Actualités :: Cérémonie d’investiture du président du CES du Burkina

Le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a dépêché à bord de son avion, Dona Fologo, président du Conseil économique et social (CES) de son pays pour assister à la cérémonie d’Investiture du président du Conseil économique et social du Burkina Faso, Thomas Sanon, ce matin même lundi 10 novembre 2003 à Ouagadougou.

Sidwaya a rencontré en exclusivité, M. Laurent Dona Fologo dans la soirée du dimanche 8 novembre. Extrait de l’entretien.

Sidwaya : Monsieur le Président du Conseil économique et social de Côte d’ivoire, cela fait un peu longtemps que l’on n’entend pas parler de vous. Sidwaya est quelque peu surpris de vous voir ce jour 9 novembre à Ouagadougou.

Laurent Dona Fologo : Cela fait effectivement un moment que je ne suis pas revenu au Burkina Faso. A mon grand regret parce que vous savez que je suis du Nord de la Côte d’Ivoire donc du Sud du Burkina Faso. Par conséquent, Ouagadougou me manquait un peu.

S. : Quelles sont donc les raisons qui vous font revenir aujourd’hui au Burkina ?

L.D.F. : J’avais souhaité depuis longtemps retrouver certains amis, certains frères du Burkina Faso. Et je viens d’obtenir une bonne occasion. Parce que le Conseil économique et social du Burkina nous a invité à l’occasion de l’installation solennelle du nouveau président du Conseil économique et social qui vient d’être nommé par le Président du Faso. Nous avons saisi cette opportunité pour être aujourd’hui présent à Ouagadougou.

S. : Quelles sont les personnalités qui vous ont accueilli à votre descente d’avion ?

L.D.F. : J’ai été accueilli par le président du Conseil économique et social du Burkina Faso et ses proches collaborateurs. J’ai été bien accueilli par mon homologue. Cela d’autant plus que j’ai bénéficié d’une escorte de motards, de voitures, vraiment de tout ce qui convient à une escorte officielle.

S. : Comment se porte le Conseil économique et social de Côte d’Ivoire ?

L.D.F. : Nous avons l’un des plus anciens conseils économiques et sociaux de la sous-région. Il date de 1961, c’est-à-dire que notre conseil a vu le jour seulement un an après l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Il a connu d’illustres présidents comme le président Delafosse, le président Mamadou Coulibaly, le président Philippe Yacé. Moi je suis à la tête du Conseil économique et social de notre pays depuis seulement deux ans. C’est la quatrième institution de la République. Elle se porte bien et compte cent vingt (120) membres.

Notre rôle est d’examiner tous les dossiers épineux que nous transmet le gouvernement de Côte d’Ivoire, mais aussi de nous saisir nous-mêmes de quelques problèmes socioéconomiques qui nous paraissent importants et sur lesquels nous donnons nos avis. Nous faisons des études approfondies et libres parce que nous ne dépendons pas des partis politiques. Nous avons également un autre rôle, c’est celui d’organiser et de favoriser le dialogue social avec les syndicats, les étudiants, les associations. Bref, nous définissons notre Conseil comme la maison de la société civile. Nous sommes la place forte de la société civile organisée.

S. : Et vous dites que votre conseil se porte bien ?

L.D.F. : Il se porte bien, le Conseil économique et social de Côte d’Ivoire

S. Cela en dépit de la situation...

L.D.F. : ... que vous savez.

S. : Vous avez tantôt cité des noms d’anciens présidents du Conseil économique et social de Côte d’ivoire et celui de Mamadou Coulibaly. S’agit-il de l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ?

L.D.F. : Non, non. C’est un ancien que vous n’avez peut-être pas connu. Parce que vous êtes trop jeune. Moi-même, c’était mon ancien déjà, alors vous comprenez. Il a été le deuxième président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire. Il a occupé cette fonction pendant dix ans. Malheureusement, il ne vit plus de nos jours. Il est décédé voilà plus d’une dizaine d’années. Il faisait partie des vieux compagnons du président Félix Houphouët Boigny.


Demain, mardi 11 novembre 2003, Sidwaya vous livre en exclusivité toute l’interview de Laurent Dona Fologo. Le président du CES de Côte d’Ivoire y parle de la présente crise dans son pays, des négociations de Lomé en novembre et décembre 2002, des accords de Marcoussis en France, de la rébellion (Forces nouvelles) au Nord de la Côte d’Ivoire, de Guillaume Soro, des perspectives de sa Côte d’Ivoire natale. A lire absolument.

Interview réalisé par Salia ZERBO
Sidwaya

Burkina : Des opposants porte-gamelles
Gouvernance démocratique : Clarifier le statut de la (...)
Situation nationale : "Ainsi donc, sans pudeur, se sont (...)
Simon Compaoré : "A moins d’être apatride, on ne peut (...)
Promotion de la femme : Le département dresse son (...)
Halidou Ouédraogo : "La vraie question devrait être (...)
Burkina-Ghana : La voie ferrée Ouaga-Kumassi à (...)
Meeting del’opposition :la quête de l’alternance en (...)
Meeting de l’opposition vraie : "La Constitution n’est (...)
L’opposition burkinabè et la présidentielle de 2005 : Où (...)
Meeting de l’opposition : La "compaorose" vilipendée
Présidentielle 2005 : L’opposition donne un spectacle (...)
Discours politique au Burkina : Les bons pas du (...)
Assemblée nationale : "Le Burkina peut tirer profit de (...)
Le Burkina Faso s’affirme plus que jamais comme la (...)
"Coups d’Etat et démocratie" : Regards croisés sur un (...)
Révision du code électoral : le CDP rejette les critiques (...)
Option de rupture de l’OBU : une décantation salutaire (...)
Politique nationale : Vous avez dit "Compaorose" (...)
Partis d’opposition : Les soucis de Hermann Yaméogo
L’OBU face à la presse : "Ce n’est pas le pouvoir qui est (...)

Pages : 0 | ... | 11991 | 12012 | 12033 | 12054 | 12075 | 12096 | 12117 | 12138 | 12159 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés