Actualités :: 2e point de presse de l’année du gouvernement : Plus de 2000 enfants de la (...)

Education en milieu ouvert, Conseil supérieur de la communication et rencontres entre le président du Faso et les corps constitués ont constitué l’objet des échanges du 2e point de presse de 2005 animé vendredi 04 février dernier à Ouagadougou.

Trois ministres, Adama Fofana porte-parole du gouvernement, Joseph Kahoun de l’Information, Mariam Lamizana de l’Action sociale et de la Solidarité nationale et le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Odile Bonkoungou étaient vendredi dernier face à la presse. Ils ont apporté aux journalistes des éclaircissements relatifs aux récentes décisions prises en réunion hebdomadaire de l’exécutif burkinabè.

Au menu des échanges, trois questions centrales : le Programme national d’action éducative en milieu ouvert (PNAEMO), les rencontres entre le président du Faso et les corps constitués et le projet de loi portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de l’information.

Dans son mot introductif, le ministre porte-parole du gouvernement Adama Fofana a expliqué que l’adoption par le gouvernement du PNAEMO est une manifestation de sa volonté politique de mettre à la disposition des acteurs de la lutte contre le phénomène des enfants vivant dans la rue, un outil de référence et de coordination. Ce programme vise la réduction de la déviance et de la délinquance juvénile. Le ministre interpellé Mariam Lamizana du département de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) a précisé que le programme en plus de rechercher l’identité des enfants de la rue travaillera à leur insertion socioprofessionnelle.

Pour ce faire, il s’articule en trois axes : la prévention, le curatif, le suivi et la réhabilitation. Selon Mariam Lamizana au terme d’une enquête en 2001, plus de 2146 enfants vivant dans la rue ont été recensés dans quarante-neuf communes du Burkina. Et le ministre de l’Action sociale de souligner que ces données sont en train d’être réactialisées. Elle a par ailleurs annoncé à la presse que la mise en œuvre du programme nécessite la mobilisation de plus de 4,146 milliards de FCFA. Ce qui permettra de prendre en compte le maximum d’enfants de la rue.

Bientôt le CSC !

La deuxième question débattue à ce point de presse du gouvernement concerne le projet de loi portant composition attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de l’information (CSI). Un projet de loi de relecture qui devrait être soumis prochainement à l’adoption de l’Assemblée nationale. En effet, le gouvernement veut revoir la dénomination du CSI en raison de l’évolution du paysage et du contexte international. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) qui naîtra au terme du projet de loi, permettra d’adapter l’instance de régulation à son environnement tout en élargissant son champ de compétence.

Selon, le ministre Joseph Kahoun "face au nombre impressionnant de paraboles, de bouquets, la création du CSC vise à prendre en compte tous les domaines de la communication qui s’expriment chaque jour avec vigueur". Car dit-il, la communication est un champ plus large que l’information. Par souci d’harmonisation, le CSC se penchera sur la gestion des images TV, la diffusion par satellite, les médias internets, la presse écrite...

Concernant la rencontre entre le président du Faso et les corps constitués, le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Mme Odile Bonkoungou a souligné qu’en plus des avantages communationnels, elle traduit la volonté du chef de l’Etat d’aller vers les Burkinabè et d’envisager avec eux des solutions à leurs préoccupations.

Nadoun S. COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)
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