Actualités :: <I>Portrait du mois</I> : Youssouf Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre (...)

Allure de play-boy, le costume bien choisi, le verbe constamment adapté aux exigences diplomatiques, Youssouf Ouédraogo, ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, ne manque assurément pas de prestance.

Avec sa taille de basketteur accompli, son visage toujours ouvert et très souvent enclin à la jovialité, ce quinquagénaire offre presque toujours l’image du frais émoulu des grandes écoles d’Europe qu’il a fréquentées avec succès.

C’est autour des années 84, en pleine effervescence révolutionnaire, que le destin frappe à sa porte. Il sera alors appelé à la Présidence du Faso comme simple et anonyme technocrate. Il se fera très vite remarquer du grand sachem de l’époque. On connaît la suite : une série de gravitations qui culminent au poste redoutable et envié de Premier ministre. A ce front de combat, il fait ce qu’il peut, puis, quelque deux années plus tard, il se voit invité à rendre son armure de Premier ministre pour prendre celle, plus sobre, d’ambassadeur du Burkina Faso en Belgique.

Au pays du Roi des Belges, il semble avoir fait un excellent travail de bénédictin, puisque le rapprochement entre les deux capitales prend plus de chair à travers une coopération revivifiée et fort avantageuse. Alors, de la phase de décélération caractérisée par son départ de la Primature, les dieux de la politique passent à celle de ré-accélération. En effet, Youssouf est rappelé au Faso, pour prendre, avec le diadème de ministre d’Etat, les rênes de la diplomatie burkinabè.

Un poste qui semble bien lui aller comme un gant, le député du Bam donnant toujours l’impression d’un homme à l’aise dans son approche avec les grands de ce monde dont le regard sur le Burkina Faso est, à tort ou à raison, très positif. Dans ce crédit qui ne saurait ignorer l’action de la diplomatie secrète du chef de l’Etat, incarnée par d’autres visages de l’entourage immédiat du président du Faso, Youssouf Ouédraogo a, sans aucun doute, sa part d’actifs.

Au fil du temps, ce personnage central de la diplomatie burkinabè a abandonné la posture remuante lors de ses « speechs », pour adopter, celle plus sereine et impassible de l’homme d’Etat.

Le Pays

Burkina : « Le boulevard Thomas Sankara ouvre un (...)
Burkina : Le MPSR 2 ou la gouvernance par l’exclusion
Burkina : L’IGD jauge la loi sur le quota-genre et (...)
Burkina Faso : « Dans dix ans je souhaiterai que mon (...)
Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans (...)
Burkina/Énergie : Zéphirin Diabré sur la décision des (...)
Commémoration du 15 octobre 2023 : Le président de la (...)
Thomas Sankara, 36 ans après sa mort : Entre pleurs de (...)
Situation nationale : L’ancien leader politique, Harouna (...)
Burkina : Le Front patriotique recommande un système de (...)
36e anniversaire de l’assassinat de Thomas SANKARA : Le (...)
Burkina / Commémoration du 15-Octobre : « Cette année, (...)
Crise au Burkina : Les intellectuels encouragés à prendre (...)
Burkina : ‘’Les reformes doivent être faites pour l’Etat, (...)
Burkina : Le Mouvement réveil citoyen (MRC) apporte son (...)
Assemblée législative de transition : Remise du rapport (...)
Ouagadougou : Un officier trouve la mort lors d’une (...)
Burkina : Les membres de l’APP appellent à l’union autour (...)
Burkina : L’Assemblée législative de transition adopte la (...)
Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a (...)
Burkina : Bientôt une loi d’orientation des coûts du (...)

Pages : 0 | ... | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | 210 | 231 | 252 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés