Actualités :: Procès "Contrebande de carburant" : « Monsieur Yoni avez-vous peur ? », (...)

Le procès de contrebande de carburant a suivi son cours le lundi 22 novembre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I. Plusieurs prévenus ont été entendus pour cette cinquième journée du procès, dont Mahamadi Yoni.

Reconnaissant les charges retenues contre lui en matière de contrebande de carburant, il a précisé qu’il s’est adonné à cette activité de 2011 à 2014 puis l’a abandonné à ses enfants qui ont pris le relais.

« Puisque vous dites avoir mené l’activité de contrebande de carburant de 2011 à 2014, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à l’arrêter ? », demande le juge à M. Yoni.

« C’est pour des raisons de santé et de rentabilité que j’ai mis fin à mon activité de contrebande de carburant », répond-il au juge.

Le tribunal rappellera au prévenu la saisie d’un de ses camions par la police de Fada.

« Il ressort que la police ait saisi l’un de vos camions transportant cent fûts de 200 litres de carburant frauduleux à Fada cette année même. Est-ce vrai ? », interroge le juge.

« Oui M. le juge », répond l’accusé Mahamadi Yoni.

Puis d’expliquer que ces fûts étaient ceux de ses enfants et non les siens.

Cherchant à tirer au clair cette histoire d’enfants dont parle l’accusé, le juge passe à la question suivante : « M. Yoni ces enfants dont vous parlez tant travaillent pour votre compte n’est-ce pas ? »

M. Yoni répond par la négative.

N’étant pas convaincu de la réponse donnée, le juge relance : « si l’on comprend bien, lorsque les fournisseurs viennent livrer le carburant à vos enfants à la frontière, c’est en votre nom n’est-ce pas ? »

« Oui ! », répond cette fois-ci M. Yoni par l’affirmative.

« Le conseil voulant en savoir plus sur ces enfants, interroge son client : M. Yoni les enfants ont quel âge ? »

Et M. Yoni de clarifier que les enfants qui ont entre 29 et 30 ans sont ses neveux.
Face à tant de tergiversations constatées par le juge dans les propos du prévenu, il l’interrompt par cette interrogation : « M. Yoni avez-vous peur ? »

Et à l’accusé de réagir : « Oui j’ai peur »

L’audience suspendue aux environs de 17 heures se poursuit le mardi 23 novembre 2021 dans le même espace à 8 heures.

Lefaso.net

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