Actualités :: Ministère de l’Economie : les agents toujours mobilisés pour les (...)

Le mercredi 5 mai 2004 a eu lieu à la Direction générale de
l’investissement, une assemblée générale des agents du
ministère de l’économie et du développement (MEDEV). A l’ordre
du jour : la situation de répartition des fonds communs et
primes de rendements 2003.

"Nous demandons aux uns et aux autres d’être prêts pour les
éventuels mots d’ordre qui vont suivre". C’est en ces termes que
Bali Ouattara, président du Comité de revendication, a terminé
son intervention tenant lieu d’introduction à cette rencontre.
Ce discours semble avoir reçu l’assentiment de ses collègues,
venus nombreux l’assister.

Malgré la chaleur, les uns et les
autres n’ont pas manqué, qui de s’asseoir à deux sur une seule
chaise, qui de se mettre totalement debout.

C’est dire que les
questions à l’ordre du jour ont été d’un intérêt manifeste.
Il s’est donc agi, au cours de cette assemblée, d’échanger
autour de la nébuleuse question qui a entouré l’octroi des fonds
communs et des primes de rendement 2003. Les agents du
MEDEV affirment ne pas y voir clair, eu égard au fait qu’ils n’ont
pas été associés au mécanisme du partage.

De ce fait, ils
considèrent les agissements des décideurs comme un
manque de considération, un déshonneur, à la limite une
insulte. "S’ils refusent de nous indemniser sur un pied d’égalité
que nos collègues des finances, nous leur retournerons le
chèque par honneur", s’est écrié l’un d’entre eux. L’exaspération
et la détermination se lisaient ainsi, à travers la passion qui a
animé les débats.

Pour mémoire, les fonds objets de litige ont été instaurés par
les autorités en 1991, pour récompenser les employés et leur
permettre de travailler dans des conditions matérielles idoines.
Les difficultés présentes sont coextensibles à la scission
intervenue au sein du ministère de l’Economie et des finances.

Cette séparation a vu la naissance de deux ministères, à savoir :
le ministère des Finances et du budget et celui de l’Economie et
du développement. Le courroux actuel des agents du MEDEV se
justifie par le fait que le partage des fonds n’a pas été équitable.

Sans compter qu’il leur a été signifié qu’à partir de cette année,
ils ne recevront plus de primes de rendement. Pour les
travailleurs incriminés, les modalités du partage laissent à
désirer et il n’est pas question de mettre fin de façon
péremptoire, à un droit acquis de haute lutte.

Selon ces
derniers, le MEDEV compte beaucoup plus de cadres travaillant
de façon permanente, comparativement au MFB qui est
constitué en grande partie d’agents de soutien et de
contractuels. De là, même un simple calcul mathématique ne
permet pas de démontrer l’équité du partage effectué. C’est
pourquoi, les agents du ministère de l’Economie et du
développement veulent savoir.

Pour ce faire, ils entendent
toucher dans les prochains jours qui de droit, pour exprimer leur
désapprobation. Ils estiment d’avance, qu’il est question là,
d’incompréhensions qui seront vite dépassées, sans pour
autant entacher les acquis des uns et des autres.

Comme on le constate, les travailleurs du MEDEV sont
engagés sans ménagement, dans la reconquête de leurs
droits. "La lutte a commencé, elle va aboutir soit à un échec, soit
à un succès, il n’est pas question de reculer", dixit Bali Ouattara,
président du Comité de revendication.

Par Evariste BATIONO (Stagiaire)
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