromo, monsieur Karim Guira, ont tour à tour pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités qui ont fait le déplacement et situer l’importance de cette formation.

Du discours de la secrétaire générale de "Voix de femmes", Mme Gisèle Kambou, il est ressorti que son association, dans le cadre de ses activités d’information, d’éducation et de communication, a décidé d’apporter sa modeste contribution à travers le projet Formation sur les instruments juridiques relatifs aux droits de la femme.

Ce projet, financé par l’ambassade royale du Danemark au Burkina Faso, est en exécution depuis plus d’un an et concerne la ville de Ouagadougou et cinq provinces du Burkina : les Balé, le Passoré, le Bulkiemdé, le Poni, le Nayala, a-t-elle ajouté.

Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, l’association "Voix de Femmes" est un regroupement d’une centaine de membres, en majorité des femmes, qui ont pour ambition majeure de mettre toutes leurs compétences au profit de la femme burkinabè dans les domaines, juridique, économique, socioculturel et politique.

Notons également que depuis sa création en septembre 2000, l’association "Voix de Femmes" s’est toujours attelée à l’amélioration de la participation effective des femmes dans la gestion de la cité.

Martin Sedgho


A l’issue de la cérémonie d’ouverture, madame Gisèle Kambou, secrétaire générale de "Voix de femmes", a bien voulu nous accorder un entretien.

Quel constat faites-vous des formations que votre association a eu à donner aux femmes jusqu’à ce jour ? Avez-vous le sentiment qu’au quotidien, ces femmes mettent en pratique les conseils qui leur ont été prodigués lors des formations antérieures ?

• En ce qui concerne les provinces que nous avons ciblées, nous pensons que le message est passé. Seulement, c’est un travail de longue haleine Aujourd’hui, ce n’est pas instantané de voir une femme réclamer ses droits. Les comportements ont changé, mais l’action n’y est pas encore.

Quelles sont les actions que "Voix de femmes" envisage d’entreprendre prochainement ?

• Nous allons étendre nos activités à d’autres provinces du Burkina. Nous avons en projet la construction d’un centre pour le bien-être des femmes et la lutte contre les mutilations génitales. Ce centre sera un cadre où les femmes viendront poser leurs problèmes, un cadre de rencontre, d’échanges avec les femmes.

Avez-vous un message à adresser à toutes ces femmes qui font confiance à votre association ?

• La route est encore longue, mais je pense que toutes les associations qui travaillent pour les femmes, dont la nôtre, au moins, ont fait changer les comportements. Il faut que, de plus en plus, les femmes militent dans ces associations afin de pouvoir échanger pour la résolution de leurs problèmes.

Observateur Paalga

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