Actualités :: Procès "Contrebande de carburant" : Une affaire de trafic d’armes soulevée (...)

Il était environ 12h quand le juge invite à la barre Issiaka Sawadogo, accusé de faits de contrebande de carburant en cette quatrième journée du procès, ce vendredi 19 novembre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I.

Le prévenu sans détour reconnaît les charges que lui rappelle le Tribunal et leur explique comment il s’y prenait.

« Cela fait en effet 18 mois que je m’approvisionne en carburant depuis Koalou pour mon dépôt situé à Minassoum. Il m’arrive d’effectuer deux voyages dans le mois », explique Issiaka Sawadogo qui reconnait sans ambages les préventions retenues contre lui en matière de contrebande.

S’adressant à l’accusé, le Parquet pose la question suivante : « Quel autre type d’activité meniez-vous avant celle du carburant ? »

Ne comprenant pas la question, le prévenu attend que le Parquet soit, on ne peut plus clair dans ses dires.

« Et les armes ? », précise le procureur.

« De quelles armes parlez-vous ? », réplique Issiaka Sawadogo.

« M. Sawadogo, on vous connaît plus que vous ne pouviez l’imaginer ! », lance le procureur.

« On a déjà saisi vos armes sur l’axe Cinkansé-Togo n’est-ce pas ? », renchérit le procureur.

Puis de clamer : « Celui-là est un élément dangereux ! Il menace les gens en disant qu’il tuerait toute personne qui oserait l’empêcher de mener son activité de contrebande ».

Demandant la parole, le conseil de l’accusé réagit aux propos du Parquet à l’encontre de son client.

« Mon client n’est pas poursuivi pour des faits de trafic d’armes à ce que je sache ni pour quelque chose de ce genre. Et si c’était le cas, que le Parquet veuille bien apporter les preuves de ce qu’il avance »

Lorsque le procureur interroge le prévenu pour savoir si l’un de ses camions avait déjà été victime d’un incendie, ce dernier répond par l’affirmative.

« Oui l’un de mes camions a déjà été victime d’incendie il y a de cela un an mais Dieu merci il n’y a pas eu de perte en vie humaine », a déclaré M. Sawadogo.

A la suite de Issiaka Sawadogo, Moumouni Sawadogo, son fils, est appelé pour sa déposition.

« Je surveillais le dépôt de mon père et vendais l’essence en son absence. J’apportais aussi les pièces dont les camions avaient besoin pour leur dépannage au dépôt », confie Moumouni Sawadogo qui souligne être un élève qui vend des rideaux au grand marché pendant les congés.

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