Actualités :: Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, (...)

La nouvelle de la signature (vendredi, 13 octobre 2023) de « mémorandum d’entente » entre le Burkina et la Russie en vue de la construction de centrales nucléaires a vite gagné les espaces de discussions. Une ‘’grande annonce’’ qui suscite impatience, fierté, espoir…, mais aussi curiosité, inquiétudes et questionnements. Aussi, elle n’est pas sans rappeler cet acteur politique, Zéphirin Diabré, dont le programme en a fait une des principales offres, mais accueillie avec piques par nombre de citoyens et adversaires politiques. Par cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, l’ancien directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe nucléaire AREVA, candidat aux présidentielles de 2015 et de 2020, M. Diabré, revient dans des détails sur le sujet.

Lefaso.net : Le pouvoir de la transition a, en marge de la semaine russe de l’énergie, signé un mémorandum d’entente avec l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom dont l’objectif est de développer des centrales nucléaires au Burkina Faso. Lorsque l’information est tombée, de nombreux Burkinabè se sont tout de suite rappelé que la construction de centrales nucléaires est inscrite dans votre programme politique et a été une de vos offres-phares, largement partagées lors des présidentielles de 2015 et de 2020. Dans quel sentiment donc avez-vous accueilli cette annonce du gouvernement ?

Zéphirin Diabré : Je salue cette avancée décisive que le gouvernement de la transition a apportée dans la résolution de notre besoin énergétique. Et je l’en félicite. Actuellement, nous produisons environ 495 Mégawatts d’électricité par an, auxquels nous ajoutons 220 mégawatts importés. Les réacteurs nucléaires que l’on trouve actuellement sur le marché commencent à 900 MW, mais sont le plus souvent de 1 200 mégawatts. Avec un seul de ces réacteurs, nous doublons notre puissance, voire plus. C’est bon pour les ménages. C’est bon pour les entreprises.

On pourra même vendre de l’électricité à d’autres pays, en attendant que notre besoin explose, par exemple si nous montons en puissance dans le domaine de l’industrialisation.
J’ai aussi une satisfaction intellectuelle. Il y a des esprits étroits qui nous racontent depuis des décennies que l’Afrique n’est pas prête pour le nucléaire. Moi, j’ai toujours pensé que, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard. Nous n’avons plus le temps de passer par les mêmes étapes que les pays développés. Surtout qu’eux, ils continuent d’avancer. Il nous faut forcément sauter les étapes.

Je voudrais, enfin, ajouter qu’être favorable au nucléaire ne veut pas dire rejeter les autres formes d’énergie, notamment les renouvelables. Loin de là. J’ai toujours été un adepte de ce qu’on appelle le « mix énergétique », qui consiste à combiner plusieurs solutions énergétiques. Mais il faut être réaliste. Prenons le cas du solaire, que je soutiens à fond, il est très adapté pour fournir l’électricité aux maisons. Mais pour l’industrie, c’est encore un peu juste.

Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le nucléaire est rangé dans la catégorie des énergies propres, puisqu’il n’émet pas de carbone. Cela dit, je ne sous-estime pas les risques et les problèmes liés au nucléaire. Il y a aussi la grande question de la gestion des déchets radioactifs. Ils sont enterrés dans des cuves à béton, enfouies dans le sol. Certains estiment que la méthode n’est pas fiable. D’autres pensent le contraire.

Comment comprendre que ceux qui ont ironisé avec cette idée, la qualifiant entre autres d’irréaliste quand vous l’émettiez, soient les mêmes qui l’accueillent aujourd’hui par des applaudissements à se rompre les doigts ?

Le contexte est différent. J’ai fait mon annonce le 20 avril 2015, lors d’un meeting politique dans la commune de Siglé, dans le Boulkiemdé (région du Centre-ouest, ndlr). J’avais même pris soin de préciser que j’étais un adapte du mix énergétique et que le solaire serait aussi une priorité. Mais comme nous étions en pré-campagne avant les présidentielles, les gens ont dû se dire que c’est encore un politicien qui est venu raconter des choses irréalisables pour qu’on vote pour lui. Il faut dire aussi que mes adversaires ne se sont pas gênés pour déformer l’idée et la combattre. Aujourd’hui, on n’est plus au stade d’une idée. La décision est prise. Donc, c’est plus concret.

Cela n’est pas sans rappeler cette idée de construction d’un tunnel !

Le mot exact, c’est CANAL. Pas tunnel. Ma langue avait fourché. Un canal, c’est quoi ? C’est une voie navigable artificielle, c’est-à-dire une voie navigable creusée par l’homme. Dieu créé les rivières et les fleuves. Mais les hommes y ajoutent les canaux pour faire la jonction entre deux endroits, deux rivières ou deux fleuves. C’est comme cela depuis la nuit des temps et dans tous les pays du monde, on a creusé des canaux pour relier des villes à la mer.

La proposition que j’ai faite est une vieille idée qui avait été sérieusement envisagée sous la colonisation. A l’époque, le fleuve Mouhoun était navigable. Il s’agissait de relier le Mouhoun, qui prend sa source au sud-ouest de la ville de Bobo-Dioulasso, au fleuve Comoé. La Comoé prend sa source à Péni, entre Bobo-Dioulasso et Banfora, et traverse toute la Côte d’Ivoire du nord au sud pour se jeter dans la mer par le canal de Vridi. Donc, une jonction Mouhoun-Comoé, et des grands travaux de désensablement permettront de naviguer jusqu’à la mer. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela.

Mais, il faut faire des travaux gigantesques. C’est sur ce même principe qu’a été construit le grand Canal Pékin-Hangzou en Chine, il y a 2 500 ans. Idem pour le canal du midi en France, construit en 1667, qui relie la ville de Toulouse à la Méditerranée, via la ville de Sète. Pareil avec le canal Biwa au Japon, long de 57 kms, qui a été construit en 1885 pour transporter les passagers et le fret entre le lac Biwa et la ville de Kyoto. L’Europe possède 45 000 kms de voies navigables. Vous croyez que tout est naturel ? Non, une bonne partie a été creusée. Sont-ils plus ingénieux que nous ? Non !

On parle de « mémorandum d’entente » entre le Burkina et l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom, vous qui connaissez bien le système international, que doit-on comprendre par-là et quelles sont les valeur et portée de cet acte ?

Un mémorandum d’entente (le terme en anglais est memorandum of understanding) est un document qui dit simplement que deux parties ont décidé de faire quelque chose ensemble. Donc, dans le cas qui nous intéresse, le document dit que le Burkina et la Russie ont décidé de coopérer dans le domaine nucléaire. Dans le milieu du nucléaire, le mémorandum d’entente est le tout premier document qui matérialise une volonté de coopération. D’autres accords plus précis vont sans doute suivre, si les choses évoluent comme le souhaitent les deux parties.

Combien de pays africains ont l’énergie nucléaire ?

Actuellement, l’Afrique du Sud est le seul pays africain qui a une centrale nucléaire. C’est la centrale de Koeberg, qui est située à côté de la ville du Cap. Sa construction a commencé en 1976 et sa mise en service en 1984, soient huit années après le lancement des travaux. Un autre pays africain qui a un programme très avancé, c’est l’Egypte. Il a signé un accord avec la Russie en 2015, et la construction de la centrale a commencé en novembre 2022.

Mais le nombre de pays africains ayant le nucléaire pourrait augmenter très vite. La Russie a signé des accords nucléaires avec une vingtaine de pays africains, y compris le Burkina et le Mali. La Chine a des projets similaires dans trois pays africains. Si tous ces accords se concrétisent, le nucléaire deviendra banal en Afrique. Un pays qui a failli avoir le nucléaire avant l’Egypte, c’est la Lybie. J’étais personnellement impliqué dans les discussions avec la Lybie, en ma qualité de vice-président Afrique et Moyen-Orient d’Areva. A l’occasion d’un déplacement à Tripoli, j’ai découvert que la Lybie avait déjà l’uranium. C’était entreposé dans des fûts à Sebha, une ville à environ 600 kms de Tripoli. C’est de l’uranium que Kadhafi avait acquis dans les années 80. Les détracteurs disent que c’était pour faire une bombe.

En tout cas, ce n’était pas de l’uranium enrichi. Et ce sont les Libyens eux même qui nous l’ont montré. Je me souviens très bien de nos dernières discussions dans un hôtel parisien. C’est Saïf al-Islam Kadhafi, le fils du guide libyen, qui conduisait leur délégation, ce qui montre toute l’importance accordée à la question. Après les salutations d’usage, il est remonté dans sa chambre et a laissé le ministre Matoug discuter avec nous. C’est à la fin qu’il est redescendu pour écouter les conclusions. Nous avons échangé sur la possibilité d’un mémorandum d’entente.

Les Libyens voulaient plusieurs réacteurs du modèle EPR, European Pressurized Reactor, souvent appelée « la Rolls Royce des réacteurs ». Il dégage une puissance de 1 660 Mégawatts. Sachant que les adversaires de la Lybie allaient commencer à s’agiter si on annonçait l’accord, nous avons construit ensemble un narratif que chacun d’entre nous devait répéter, si on lui posait des questions : « Le guide souhaite irriguer la Libye pour en faire un pays totalement vert. Pour cela, il faut beaucoup d’eau. Comme le pays est désertique, la solution adoptée, c’est de dessaler l’eau de mer en très grande quantité pour faire cette irrigation à très grande échelle. Or, le dessalement de l’eau de mer exige une énorme quantité d’électricité. Si on utilise le pétrole pour cela, il ne restera pas au pays assez de pétrole pour vendre pour vivre. D’où l’idée d’une très puissante centrale nucléaire ». Saïf al-Islam Kadhafi devait rendre compte à son père avant qu’on ne signe. Malheureusement, la situation politique en Lybie s’est dégradée rapidement, avec le dénouement que l’on sait.

Combien de temps peut durer la construction d’une centrale nucléaire ?

En moyenne, on parle de sept ans, mais c’est plus compliqué que cela. Comme tout chantier, la construction d’une centrale nucléaire comporte beaucoup de facteurs : la qualification de la main-d’œuvre, les délais des fournisseurs, les éventuelles modifications en cours de chantier, les erreurs à corriger, etc... Très souvent, on dépasse les délais initiaux.

En examinant le temps mis par les différents pays pour construire leurs centrales, on a pu établir une corrélation entre la puissance de la centrale et le temps de construction. Par exemple, on a établi qu’au Japon, la construction d’une centrale nucléaire prend en moyenne 1,7 jour par mégawatt. C’est-à-dire que si la puissance de la centrale est de 1 000 mégawatts, au Japon, il faut environ 1 700 jours, soient 4 ans et 7 mois. En Chine, c’est 2 jours par mégawatt. Aux USA, c’est 3,2 jours. En Russie, c’est 3,5 jours. En Corée du sud, c’est 1,9 jours.

Or, il s’agit-là de pays ayant de la main-d’œuvre très qualifiée, et qui ont une certaine expérience des gros chantiers. Si les travaux ont lieu dans des pays qui ont des capacités moindres, le délai sera forcément plus long.

Le projet Egyptien nous donne d’ailleurs une indication. Le mémorandum d’entente a été signé en 2015. Les travaux ont commencé en 2022. Donc, il a fallu sept ans pour gérer tous les préalables. Si la construction dure 6 à 7 ans, on sera à 14 ans au total après la signature du mémorandum d’entente. Ça vous donne une idée de la longueur du processus.

L ’installation de l’énergie nucléaire ne demande-t-elle pas des conditions internationales à remplir, et le cas échéant, ne faut-il pas craindre un blocage, quand on se réfère à la tendance diplomatique du pays ?

Le nucléaire civil n’est pas interdit. Il est seulement soumis à certaines conditions. La Commission africaine de l’énergie nucléaire, créée en 2012, encourage les pays africains à se doter de l’énergie nucléaire pour des fins civiles. Au niveau international, le nucléaire est régulé par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Elle n’est pas contre l’accession des pays au nucléaire, bien au contraire. Ce qu’elle regarde, c’est d’abord qu’il s’agit bien de nucléaire civil et que ce n’est pas détourné pour des fins militaires. Ensuite, ce qui l’intéresse, c’est la sécurité du système. Il y aura beaucoup de bureaucratie et des va-et-vient. Mais à mon avis, il n’y aura pas de blocage.

Le nucléaire est une technologie qui semble exigeante en termes de ressources naturelles, notamment l’eau, les moyens humains, en plus de la ressource financière. Le Burkina, au regard de son niveau de développement actuel et de sa vulnérabilité, ne gagnerait-il pas vraiment à miser sur les énergies renouvelables, le solaire notamment, que de disperser ses efforts vers le nucléaire ?

Pour ce qui est des ressources naturelles, la plus importante, c’est l’eau qui sert principalement à deux choses : produire de la vapeur pour faire tourner la turbine de la centrale, refroidir le cœur du réacteur à cause de la chaleur que le combustible dégage. C’est pour cela que les centrales nucléaires sont généralement situées pas loin d’un cours d’eau. J’imagine que la question sera traitée le moment venu.
Les ressources humaines sont aussi un gros défi. Il va nous falloir former des gens à tous les métiers du nucléaire, même si au début, il y aura une assistance technique. En général, ce volet est prévu dans les accords.

Enfin, c’est vrai, le nucléaire coûte cher. Mais il rapporte gros. Je ne sais pas quel schéma de financement sera retenu par le Burkina. Par exemple en Turquie, selon les informations que j’ai reçues, les Russes vont tout financer, construire la centrale, l’exploiter, vendre l’électricité aux Turcs, et démanteler la centrale à la fin (environ 40 ans). En Egypte, la Russie a accordé un prêt de 25 milliards de dollars au gouvernement égyptien pour financer le projet. Je n’en sais pas plus.

Certains pays suffisamment avancés dans ce domaine sont en train de reculer (cas de l’Allemagne, l’Italie, la Lituanie…), au regard surtout du danger que le nucléaire comporte (l’humanité a encore en souvenance, les catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl en Russie…). En plus, c’est un dispositif qui demande un traitement et une conservation des déchets nucléaires. Finalement, les craintes ne sont-elles pas plus importantes que les assurances en la matière ?

Fin 2022, il y avait environ 430 réacteurs nucléaires en service dans le monde, répartis dans une trentaine de pays. Certes, il y a des risques associés au nucléaire. Mais pensez-vous que ces trente pays sont des irresponsables ? Dans l’histoire du nucléaire, on a eu trois accidents nucléaires graves : Three Mille Island aux USA en 1979, niveau 5 ; Tchernobyl en Ukraine (sous l’ancienne URSS) en 1986, niveau 7 ; et Fukushima au Japon en 2011, niveau 7. Depuis lors, des progrès immenses ont été faits dans le domaine de la sûreté nucléaire. Les centrales que l’on construit de nos jours disposent de technologies très avancées qui font que les risques sont considérablement amoindris.

L’Allemagne veut se désengager du nucléaire, mais l’an passé, le gouvernement allemand a ordonné à 27 centrales à charbon de reprendre leurs activités. C’est très mauvais pour la lutte contre le réchauffement climatique. Donc, on a supprimé un problème pour en créer un autre. C’est pour cela que cette décision est très critiquée là-bas. J’observe d’ailleurs que la Russie fait un chantage sur l’Allemagne pour le gaz. Avec tout cela, et vu le niveau d’industrialisation de l’Allemagne, avec ce que cela implique comme besoin en électricité, j’attends de voir comment ils vont faire.

Lors d’une sortie que vous avez effectuée à Siglé, dans le Centre-ouest, en avril 2015, vous expliquiez que le nucléaire devrait venir en complément des trois sources d’énergie plus ou moins expérimentées ou expérimentables au Faso, à savoir l’énergie thermique, l’hydroélectricité et l’énergie solaire. « Quand on regarde les sources possibles d’énergie pour nous, il y a le solaire qui est une source qu’on doit exploiter, mais les coûts sont très nombreux et ensuite le rendement n’est pas encore très optimum. Mais c’est une source qu’on doit exploiter. Nous sommes actuellement en train de faire du thermique, puisque nous achetons du gas-oil pour le brûler et avoir l’électricité. Nous sommes encore un pays qui n’a pas encore vraiment de cours d’eau géants. Toutes ces trois sources réunies vont sans doute apporter quelque chose, mais ça ne pourra pas permettre à chaque Burkinabè d’avoir l’électricité chez lui. Or, notre ambition, c’est cela », disiez-vous. Faut-il, en clair, comprendre que même le nucléaire n’est pas une solution qui peut satisfaire à cent pour cent le besoin en matière d’énergie ?

C’est l’idée du mix énergétique que j’évoquais plus haut. Il faut utiliser toutes les sources possibles et en même temps. C’est vrai, si une centrale nucléaire se met en marche aujourd’hui au Burkina, nous aurons un excédent d’électricité. Mais si chaque foyer accède à l’électricité et si notre pays se lance dans l’industrialisation, très rapidement, cet excédent sera insuffisant. Quand les pays construisent une centrale, au début, ils mettent un réacteur.

Au bout de quelques années, ils se rendent compte que c’est devenu insuffisant, ils ajoutent un deuxième réacteur au sein de la même centrale. Et ainsi de suite. Donc, plus les besoins du pays augmentent, plus il faut augmenter l’offre. Notre besoin d’aujourd’hui est d’environ 510 mégawatts avec moins de 25% des Burkinabè ayant l’électricité. Or, il faut que chaque Burkinabè ait accès à l’électricité. Actuellement, notre industrie est très embryonnaire. Mais rien ne dit que cela ne va pas changer. Ayons toujours à l’esprit la perspective du long terme.

Interview réalisée en ligne par
Oumar L. Ouédraogo
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